Description
Alfred Gagnon : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cet élégant lustre Art Déco en bronze argenté de la fin des années 1920, est constitué d’un fût central richement décoré aux motifs floraux stylisés et une partie centrale avec six branches en appliques descendantes aussi richement décorées. Une graine ou fin de lustre en lobe cannelé et un cache-bélière décoré sur le même thème. La signature « GAGNON » (voir image n° 14) se trouve à l’intérieur de la pièce centrale, visible uniquement quand celle-ci est démontée. La verrerie est composée de six tulipes à six pans en verre moulé-pressé dépoli à l’acide de deux côtés. Une frise florale entoure les bas des tulipes. Les six points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.
Louis Alfred Gagnon (Paris, 1870), fils d’un serrurier, avait fait toute sa carrière en tant que ciseleur, un des plus réputés parmi ces compères. Il s’installe tout d’abord vers 1890 dans un des ateliers de ciseleurs au 10 rue Villehardouin et il obtient en 1903 le premier prix de ciselure du prestigieux concours de la Fondation Willemsens (voir image n° 16). En 1909, il installe ses ateliers au 10 – 13 Passage du Chantier où il va développer son activité dans la fabrication et la conception de bronzes d’art et d’éclairage. Il va collaborer dès la fin des années 1920 avec le dessinateur et décorateur Georges Dunaime qui signera des nombreux appareils d’éclairage édités par Alfred Gagnon et son fils Paul (voir image n° 15). En 1929, Alfred Gagnon fait une cession du fonds de commerce en faveur de son fils Paul qui signera ses bronzes « P. Gagnon » tout au long de la décennie 1930.
« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »