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LOUIS GAGNON : APPLIQUE DOUBLE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE SATINÉ

470,00

Réf. 40359

Louis Gagnon : applique double Art Déco en bronze argenté et verre satiné. Cette élégante applique double en bronze argenté de la fin des années 1920, est constitué d’une platine en forme de vase au bouquet de roses modernes. Deux bras remontants à section carrée avec leurs coupelles cache-douilles à godrons bas. Une barre d’accrochage est présente à l’arrière de la platine ainsi que la signature « GAGNON » (voir image n° 10). La verrerie est composée de deux fines tulipes en verre moulé dépoli satiné blanc. Gagnon garnissait souvent ses luminaires de ces années-là avec de la verrerie à simple dépoli (voir image n° 13). Les deux points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Louis Alfred Gagnon (Paris, 1870), fils d’un serrurier, avait fait toute sa carrière en tant que ciseleur, un des plus réputés parmi ces compères. Il s’installe tout d’abord vers 1890 dans un des ateliers de ciseleurs au 10 rue Villehardouin et il obtient en 1903 le premier prix de ciselure du prestigieux concours de la Fondation Willemsens (voir image n° 12). En 1909, il installe ses ateliers au 10 – 13 Passage du Chantier où il va développer son activité dans la fabrication et la conception de bronzes d’art et d’éclairage. Il va collaborer dès la fin des années 1920 avec le dessinateur et décorateur Georges Dunaime qui signera des nombreux appareils d’éclairage édités par Alfred Gagnon et son fils Paul (voir image n° 11). En 1929, Alfred Gagnon fait une cession du fonds de commerce en faveur de son fils Paul qui signera ses bronzes « P. Gagnon » tout au long de la décennie 1930.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ET BOIS DE HÊTRE

Réf. 10162

Lustre Art Déco en bronze, bois de hêtre vernis et verre moulé et gravé. La structure centrale est en bois tourné à gradins vers la partie haute et ornementée de quatre pièces en bronze vieil argent. Dans la partie inférieure, en forme de boule tourné, quatre branches en bronze vieil argent aux formes voluptueuses et un pignon en guise de fin de lustre. Quatre coupelles roses en verre moulé dépoli où des étoiles de David sont taillées à la roue. Les chaînes et le cache-bélière sont en laiton nickelé. Les quatre point lumineux sont à douille baïonnette B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO LÉON BONVOISIN BRONZE ARGETÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10346

Lustre Art Déco Léon Bonvoisin bronze argenté et verre moulé-pressé. Belle monture en bronze argenté de la maison Léon Bonvoisin. Elle est composée d’une pièce centrale circulaire en bronze ciselé avec de volutes est des motifs floraux. Six bras en appliques aux motifs jets d’eaux. Six tiges rectangulaires et un cache-bélière richement décoré. Le monogramme de la maison Léon Bonvoisin « LB » est présent sur chaque élément du lustre (voir image n° 16). La verrerie est composée d’une petite vasque centrale en verre dépoli blanc et six tulipes en verre moulé-pressé blanc a six pans et une frise base aux motifs floraux. Les sept points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont six en appliques et un dans la coupelle centrale.

La maison Mizery et Bonvoisin fut créée en 1893 par Breton et Fils au 28 rue de Lyon. En 1899 elle est rachetée par Jules Mizery qui s’installe après dans une nouvelle adresse au 25 rue Amelot. La société fabriquait de l’appareillage électrique ainsi que des bronzes d’éclairage. Le mariage en 1904 de la fille Mizery, Thérèse Juliette avec Léon Etienne Bonvoisin (1878-1946), employé de commerce fait rentrer ce dernier dans la famille du fabricant d’appareillage électrique avec qui il va s’associer en 1913 pour créer une nouvelle société en nom collectif : Mizery et Bonvoisin. La maison s’agrandi et elle ouvre en 1919 des locaux au 35 boulevard Richard Lenoir et une usine à Vincennes. Une dissolution de la société Mizery et Bonvoisin est appliquée en 1921 et désormais Léon Bonvoisin succède à son beau-père. Bonvoisin fût le maire de Vincennes entre 1929 et 1944. Membre de la Légion d’Honneur il fut aussi trésorier de la Chambre Syndicale des Fabricants des Bronzes et président du Syndicat des Constructeurs d’appareillage Électrique et de matériel électrique. Pour la fabrication de ses appareils d’éclairage, Bonvoisin fait appel souvent à différents créateurs et décorateurs d’entre les deux guerres tels Georges Chevalier, Jacob et Georges Dunaime avec ce dernier il obtient le diplôme d’Honneur à l’Exposition des Arts Décoratives de 1925. Son fils Pierre Bonvoisin avait signé une bonne partie des créations de la maison Bonvoisin. Lors de la rénovation de l’Hôtel de Ville de Vincennes entre 1932 et 1935, Bonvoisin se charge de la partie luminaires. En 1937 la société rencontre des difficultés de trésorerie mais elle sera recréée en 1938 sous la dénomination Établissement Bonvoisin S. A.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO LÉON HUGUE BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

Réf. 10332

Lustre Art Déco Léon Hugue en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Belle monture en bronze argenté de la maison Léon Hugue de la fin des années 1920. Elle est constituée d’une partie centrale avec six bras en appliques finement ciselés sur le thème de la rose moderne, avec ses cache-douilles à godrons (voir photo n° 17) très typiques de la production de Léon Hugue. Six branches égayées des bagues cylindriques à godrons et un cache-bélière aux bords drapés avec son petit poignard. La verrerie est composée d’une petite vasque centrale à deux gradins en verre moulé-pressé dépoli blanc, puis six tulipes dites « mignonnettes » à six pans en verre moulé dépoli blanc. La monture est frappée du monogramme de Léon Hugue « H L », suivie du numéro de la pièce (voir photos n° 13 et n° 14). Sept points lumineux à douilles baïonnette culot B22 dont six en appliques et un dans la vasque centrale.

Léon Auguste Hugue (Paris, 1878 – Clichy-la-Garenne, 1970) avait commencé sa carrière comme monteur en bronze. En 1907 il crée sa fabrique de bronzes d’éclairage au 14 rue Pierre Levée (voir photo n° 19). En 1913, il va créer une nouvelle société en commandite simple « L. Hugue, fabrique de bronzes et d’appareils d’éclairage » au numéro 10 de la même rue Pierre Levée. La société grandira et vers 1925 il va créer une usine au 68 rue des Rondeaux où il travaille avec l’aide de son fils Maurice Léon, monteur en bronze (voir photo n° 18). À l’Exposition Française de Madrid en 1927 il obtiendra le diplôme Médaille d’or au même titre que Francis Hubens. Étrangement, en 1932, Léon Hugue vendra sa société à Charles frères pour lui racheter deux ans plus tard en 1934 seulement l’usine du 68 rue des Rondeaux. À la mort de sa troisième épouse Marie-Félicie Foussard en 1938 (il aura au total quatre mariages), Léon Hugue doit acheter les parts de son épouse héritées par sa petite-fille Claudine-Jeanne Ranc, aussi petite-fille d’un autre grand fabricant de bronzes d’éclairage : Charles Ranc. Sa société sera active au moins jusqu’au début de la Deuxième Guerre Mondial. Léon Hugue décède à Clichy-la Garenne à l’aube de ces 92 ans.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE DES LAMPES OISEAUX BORIS LACROIX BRONZE CUIVRÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

1 500,00

Réf. 20333

Paire de lampes bout de table oiseaux Boris Lacroix (1902-1984), en bronze cuivré et verre dépoli blanc. Cette paire de lampes dites « bout de table » en bronze cuivré aux têtes d’oiseaux (Faisans dorés ou Oiseaux de Paradis) font partie d’une série créée par Boris Lacroix dont on parviens à retrouver des lustres et des appliques avec l’utilisation des mêmes volatiles (voir image n° 12). On soupçonne que cette série soit éditée par les ateliers de Petitot pour la partie bronze et les Établissements Jean Gauthier pour ce qui est le verre moulé-pressé. La paire de lampes ici présentée, est accompagnée de fausses bougies ou fuseaux en verre dépoli blanc. Un interrupteur poussoir à l’arrière de chaque lampe. Électricité refaite à neuf avec câble torsadé tissu vieux or. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot E14.

Boris Jean Lacroix, selon son acte de naissance, était né à Paris, le 18 mars 1902, fils de l’artiste dramatique Jeanne Lacroix et d’un père « non dénommé ». La rumeur dit, sans aucune preuve, qu’il était le fils illégitime du grand-duc de Russie Boris Vladimirovitch (1877-1943). Récemment, lors de mes recherches, je suis tombé sur un petit article publié dans le journal « Le Petit bleu de Paris » du 22 mai 1930, p. 3 (voir image n° 13) où il est question du grand-duc de Russie Boris et d’un certain Jean-Boris Lacroix, son fils adoptif. Les dates sont concordantes et il fait penser que il existait bien cette relation là entre les deux personnes. L’altération de l’ordre des prénoms est peut être sans doute lié à une erreur du journaliste.

Boris Jean Lacroix, sans formation spécialisée, devient au fil des années un des décorateurs français les plus recherchés dans tous les domaines. Après avoir passé quatorze ans dans la maison de couture de Madeleine Vionnet, il se met à son compte et commence à décorer des intérieurs, à dessiner des luminaires, des papiers peints, des tissus et à illustrer des livres. En ce qui concerne les luminaires, il a était très souvent édité par les Établissements Damon (Alfred et Jean) du 13 rue Verniquet, Paris 17. En septembre 1940, Boris Lacroix se réfugie tout d’abord près de Castelnaudary où il essaiera sans beaucoup de résultat de trouver du travail comme décorateur. Il s’installe alors à Lyon, 35 rue Franklin est assure le contact entre les artistes de deux zones. Maurice Dufrène, nouveau président de la Société des Artistes Décorateurs, lui confie la représentation de la Société en zone libre. Boris Lacroix fût membre très actif de la S.A.D., de l’Association Française des Eclairagistes, de la Union des Artistes Modernes et de l’Union des Artistes Décorateurs d’Ensembles. Il décède à Paris le 3 mars 1984 dans son appartement parisien du 191 rue d’Alésia.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »