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A. FICHET/DES HANOTS : PAIRE D’APPLIQUES DOUBLES ART DÉCO EN BRONZE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

690,00

Réf. 40436

Antoine Fichet/Verrerie des Hanots : paire d’appliques doubles feux en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques de la fin des années 1920 est une production du bronzier d’éclairage lyonnais Antoine Fichet. Les appliques, en bronze argenté, sont constituées d’une platine coiffée d’une corbeille de fruits et de fleurs stylisées. Deux bras d’appliques décorés et leurs cache-douilles à godrons modernes. Chaque platine est marqué de l’empreinte du fabricant : A. Fichet Lyon (voir image n° 12). Un trou d’accrochage est présent à l’arrière de platines. Les quatre points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

La verrerie est composée de quatre coupelles en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques et avec des décors de fruits stylisés en accord avec les décors des platines. Cette verrerie, non signée, est bien connue de la production des Verreries des Hanots, présente dans le catalogue d’époque du fabricant (voir image n° 14). Dans la même série, une vasque, un dôme et une tulipe sont assortis. La fabrication de verrerie d’éclairage de la société Holophane, dont l’usine était située à Les Andelys (département de l’Eure), était signée sous la marque « Des Hanots », mais rarement dans les petites pièces tellles tulipes et coupelles. La Verrerie des Hanots, faisait partie de la société Holophane France, dont l’usine de production se trouvait aux Andelys, dans l’Eure. La signature « Des Hanots » correspondait à celle de la fabrication des verreries d’art et de décoration telle la verrerie d’éclairage, les vases, les sculptures, et la verrerie d’architecture. En 1930, Holophane France devient la Société Anonyme Holophane, société entièrement française et complètement indépendante des entités anglaises et américaines.

Antoine Louis Fichet (Lyon, 1869 – 1930), fils d’un tourneur en cuivre, commence son activité, comme son père, en tant que tourneur en cuivre. Il crée sa fabrique de bronzes d’éclairage en 1896 à deux pas de son lieu de naissance au 41 rue des Remparts d’Ainay, adresse qu’il gardera tout au long de sa carrière professionnelle (voir image n° 13). En 1912, il apparaît comme bronzier d’éclairage. Inscrit au registre de commerce de Lyon en janvier 1921 comme fabricant de bronzes d’éclairage sous son propre nom : Fichet. La société, sous cette dénomination, sera active jusqu’à sa radiation en février 1931 à cause du décès d’Antoine Fichet survenu le 23 décembre 1930. Après sa mort, Fichet, étant lui-même veuf, la société est vendue à deux associés : Mme veuve Janisson et Jules Dégrey ou Digrey. Ces deux derniers garderont la société un certain temps, puis c’est René Francois Fonville qui rachète la société jusqu’à la faillite définitive en août 1936.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

ALFRED GAGNON : APPLIQUE DOUBLE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE SATINÉ

470,00

Réf. 40359

Louis Gagnon : applique double Art Déco en bronze argenté et verre satiné. Cette élégante applique double en bronze argenté de la fin des années 1920, est constitué d’une platine en forme de vase au bouquet de roses modernes. Deux bras remontants à section carrée avec leurs coupelles cache-douilles à godrons bas. Une barre d’accrochage est présente à l’arrière de la platine ainsi que la signature « GAGNON » (voir image n° 10). La verrerie est composée de deux fines tulipes en verre moulé dépoli satiné blanc. Gagnon garnissait souvent ses luminaires de ces années-là avec de la verrerie à simple dépoli (voir image n° 13). Les deux points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Louis Alfred Gagnon (Paris, 1870), fils d’un serrurier, avait fait toute sa carrière en tant que ciseleur, un des plus réputés parmi ces compères. Il s’installe tout d’abord vers 1890 dans un des ateliers de ciseleurs au 10 rue Villehardouin et il obtient en 1903 le premier prix de ciselure du prestigieux concours de la Fondation Willemsens (voir image n° 12). En 1909, il installe ses ateliers au 10 – 13 Passage du Chantier où il va développer son activité dans la fabrication et la conception de bronzes d’art et d’éclairage. Il va collaborer dès la fin des années 1920 avec le dessinateur et décorateur Georges Dunaime qui signera des nombreux appareils d’éclairage édités par Alfred Gagnon et son fils Paul (voir image n° 11). En 1929, Alfred Gagnon fait une cession du fonds de commerce en faveur de son fils Paul qui signera ses bronzes « P. Gagnon » tout au long de la décennie 1930.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

ALPHONSE RICHARD/ETS JEAN GAUTHIER: LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf. 10377

Alphonse Richard/Ets Jean Gauthier : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Le modèle ici à la vente, est une belle pièce créée par le bronzier Alphonse Richard, garni par des verreries des Établissement Jean Gauthier (E. J. G.). La monture, en bronze argenté, est constituée de trois bras d’appliques aux décors géométriques avec des ergots qui enchâssent la vasque centrale. Chaque applique est garnie des cache-douilles typiques de la production Richard et que l’on retrouve souvent dans ses luminaires. Chaque bras d’applique est frappé du monogramme du fabricant, à savoir « A R » accompagné du numéro de série du modèle de la pièce (voir image n° 19). Trois tiges montantes, égayées au milieu des décors de losanges et plus haut avec des décors géométriques. Un cache-bélière à base hexagonale avec des motifs géométriques et floraux. La verrerie est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé rose poudré à double dépoli à l’acide très fin, avec un rendu d’aspect de velours. On parle de double dépoli, car d’habitude, la verrerie moulé-pressé est seulement dépoli soit à l’extérieur, soit à l’intérieur. Dans ce cas, le dépoli est à l’intérieur et aussi à l’extérieur, avec un travail de léger polissage sur les parties saillantes des décors. Cette verrerie est riche en décors géométriques et floraux, suivant la ligne esthétique de la monture. Seule la vasque centrale est frappée par les initiales « E. J. G. » FRANCE (Établissements Jean Gauthier), suivi du numéro du modèle, à savoir 1089 (voir image n° 15). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont un dans la vasque et trois en appliques.

Alphonse Alfred RICHARD (Paris, 1865 – Fontenay-sous-Bois, 1932), était le fils d’un tourneur en cuivre et d’une blanchisseuse. Il avait démarré son activité professionnelle comme tourneur en cuivre dans l’entreprise familiale au 14 rue Saint-Sauveur. Les Richard de Paris étaient une grande famille de travailleurs du bronze et du cuivre bien implantés dans la capitale. Le père, Juste François Richard et son fils Alphonse vont reprendre en 1890 la fabrique de cannes de François Thiéry situé au 15 rue Dussoubs et ils vont créer la société en nom collectif « Richard et Richard fils aîné, tourneurs en cuivre ». Quelques années plus tard, la société deviendra « Richard et Cluzet, fournitures générales pour parapluies et ameublements ». Puis en 1901, « A. Richard et Cie », jusqu’à la mort d’Alexandre Cluzet en 1903 et le prononcement de l’état de faillite ouverte. À partir de cette date, les Établissement A. Richard vont commencer à développer la fabrication de bronzes d’éclairage, et deviennent une fabrique de lustres en bronze, appliques, lampes de chevet, diffuseurs et fer forgé. La marque « La Lampe d’Art » est déposée et Ils vont s’installer au 28 bis Rue Popincourt. En 1929, les Ets A. Richard, société à responsabilité limitée, avait aussi comme associé le jeune fils d’Alphonse, Georges Richard (Paris, 1894 – Fontenay-sous-Bois, 1945) et Maurice Proyard. À la mort d’Alphonse en 1932, la maison Richard continue au moins jusqu’à la fin des années 1930 avec son fils et son associé à la tête de l’entreprise.

Les Établissements Jean Gauthier (Rochefort-sur-Loire, 1879 – Nice, 1958) éditaient dans leurs usines d’Ézanville une importante production de verrerie d’éclairage. Dès 1931, date de la création d’une nouvelle société et l’achat des usines de Seine-et-Oise, avec le concours de son petit frère, Ernest Gauthier (Coulon, Allier, 1889) et Fernand-Henri Caillot, tous deux directeurs techniques de la production. Beaucoup des verreries sorties de l’usine située 5, 18 et 20 rue de l’Église à Ézanville (Seine-et-Oise) ne sont jamais signées, comme tel est le cas dans les appliques proposées ici à la vente. Les Établissement Jean Gauthier ont été dissous le 1er juin 1960.

CH. RANC ET MULLER FRÈRES : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 180,00

Réf. 10343

Charles Ranc et Muller Frères Lunéville : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Un somptueux lustre dont la monture en bronze argenté à été crée par la maison de bronzes d’éclairage Charles Ranc à la fin des années 1920 ou début des années 1930. La Maison Ch. Ranc est devenue en 1928 la société en commandite simple « Ranc Frères », suite à la mort de son fondateur en 1927. Trois tiges-branches qui finissent en appliques de volutes avec ces griffes en bronze avec différents niveaux de gradins. Le cache-bélière, en bronze argenté, est une pièce largement utilisé par Ranc dans ses créations notamment dans le catalogue du fabricant de 1928 (voir images n° 14, 15 et 16). La verrerie est une production de la maison Muller Frères à Lunéville dont on retrouve leurs références dans un des catalogue du fabricant (voir image n° 17). Elle est composé d’une vasque centrale à bords lobés et aux décors floraux et géométriques. Elle est signée (voir image n° 10) est se trouve dans le catalogue Muller sous la référence 5909 (voir image n° 17). Quatre tulipes signées (voir image n° 12) qui reprennent les mêmes bords lobés aux décors floraux et géométriques dont la référence sur le catalogue est 5909-1 (voir image n°17). Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

La maison parisienne Charles Ranc fût fondée en 1909 par l’ardéchois Charles Eugène Frédéric RANC (Rocles, 1871 – Paris, 1927) au 64 rue de la Folie Méricourt. La maison Ranc est distinguée par la qualité de ses bronzes et le fin travail de ciselage. Une belle production d’appareils d’éclairage qui va se perpétuer avec ces fils, après le décès de son fondateur. La maison Charles Ranc devient alors Ranc Frères. Elle regroupait les enfants de Charles dont Eugène-André (Lyon, 1898), Charles-Clément (Lyon 1899), Auguste-Etienne et Madeleine-Henriette, devenue Mme Paul-Jules Berjot. La adresse de la maison fût transférée en 1930 au 97 rue Oberkampf. La société est restée active au moins jusqu’aux années 1990.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

EMILE DOMAINE/MODEL-VERDUN, LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 350,00

Réf. 10366

Émile Domaine/Model-Verdun, lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze argenté richement décorée sur le thème végétal, et frappée sur plusieurs pièces avec le monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. Cette monture est constituée de quatre tiges-branches à sections rectangulaires terminant en appliques, décorées d’un motif de crosses de fougère et quatre poignards descendent. Quatre médaillons aux bordures perlés, relient les branches à un cerclage central. Un chapeau et une pigne sur la coupelle centrale font office de fin de lustre. Le cache-bélière très richement décoré, reprend quatre palmettes aux bords perlés très utilisés dans les montages de ses luminaires.

Le fabricant parisien est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11e arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association, « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leurs réalisations. Puis Domaine reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui sera reprise en 1930 sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en en août 1937. Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La verrerie est composée de cinq coupelles en verre moulé-pressé aux décors de quatre grandes fleurs de pavot. Cette verrerie, rarement signée quand il s’agit des coupelles ou des tulipes, est une production de Maurice Model et la Cristallerie de Verdun. La production de Maurice Model, est très caractérisée par l’utilisation des motifs floraux et une finition du verre dépoli à l’acide qui lui donne un grain très fin avec des reflets satinés.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Out of stock

ÉMILE DOUILLET : SUSPENSION ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

Réf. 30342

Émile Douillet : suspension Art Déco en bronze argenté et verre dépoli blanc. Cette belle et élégante suspension de la fin des années 1920, est une production du fabricant de bronzes d’éclairage Émile Douillet (Paris, 1865-1926). Ingénieur des Arts et Manufactures, Douillet commence son activité au début du XXe siècle en association avec Tourneau, sous la dénomination « Douillet et Tourneau », fabricants d’appareils d’éclairage. Les salons d’exposition et de vente se trouvaient au 46 boulevard de la Bastille et le bureau d’études et ateliers au 17 rue Biscornet. Les deux immeubles communiquaient entre eux par une cour d’intérieure. Douillet était l’un des plus importants fabricants de luminaires parisiens. Il avait réalisé les luminaires pour des nombreux hôtels, casinos et restaurants de Paris, Nice, Cannes, Biarritz, entre autres. Parallèlement à son activité de fabrication de luminaires, Douillet était aussi un fabricant de jouets. À sa mort, en 1926, c’est son fils, René Louis Douillet (Paris, 1895-1973) et sa veuve Berthe Douillet, née Poupinelle, qui vont continuer la fabrication en transformant la société sous la dénomination « Établissements Douillet ».

 La monture, en bronze argenté comporte le monogramme « E D », elle est composée d’une pièce centrale en pyramide inversée aux décors de rosaires et quatre pendentifs dans chaque extrémité. Une fin de lustre avec sillons rayonnants avec le monogramme « E D » (voir image n° 8). Un cache-bélière en bronze argenté richement décoré. Quatre panneaux en verre dépoli blanc. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Idéal pour éclairer une petite pièce, un couloir ou une entrée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

HETTIER & VINCENT/DES HANOTS : SUSPENSION GLOBE BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 30391

Hettier & Vincent/Verrerie des Hanots : suspension Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Élégance et sobriété pour cette suspension du duo Hettier & Vincent présente dans le catalogue du fabricant de 1930, modèle n° 8871 (voir images 8-11). L’association entre le dessinateur Charles-Louis Hettier (Paris, 1868) et Calixte Vincent (Lachapelle-Graillouse, 1876 – Paris, 1945) date de 1909. Installés depuis leur début au 43 rue des Tournelles, ils ont petit à petit grandi leurs affaires et ils vont racheter en 1929 la maison Millet de la Place des Vosges (voir image 21). Après la seconde Guerre Mondial la veuve Vincent fait tourner la société jusqu’à la revente.

Le modèle ici présenté à la vente (n° 8871 dans le catalogue du fabricant), dont la monture en bronze argenté, est composée d’un cache-bélière ou pavillon hexagonal aux motifs rayonnants. Une chaîne dite « à gorge » (voir image n° 9) largement utilisée par Hettier &Vincent dans leurs luminaires. Une griffe à globe sans col relie la monture du globe en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs des pâquerettes et papillons ou un travail de repolissage est fait sur quelques parties des décors du verre. Le globe est une production de la Verrerie des Hanots, qui faisait partie de la société Holophane France, dont l’usine de production se trouvait aux Andelys, dans l’Eure. Les signatures « Des Hanots » correspondaient à celles de la fabrication des verreries d’art et de décoration telle la verrerie d’éclairage, les vases, les sculptures, et la verrerie d’architecture. En 1930, Holophane France devient la Société Anonyme Holophane, société entièrement française et complètement indépendante des entités anglaises et américaines. Hettier & Vincent utilisera pour ses luminaires beaucoup des verreries d’éclairage sorties des Andelys, certaines de façon exclusives ou presque.

Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette).

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HETTIER &VINCENT/VERRERIE DES HANOTS : SUSPENSION ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30398

Hettier & Vincent/Verrerie des Hanots : suspension Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette suspension du duo Hettier & Vincent est présente dans le catalogue du fabricant pour l’année 1930, modèle n° 10403 (voir image 10). L’association entre le dessinateur Charles-Louis Hettier (Paris, 1868) et Calixte Vincent (Lachapelle-Graillouse, 1876 – Paris, 1945) date de 1909. Installés depuis leur début au 43 rue des Tournelles, ils ont petit à petit grandi leurs affaires et ils vont racheter en 1929 la maison Millet de la Place des Vosges (voir image 21). Après la seconde Guerre Mondial la veuve Vincent fait tourner la société jusqu’à la revente. Une nouvelle société sera créée en 1954, qui sera clôturée en 1989. Au début des années 1990, la maison Lucien Gau rachète l’intégralité des catalogues et moules de l’ancienne maison Hettier & Vincent ainsi que ceux des Établissements Petitot après leur clôture en 2009.

Le modèle ici présenté à la vente (n° 10403, dans le catalogue du fabricant pour l’année 1930), est composé d’un cache-bélière à motifs rayonnants et bordure supérieure perlée, élément largement utilisé par Hettier et Vincent dans ses productions d’entre les deux guerres. Il est d’ailleurs proposé à la vente dans le catalogue de 1929 (voir image n° 12). Trois chaînes en bronze fondue, dites « à gorges » élément unique de la maison, permettant le passage discret des câbles électriques (voir image n° 13). La grande vasque de 45 cm de diamètre, en verre moulé-pressé dépoli blanc avec des parties polis sur la fresque supérieure, est d’une fabrication de la Verrerie des Hanots (Holophane) dont le nom « pâquerette » est donné dans un catalogue du fabricant (voir image n° 11). Des tulipes avec les mêmes décors sont assorties avec la vasque (voir la paire de lampes en vente sous la Réf. 20381). La fabrication de verrerie d’éclairage de la société Holophane, dont l’usine était située à Les Andelys (département de l’Eure), était signée sous la marque « Des Hanots », ou « Verlys », elles sont marquées assez souvent dans les moulages. Cette signature, on ne la retrouve pas systématiquement sur tous les modèles comme c’est le cas pour la vasque présentée ici. La Verrerie des Hanots, faisait partie de la société Holophane France, dont l’usine de production se trouvait aux Andelys, dans l’Eure. La signature « Des Hanots » correspondait à celle de la fabrication des verreries d’art et de décoration telle la verrerie d’éclairage, les vases, les sculptures, et la verrerie d’architecture. En 1930, Holophane France devient la Société Anonyme Holophane, société entièrement française et complètement indépendante des entités anglaises et américaines. Pour ses créations, Hettier & Vincent intégrera une multitude de verreries d’éclairage, en grande partie fabriquées aux Andelys, dont certaines seront presque en exclusivité.

Trois points lumineux à douille baïonnette culot B22 (voir image n° 9).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette).

HUBERT PETITOT : LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSE DÉPOLI BLANC

1 180,00

Réf. 10431

Hubert Petitot : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Le modèle ici à la vente, est présenté dans le catalogue du fabricant de l’année 1934, sous le numéro 420 (voir images n° 13-14), mais il est antérieur à cette date. Il a d’ailleurs était présenté à la vente durant toute la décennie des années 1930, et même au-delà sous différentes configurations dont avec un fût en bois. Le monogramme AP et PETITOT en toutes lettres, est présent sur différentes pièces de la monture. Cette dernière, est constituée d’un fût central à larges cannelures, un décor lisse et quatre rubans stylisés. Quatre bras d’appliques remontants en corne d’abondance avec ses cache-douilles à cannelures et une fin de lustre en pistils fermés d’allium. Le cache-bélière à gradins est coulissant. La verrerie est composée de quatre tulipes en forme de liserons en verre moulé-pressé dépoli blanc à douze pans avec des réserves claires. Ce modèle de tulipes, on les retrouve uniquement chez Petitot, donc c’est un modèle exclusif, fabriqué sans doute par un de ces fournisseurs habituels. Petitot utilisait pour ses luminaires des verreries de divers fabricants : Muller Frères Lunéville, Degué, Gauthier et bien d’autres. Les quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22.

La maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938), dont les monogrammes sont AP et/ou PETITOT en toutes lettres, était une des plus importants fabricants de bronzes d’éclairage d’entre les deux guerres. La société avait été créée par d’Alexandre Adolphe Petitot (Paris, 1857 – Bagnolet, 1935), doreur au 11 rue Gît-le-Coeur père d’Alexandre Hubert et d’Auguste (Paris, 1883), bronzeur et polisseur sur métaux. Au début du XXe siècle, père et fils travaillent ensemble en tant que vernisseurs sur métaux. La maison Petitot avait ses quartiers à Paris au 10, rue Vert-Bois, tout près de la Place de la République. En 1939, après le décès d’Alexandre Hubert, la maison est recréée sous la dénomination Établissements Petitot, et sera active jusqu’en 2009. Après, elle a été absorbée par la Maison Lucien Gau.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LAMPE DE TABLE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET GLOBE VERRE DÉPOLI ET DÉCORÉ

550,00

Réf. 20420

Lampe de table Art Déco en bronze argenté et globe en verre dépoli décoré. Cette lampe de table proposée ici à la vente, est constituée d’une embase ronde en bronze argenté, fondu et ciselé. Un fût tubulaire à cannelures égayé de trois ailettes qui reprennent les décors de l’embase. Une griffe à col finement ciselée de motifs végétaux. La verrerie est composée d’un globe en verre blanc dépoli et gravé au pochoir aux motifs géométriques et floraux. Cette lampe est équipée d’un câble tissu torsadé gris-argent, de sa prise et de son interrupteur. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LAMPE DE TABLE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ, MARBRE ET GLOBE EN VERRE MOULÉ DÉPOLI

490,00

Réf. 20397

Lampe de table Art Déco en bronze argenté, marbre et globe en verre moulé dépoli. Cette charmante lampe de table des années 1930 est composée d’une terrasse ronde en marbre surmontée d’une structure en bronze argenté. Un cygne trône à l’intérieur d’un anneau sur une applique en balancier qui supporte un globe en verre moulé dépoli blanc. Cette lampe est équipée de sa prise et de son interrupteur.

Un point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ « CROSSES DE FOUGÈRES » ET VERRE MOULÉ MOUCHETÉ

590,00

Réf. 10291

Lustre Art Déco en bronze argenté « crosses de fougères »et verre moulé moucheté. Une belle monture en bronze argenté avec trois lumières en appliques avec décors des crosses de fougères stylisées et une lumière centrale. Quatre coupelles à double gradins en verre moulé moucheté rose et blanc. Cache-bélière à gradins et motifs géométriques égayé d’un poignard à gradins. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un sur la coupelle centrale.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER/SCHNEIDER : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10401

Maynadier/Schneider : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est une fabrication de Pierre Maynadier entre les années 1928 et 1932. La monture, en bronze argenté, est constituée d’une pièce centrale arrondie et à facettes d’où trois tiges et branches en appliques sont imbriquées. Des décors de roses modernes stylisées égayent l’ensemble. Le cache-bélière, en triangle aux bords tronqués et graine ou poignard, est une pièce largement utilisée chez Maynadier (voir image n° 13). Le monogramme de Pierre Maynadier, MP est présent sur la bordure extérieure des éxtremités des appliques.

La verrerie est composée de quatre tulipes Schneider en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de boutons de fleurs stylisés. Toutes les tulipes sont frappées du marquage du fabricant « Schneider – France – 400 » (voir image n° 8). Il s’agit du modèle n° 400 du fabricant d’Épinay-sur-Seine.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 place des Vosges, d’un père « garçon des recettes » et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE D’APPLIQUES ART DECO DOUBLE FLAMME BRONZE ET LAITON ARGENTÉ FIN ANNÉES 1930

580,00

Réf. 40374

Paire d’appliques Art Déco double flamme en bronze et laiton argenté de la fin des années 1930. Cette élégante paire d’appliques à double flamme est une fabrication de la fin des années 1930. Les montures sont composées des platines ovales en bronze argenté. Deux bras ascendants égayés avec des décors en toupie avec des coupelles et des fûts cylindriques cannelés. Une barre d’accroche est présente à l’arrière de chaque platine. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot E14. Les ampoules ne sont jamais fournies avec les luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »