LAMPE VEILLEUSE OTARIE DE GEORGES BENOÎT, 1927, EN BRONZE, MARBRE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ CRAQUELÉ

Description

Réf. 20314

Lampe veilleuse Otarie de Georges Benoît, 1927, en  bronze, marbre et verre moulé-pressé craquelé. Eugène Georges Ferdinand BENOÎT (Paris, 1896 – 1978), était le fils d’un ciseleur en bronze et d’une ménagère. Georges Benoît avait commencé sa vie professionnelle, comme son père, en tant que ciseleur. Durant la période de la Guerre de 14-18, il sera affecté successivement dans différents régiments d’artillerie lourde et d’infanterie avant d’être classé par la Commission de Reforme d’Orléans, en 1916, dans un service auxiliaire pour « perte de la vision de l’œil gauche ». Après la fin de la guerre il épouse Marie Durbize et ils s’installent au 10 rue Labat dans le 18ème arrondissement de Paris. Georges Benoît devient monteur en bronze et va travailler dans les ateliers de Boucher au 17 rue du Pont-aux-Choux dans Le Marais. Parallèlement à son métier de ciseleur-monteur il va se donner à sa passion pour la sculpture en réalisant des nombreux objets de décoration, essentiellement sur le thème animalier. Devenu membre de la Société des Artistes Indépendants, il sera un habitué des rendez-vous annuels des expositions de la Société au Grand Palais des Champs-Élysées. On le retrouve notamment comme exposant dans les catalogues du Salon de 1928, 1929 et 1930 avec des pièces comme « Cow-boy » (bronze et marbre, 1928); « Otarie » (bronze, verre et marbre, 1928); « une vitrine contenant des lampes électriques en marbre et bronze : Eléphant, Chat, Ours, Pélican et Chevreau » ainsi q’une garniture de cheminée métal blanc décoré » (1929); un « Centaure », pièce unique en bronze (1930). Il a sans doute participé à d’autres expositions mais ces sont les seules références que l’on retrouve.

La lampe ici proposée à la vente est une veilleuse en bronze patiné brun foncé et argent sur un socle en marbre. Elle représente une otarie sur un bloc de glace jouant avec un ballon, représenté par un globe en verre moulé-pressé craquelé blanc. Cette lampe, crée sans doute en 1927, est présentée à la 39ème Exposition de la Société des Artistes Indépendants de 1928 au Grand Palais des Champs-Élysées et tirée à plusieurs exemplaires (voir images n° 11, 12 et 13). Il est sans doute possible qu’elle soit éditée à plusieurs reprises par l’artiste car on retrouve une version signé « Go Benoît » avec le cachet du fondeur « Renaud ED Paris, Made in France ». Le même otarie on la retrouve dans une même échelle montée sur un cendrier en marbre ou onyx et avec un petit globe aussi en marbre. L’exemplaire ici présenté est équipé d’une petite douille à vis E14. Elle est électrifiée à neuf avec un câble en tissu torsadé argente, prise électrique et interrupteur en bakélite marron foncé.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Informations complémentaires

Poids 2,950 kg
Dimensions 39 × 11 cm