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ALFRED GAGNON : LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 190,00

Réf. 10430

Alfred Gagnon : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cet élégant lustre Art Déco en bronze argenté de la fin des années 1920, est constitué d’un fût central richement décoré aux motifs floraux stylisés et une partie centrale avec six branches en appliques descendantes aussi richement décorées. Une graine ou fin de lustre en lobe cannelé et un cache-bélière décoré sur le même thème. La signature « GAGNON » (voir image n° 14) se trouve à l’intérieur de la pièce centrale, visible uniquement quand celle-ci est démontée. La verrerie est composée de six tulipes à six pans en verre moulé-pressé dépoli à l’acide de deux côtés. Une frise florale entoure les bas des tulipes. Les six points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Louis Alfred Gagnon (Paris, 1870), fils d’un serrurier, avait fait toute sa carrière en tant que ciseleur, un des plus réputés parmi ces compères. Il s’installe tout d’abord vers 1890 dans un des ateliers de ciseleurs au 10 rue Villehardouin et il obtient en 1903 le premier prix de ciselure du prestigieux concours de la Fondation Willemsens (voir image n° 16). En 1909, il installe ses ateliers au 10 – 13 Passage du Chantier où il va développer son activité dans la fabrication et la conception de bronzes d’art et d’éclairage. Il va collaborer dès la fin des années 1920 avec le dessinateur et décorateur Georges Dunaime qui signera des nombreux appareils d’éclairage édités par Alfred Gagnon et son fils Paul (voir image n° 15). En 1929, Alfred Gagnon fait une cession du fonds de commerce en faveur de son fils Paul qui signera ses bronzes « P. Gagnon » tout au long de la décennie 1930.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

EMILE DOMAINE/MODEL-VERDUN, LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 350,00

Réf. 10366

Émile Domaine/Model-Verdun, lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze argenté richement décorée sur le thème végétal, et frappée sur plusieurs pièces avec le monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. Cette monture est constituée de quatre tiges-branches à sections rectangulaires terminant en appliques, décorées d’un motif de crosses de fougère et quatre poignards descendent. Quatre médaillons aux bordures perlés, relient les branches à un cerclage central. Un chapeau et une pigne sur la coupelle centrale font office de fin de lustre. Le cache-bélière très richement décoré, reprend quatre palmettes aux bords perlés très utilisés dans les montages de ses luminaires.

Le fabricant parisien est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11e arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association, « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leurs réalisations. Puis Domaine reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui sera reprise en 1930 sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en en août 1937. Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La verrerie est composée de cinq coupelles en verre moulé-pressé aux décors de quatre grandes fleurs de pavot. Cette verrerie, rarement signée quand il s’agit des coupelles ou des tulipes, est une production de Maurice Model et la Cristallerie de Verdun. La production de Maurice Model, est très caractérisée par l’utilisation des motifs floraux et une finition du verre dépoli à l’acide qui lui donne un grain très fin avec des reflets satinés.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

ETS L. ELIOT-VERRERIE DES HANOTS : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 190,00

Réf. 10410

Anciens Établissements L. Eliot-Verrerie des Hanots : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est une fabrication des Anciens Établissements Louis Eliot dont le siège et les importants ateliers se situaient à Paris entre les numéros 19 et 25 du passage Charles-Dallery dans le 11e arrondissement. La monture est constituée d’une pièce centrale à trois bras d’appliques richement décorés sur un thème floral stylisé. Un fût central à facettes et un cache-bélière aussi richement décoré sur le thème floral stylisé. Chaque douille présente les caches-douilles spécifiques des luminaires de cette maison. D’autres pièces de ce lustre sont aussi employées maintes fois par le fabricant dans ses luminaires comme c’est le cas du cache-bélière et de la boule de raccord. Les luminaires de l’ancienne maison Eliot, ont aussi la particularité de présenter assez souvent un manque de conduit (tiges) creux pour passer les câbles dans les branches. Un acheminement avec des guides est toujours présent. Le monogramme utilisé par Louis Eliot était un « E », monogramme repris par ses successeurs. Ils ne sont pas toujours visibles dans tous ses luminaires.

La verrerie est composée de quatre tulipes en verre moulé-pressé dépoli blanc, jamais marqués de son fabricant, mais qui correspondent à la fabrication de la Verrerie des Hanots (Holophane), dont le nom « pâquerette » est donné dans un catalogue du fabricant (voir images n° 15 et 16). Une vasque avec les mêmes décors est assortie avec ces tulipes. La fabrication de verrerie d’éclairage de la société Holophane, dont l’usine était située à Les Andelys (département de l’Eure), était signée sous la marque « Des Hanots », elles sont marquées assez souvent dans les moulages. Cette signature, on ne la retrouve pas systématiquement sur tous les modèles comme c’est le cas pour les tulipes ici présentées.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Louis Eliot (Paris, 1862-1930), fils d’un marchand de vin parisien, commence son activité professionnelle en tant que négociant. À la fin du XIXe siècle, un peu avant 1898, Eliot reprend les anciennes maisons réunies « Lallier & Octrue » et « J. Sevestre & Cie », manufacture d’appareils d’éclairage et de chauffage par le gaz située au 11 Passage Charles-Dallery. Avec les succès et les différents prix obtenus dans divers salons, en 1905, Eliot agrandit son entreprise et devient fournisseur officiel de la ville de Paris. En 1922, Eliot vend son entreprise, tout en gardant une partie des actions. C’est alors qui naît la Société Anonyme des Anciens Établissements L. Eliot, appareils de chauffage et d’éclairage dont Louis Eliot faisait partie de l’administration. En 1929, l’entreprise fait faillite et le fonds de commerce de la manufacture va être mis en vente aux enchères publiques. Cependant, la société continue d’exister jusqu’à sa liquidation en décembre 1932. En 1935, elle figure encore, à la même adresse, dans « L’Annuaire Industriel ».

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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G. VILBERT, LUSTRE ART DÉCO FIN ANNÉES 1920 BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10298

G. Vilbert, lustre Art déco de la fin des années 1920 en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente est une production de la fabrique de lustrerie Georges Vilbert dont le monogramme du fabricant, à savoir GV, se retrouve sur plusieurs parties de la monture en bronze argenté (voir image n° 13). Cette dernière est composée d’une partie centrale à trois bras d’appliques richement décorée sur le thème floral et végétal. Les trois bras d’appliques sont en forme de feuilles. Trois tiges décorées sur le même thème relient au cache-bélière avec les mêmes décors que la partie centrale. La verrerie est composée de trous tulipes en verre moulé-pressé dépoli blanc en cascade sur trois niveaux, égayée d’une frise intermédiaire avec des décors végétaux. Cette monture, on la retrouve dans un ancien catalogue des grands magasins « Au Printemps » de 1927, avec l’utilisation de la même partie centrale, mais avec un changement, en utilisant des chaînes et un cache-bélière différent (voir image n° 14). Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Charles Georges Vilbert (Amiens, 1877 – Nogent-sur-Marne, 1948), était un fabricant de bronzes d’éclairage arrivé tardivement dans le métier. Après une longue carrière d’instituteur public en région parisienne. Parallelement à son travail d’instituteur, Vilbert sera accepté en 1909 comme élève l’école de céramique annexée à la manufacture nationale de Sèvres. On le retrouve ensuite, en 1913, comme chef d’institution libre à Fontenay-sous-Bois. Ce n’est qu’en 1923, à l’âge de 57 ans, que Vilbert change radicalement de métier en achetant les anciens établissements Alphonse Krempff, situés au 72 rue Amelot où il partagera une partie du siège avec la fabrique de chaînes Lebreton & Usdin, fournisseur chez des nombreux fabricants de luminaires dont la fille Lebreton était la femme de Krempff (voir images n° 15-18). La fabrique Vilbert connaîtra un important essor, grâce, entre autres, aux talents artistiques de l’ancien élève de la manufacture de Sèvres. Hormis les traditionnels éclairages, Vilbert va à suivre avec intelligence et bon goût les courants plus modernes dans la fabrication d’éclairages. La société restera active au moins jusqu’en 1941. Après la seconde guerre, il retrouve sa première vocation et il sera directeur d’institution jusqu’à sa mort en 1948.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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H. FOURNET/SCHNEIDER LUSTRE ART DÉCO BRONZE NICHKEL-ARGENT ET PÂTE DE VERRE

Réf. 10412

H. Fournet/Schneider : lustre Art Déco en bronze nickel-argent et pâte de verre. Cet élégant et simple lustre est une fabrication des Établissement Hippolyte Fournet à Lyon dont on le retrouve dans le catalogue de 1930 du fabricant sous la référence 1285 (voir image n° 11). Il est composé d’une monture en bronze nickel-argent avec une partie centrale à trois bras d’appliques aux motifs géométriques et trois cache-douilles à godrons modernes. Trois tiges tubulaires relient cette partie centrale au cache-bélière aux décors floraux. La verrerie est composée de trois coupelles en pâte de verre moucheté blanche de la verrerie Schneider. Toutes les coupelles sont griffées de la marque du fabricant et très difficiles à prendre en photo. Les trois points lumineux sont à douille baïonnette, culot B22.

Eugène Hippolyte Fournet (Joyeuse, 1876), fils de cultivateurs de l’Ardèche, quitte sa terre natale à la fin du XIXe siècle pour s’installer à Lyon en tant que clerc d’huissier, puis il devient employé du commerce. Il va créer sa société H. Fournet en 1919, au 61 Cours de la Liberté à Lyon, une entreprise dédiée à l’appareillage électrique. Il va développer tout de suite la fabrication et vente d’appareils d’éclairage en fer forgé, souvent estampillés de la marque de fabrique déposée « Le Fer Forgé H.F ». En 1929, la société, cette fois-ci en responsabilité limitée, devient les Établissement H. Fournet avec l’entrée des associés Louis Vallet et Adrien Capelle. La société sera transférée tout d’abord au 35 rue de la Part-Dieu, puis elle s’agrandit en installant des nouveaux locaux au 4 et 6 de la même rue. L’atelier sera situé au 11 route de Vienne. En 1930, un magasin d’exposition est ouvert au 34 rue Servient (voir images n° 12 et 13). Dès l’année 1930, les Établissements H. Fournet développent la fabrication des luminaires en bronze. Spécialisés dans la ferronnerie d’art, Fournet, selon ses propres mots, la société développera la fabrication du bronze « avec la même technique, le même soin d’exécution que dans le fer forgé, ce qui nous a permis de prendre sur le marché, une place marquée. » En 1930, Gaumont va filmer le travail du fer et du verre des Établissements Fournet à Lyon. En 1937, Fournet participe avec un groupe de fabricants de bronzes lyonnais, à l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, organisé à Paris. Hippolyte Fournet restera dans la société jusqu’en 1938, et la société deviendra Anciens Établissements H. Fournet, dirigé par le lyonnais Henri Rouvière. La société continuera au-delà de l’année 1954 par la famille Rouvière sous une autre forme.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

HUBERT PETITOT : LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSE DÉPOLI BLANC

1 180,00

Réf. 10431

Hubert Petitot : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Le modèle ici à la vente, est présenté dans le catalogue du fabricant de l’année 1934, sous le numéro 420 (voir images n° 13-14), mais il est antérieur à cette date. Il a d’ailleurs était présenté à la vente durant toute la décennie des années 1930, et même au-delà sous différentes configurations dont avec un fût en bois. Le monogramme AP et PETITOT en toutes lettres, est présent sur différentes pièces de la monture. Cette dernière, est constituée d’un fût central à larges cannelures, un décor lisse et quatre rubans stylisés. Quatre bras d’appliques remontants en corne d’abondance avec ses cache-douilles à cannelures et une fin de lustre en pistils fermés d’allium. Le cache-bélière à gradins est coulissant. La verrerie est composée de quatre tulipes en forme de liserons en verre moulé-pressé dépoli blanc à douze pans avec des réserves claires. Ce modèle de tulipes, on les retrouve uniquement chez Petitot, donc c’est un modèle exclusif, fabriqué sans doute par un de ces fournisseurs habituels. Petitot utilisait pour ses luminaires des verreries de divers fabricants : Muller Frères Lunéville, Degué, Gauthier et bien d’autres. Les quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22.

La maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938), dont les monogrammes sont AP et/ou PETITOT en toutes lettres, était une des plus importants fabricants de bronzes d’éclairage d’entre les deux guerres. La société avait été créée par d’Alexandre Adolphe Petitot (Paris, 1857 – Bagnolet, 1935), doreur au 11 rue Gît-le-Coeur père d’Alexandre Hubert et d’Auguste (Paris, 1883), bronzeur et polisseur sur métaux. Au début du XXe siècle, père et fils travaillent ensemble en tant que vernisseurs sur métaux. La maison Petitot avait ses quartiers à Paris au 10, rue Vert-Bois, tout près de la Place de la République. En 1939, après le décès d’Alexandre Hubert, la maison est recréée sous la dénomination Établissements Petitot, et sera active jusqu’en 2009. Après, elle a été absorbée par la Maison Lucien Gau.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO CHARLES BOULANGER-DEGUÉ BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

990,00

Réf. 10350

Lustre Art Déco Charles Boulanger et Degué en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture moderne en bronze argenté composée d’une partie centrale à six pans sur laquelle six branches en appliques diffusent la lumière. Une tige centrale aussi à six pans et un cache-bélière dans le même esprit. À la fin de chaque bras d’applique des cache-douilles à six pans en bronze, très caractéristiques des Établissements Charles Boulanger. Six tulipes Degué en verre moulé-pressé rose poudré ou « Rosaline » avec des reserves claires, qui ne sont jamais signées. Seules les vasques correspondantes au même modèle sont signées, elles correspondent aux dernières créations sorties de la Cristallerie de Compiègne. Les six points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Charles Boulanger (Paris, 1856 – 1923) fut un des principaux fabricants parisiens d’appareils d’éclairage. Il créa d’abord une société en nom collectif en 1897 sous le nom « Boulanger et Roux, fabrique d’appareils d’éclairage pour le gaz et l’électricité » au 25 rue Notre-Dame-de-Nazareth, reprise d’une maison fondée en 1876. Puis il se sépare de Roux au tout début du XXème siècle et devient Charles Boulanger et Cie au 54 rue de Sévigné. Une société en commandite simple est créée en 1912 avec la même raison sociale. Les adresses 1 & 3 rue du Parc Royal est prise ensuite en se rajoutant à celle de la rue de Sévigné. À la mort de Charles Boulanger en 1923, sa veuve Augustine, née Godu prend la tête de la société. Puis tour à tour, la société sera dirigée par sa fille René Vartanian et son fils Charles Léon Louis (1895-1945) monteur en bronze.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO ETS GILLES EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE PRESSÉ DÉPOLI ET TAILLÉ

Réf. 10399

Lustre Art Déco des Établissements Gilles en bronze argenté et verre dépoli taillé. Le lustre proposé ici à la vente apparaît dans le catalogue de 1929 du fabricant parisien Paul Gilles sous la référence n° 332 (voir images n° 15 et 16). Il est composé d’une monture en bronze argenté à trois bras d’appliques en volutes, égayés des motifs floraux stylisés, autour d’une partie centrale à godrons et une graine en guise de fin de lustre. Un fût central à cannelures avec une enfilade au milieu. Le cache-bélière est en demi-sphère à godrons modernes. La verrerie est composée de trois tulipes à six pans en verre pressé dépoli et taillé aux motifs rayonnants. Ces tulipes, Gilles va les utiliser maintes fois pour garnir ses luminaires et dont on les retrouve sur d’autres modèles de lustres dans le même catalogue. Les trois points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Paul Joseph Gilles (Dinan, 1898 – Chaumont-sur-Tharonne, 1977), fils d’un industriel tanneur, avait commencé son activité comme ajusteur mécanicien. Il va créer, au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, sa manufacture de bronzes d’éclairage au 27 rue Esquirol, loin des traditionnels quartiers parisiens où se concentraient les bronziers. À cette adresse, Gilles va concentrer son usine, ces bureaux et son magasin d’exposition. Il va produire durant toute sa carrière des luminaires de grande qualité, tant pour leurs esthétiques que pour leurs réalisations. Les affaires florissantes, une nouvelle société fut créée en 1929, avec le concours de son père Paul Désiré Gilles (Fougères, 1868), et son jeune frère Raymond Vincent Gilles (1900-1977), anciennement monteur en bronze à Montreuil. Les Établissements Gilles étaient alors une société à responsabilité limitée pour l’exploitation d’un établissement industriel et commercial de fabrication et de vente de bronzes d’éclairage et dont Gilles mis à la gérance son père. En décembre 1931, la société est transférée à Montreuil-sous-Bois au 27 rue des Messiers. Entre 1937 et 1938, le père, Paul Désiré, vends ses parts de la société aux deux fils et quitte la gérance. On ne sait pas si les Établissements Gilles ont survécu après le conflit de 1939-1945.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MAYNADIER/DEGUÉ: GRAND LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf.10400

Maynadier/Degué : grand lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, c’est une réalisation de Pierre Maynadier présent dans le catalogue du fabricant de l’année 1930, modèle 392 (voir image 13). Il est dans sa même configuration d’origine. Une monture en bronze argenté composée de quatre bras d’appliques aux motifs géométriques avec leurs griffes, élément très utilisé de sa production. Quatre tiges de suspension à section carré, égayées des décors géométriques. Un cache-bélière carré avec les mêmes motifs géométriques et une graine ou poignard très utilisé par le fabricant. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP », est présent dans certaines pièces du lustre.

La verrerie est composée d’une vasque-obus en pyramide renversé en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques. Quatre tulipes assorties à la vasque complètent l’ensemble. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, produite dans les Cristalleries de Compiègne, lesquelles on retrouve dans un catalogue du fabricant sous le numéro de modèle 553 pour la vasque et 519 pour les tulipes (voir images n° 14 à 17). Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement un marquage de fabrication.

Cinq points lumineux à douilles baïonnette culot B22, dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER/SCHNEIDER : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10401

Maynadier/Schneider : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est une fabrication de Pierre Maynadier entre les années 1928 et 1932. La monture, en bronze argenté, est constituée d’une pièce centrale arrondie et à facettes d’où trois tiges et branches en appliques sont imbriquées. Des décors de roses modernes stylisées égayent l’ensemble. Le cache-bélière, en triangle aux bords tronqués et graine ou poignard, est une pièce largement utilisée chez Maynadier (voir image n° 13). Le monogramme de Pierre Maynadier, MP est présent sur la bordure extérieure des éxtremités des appliques.

La verrerie est composée de quatre tulipes Schneider en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de boutons de fleurs stylisés. Toutes les tulipes sont frappées du marquage du fabricant « Schneider – France – 400 » (voir image n° 8). Il s’agit du modèle n° 400 du fabricant d’Épinay-sur-Seine.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 place des Vosges, d’un père « garçon des recettes » et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »