GRAND LUSTRE ART DÉCO H. MOUYNET – SCHNEIDER BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Grand lustre Art Déco d’Henri Mouynet – Schneider en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente est d’une production de la fin des années 1920 ou le début des années 1930 de la maison Vve. Mouynet & fils dont Henri Mouynet était à la tête de la société après le décès de sont père. Il se compose d’une monture en bronze argenté sur le thème floral avec un cerclage en laiton repoussé et quatre branches en appliques aux décors floraux stylisés. Quatre tiges regroupées par un pourtour carré en bronze aux décors de feuilles. Le cache-bélière en bronze est richement décoré d’une orée florale autour d’une pointe à godrons. Plusieurs éléments de la monture dont les branches en appliques et le cache-bélière, sont frappés du monogramme M M correspondant à Marius Mouynet, fondateur de la maison (voir image 15). La verrerie est composée d’une vasque centrale et quatre tulipes en verre moulé-pressé aux motifs géométriques et floraux. La vasque et les quatre tulipes sont signés H. Mouynet (voir image 14) et fabriqués par la maison Schneider d’Épinay-sur-Seine. En effet, on trouve souvent ce modèle de verrerie avec la signature Mouynet mais il n’était pas pour autant un modèle exclusif. Mouynet comme la plupart de fabricants d’appareils d’éclairage faisaient appel aux différents fabricants de verrerie pour garnir ces productions en bronze ou en fer forgé. Il est utile de préciser qu’une verrerie signé par un fabricant d’appareils d’éclairage ne signifie pas que il soit le fabricant de cette verrerie puisqu’il n’était pas un verrier mais un bronzier ou ferronnier. Une verrerie signée ne désigne pas forcement le fabricant de l’appareil d’éclairage, arrêtons de faire l’amalgame. Cinq points lumineux à douilles baïonnette culot B22 dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

La maison Mouynet a été fondée en 1892 par Pierre Antony Marius Mouynet (Sète, 15 août 1853- Paris, 12 juin 1923), qui était tout d’abord un négociant voyageur (voir image 16 et 17). La première adresse professionnelle parisienne de Marius Mouynet était aux numéros 74-76 rue Amelot comme fabricant des bronzes d’éclairage. A la mort de son fondateur, son fils Henry Mouynet (Paris, 9 novembre 1885 – Cannes, 19 février 1969) reprend l’affaire familiale. Henry, avait obtenu en juillet 1907, le Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole des Arts et Manufactures de Paris. La société reprise par Henri s’appellera par la suite Mouynet et Fils et continuera l’affaire commencé par le père à la même adresse jusqu’en 1926 en rajoutant à son activité la fabrication d’appareils d’éclairage : gaz, électricité et pétrole. Aux débuts des années 1920, Henri Mouynet et son épouse divorcée Jeanne Roche achètent un terrain à M. Orlin situé au 11 rue Etienne Marcel prolongée (aujourd’hui 5, rue Roger Verlomme 75003) et construisent en deux étapes la future nouvelle adresse du siège de la société. La activité continuera tout au long de la décennie jusqu’en janvier 1932 ou la veuve Mme Marius Mouynet et son fils Henri créeront entre eux une Société a responsabilité limitée d’un capital social de 640 000 francs pour la vente de tous appareils d’éclairage à gaz, d’électricité et de pétrole. Le siège social est fixé au numéro 11 rue Etienne Marcel prolongée et la durée de la Société est fixée à 20 ans à partir rétroactivement du 1 octobre 1931. Son seul et unique gérant sera Henry Mouynet à qui sa veuve mère lui donne les plans pouvoirs ; la société s’appellera alors Veuve Mouynet et Fils. Les premières difficultés financières commencent en 1933 et le siège de la société est transféré au 21 rue Mercœur. Henry Mouynet, à causes des emprunts hypothécaires qu’il ne peut pas rembourser dans les conditions prévues au Crédit Foncier de France. Il en résulte une « vente sur saisie immobilière » à la ‘Chambre des Criées’. Dans une « folle enchère », en 1937, l’immeuble revient par adjudication à M. Chaïm, dit Henri Markhbein (Rowno,1891), juif né en Russie et naturalisé français qui était un important marchant d’articles d’éclairage et de verrerie. Plus tard le siège de la Société Veuve Mouynet et Fils sera transféré au 38 rue d’Alsace à Courbevoie où elle sera déclarée en faillite en avril 1938 puis liquidée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Description

Grand lustre Art Déco d’Henri Mouynet – Schneider en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente est d’une production de la fin des années 1920 ou le début des années 1930 de la maison Vve. Mouynet & fils dont Henri Mouynet était à la tête de la société après le décès de sont père. Il se compose d’une monture en bronze argenté sur le thème floral avec un cerclage en laiton repoussé et quatre branches en appliques aux décors floraux stylisés. Quatre tiges regroupées par un pourtour carré en bronze aux décors de feuilles. Le cache-bélière en bronze est richement décoré d’une orée florale autour d’une pointe à godrons. Plusieurs éléments de la monture dont les branches en appliques et le cache-bélière, sont frappés du monogramme M M correspondant à Marius Mouynet, fondateur de la maison (voir image 15). La verrerie est composée d’une vasque centrale et quatre tulipes en verre moulé-pressé aux motifs géométriques et floraux. La vasque et les quatre tulipes sont signés H. Mouynet (voir image 14) et fabriqués par la maison Schneider d’Épinay-sur-Seine. En effet, on trouve souvent ce modèle de verrerie avec la signature Mouynet mais il n’était pas pour autant un modèle exclusif. Mouynet comme la plupart de fabricants d’appareils d’éclairage faisaient appel aux différents fabricants de verrerie pour garnir ces productions en bronze ou en fer forgé. Il est utile de préciser qu’une verrerie signé par un fabricant d’appareils d’éclairage ne signifie pas que il soit le fabricant de cette verrerie puisqu’il n’était pas un verrier mais un bronzier ou ferronnier. Une verrerie signée ne désigne pas forcement le fabricant de l’appareil d’éclairage, arrêtons de faire l’amalgame. Cinq points lumineux à douilles baïonnette culot B22 dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

La maison Mouynet a été fondée en 1892 par Pierre Antony Marius Mouynet (Sète, 15 août 1853- Paris, 12 juin 1923), qui était tout d’abord un négociant voyageur (voir image 16 et 17). La première adresse professionnelle parisienne de Marius Mouynet était aux numéros 74-76 rue Amelot comme fabricant des bronzes d’éclairage. A la mort de son fondateur, son fils Henry Mouynet (Paris, 9 novembre 1885 – Cannes, 19 février 1969) reprend l’affaire familiale. Henry, avait obtenu en juillet 1907, le Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole des Arts et Manufactures de Paris. La société reprise par Henri s’appellera par la suite Mouynet et Fils et continuera l’affaire commencé par le père à la même adresse jusqu’en 1926 en rajoutant à son activité la fabrication d’appareils d’éclairage : gaz, électricité et pétrole. Aux débuts des années 1920, Henri Mouynet et son épouse divorcée Jeanne Roche achètent un terrain à M. Orlin situé au 11 rue Etienne Marcel prolongée (aujourd’hui 5, rue Roger Verlomme 75003) et construisent en deux étapes la future nouvelle adresse du siège de la société. La activité continuera tout au long de la décennie jusqu’en janvier 1932 ou la veuve Mme Marius Mouynet et son fils Henri créeront entre eux une Société a responsabilité limitée d’un capital social de 640 000 francs pour la vente de tous appareils d’éclairage à gaz, d’électricité et de pétrole. Le siège social est fixé au numéro 11 rue Etienne Marcel prolongée et la durée de la Société est fixée à 20 ans à partir rétroactivement du 1 octobre 1931. Son seul et unique gérant sera Henry Mouynet à qui sa veuve mère lui donne les plans pouvoirs ; la société s’appellera alors Veuve Mouynet et Fils. Les premières difficultés financières commencent en 1933 et le siège de la société est transféré au 21 rue Mercœur. Henry Mouynet, à causes des emprunts hypothécaires qu’il ne peut pas rembourser dans les conditions prévues au Crédit Foncier de France. Il en résulte une « vente sur saisie immobilière » à la ‘Chambre des Criées’. Dans une « folle enchère », en 1937, l’immeuble revient par adjudication à M. Chaïm, dit Henri Markhbein (Rowno,1891), juif né en Russie et naturalisé français qui était un important marchant d’articles d’éclairage et de verrerie. Plus tard le siège de la Société Veuve Mouynet et Fils sera transféré au 38 rue d’Alsace à Courbevoie où elle sera déclarée en faillite en avril 1938 puis liquidée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Informations complémentaires

Poids 7,700 kg
Dimensions 94 × 66 cm
Référence

10337