PALAIS ET MADAULE : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE DÉPOLI SATINÉ GRAVÉ

Réf. 10369

Palais et Madaule : lustre Art Déco bronze argenté et verre dépoli satiné gravé. Le lustre proposé ici à la vente est une production de la maison parisienne Palais et Madaule de la fin des années 1920. Quelques pièces qui lui composent comme les caches-douilles, les chaînes à gorges, les palmes qui décorent le cerclage central, entre autres, se retrouvent dans le seul et unique catalogue disponible de cette maison (voir images 22-27). Le lustre est composé d’une monture en bronze argenté, dont un cerclage central égayé de trois palmes. Trois branches-appliques finissant en volutes avec un décor à la manière des chaînes à billes et des caches douilles très typiques de la production de Palais et Madaule. Un cache-bélière avec des motifs rayonnants et trois volutes qui reprennent le décor des chaînes à billes. Le monogramme de la maison, à savoir « PM » est présent à l’intérieur de chaque maillon de la chaîne et derrière chaque palme du cerclage. La verrerie est composée d’une vasque centrale en verre moulé dépoli satiné et trois tulipes aussi en verre moulé dépoli satiné, mais avec des décors des gouttes d’eau gravées à la roue. Un éclairage indirect en douceur. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont trois en appliques et un dans la vasque centrale. Il est possible de réduire la hauteur totale en retirant des maillons.

La maison Palais et Madaule a été fondée en 1920, sous la dénomination « Palais, Madaule et Célarié », société en nom collectif pour la fabrication de bronzes d’éclairage au 32 rue Popincourt dans le 11e arrondissement parisien. Elle était composée par deux jeunes monteurs en bronze : Émile Eugène PALAIS (Paris, 1887 – Amélie-les-Bains-Palalda, 1965), Louis Prudent CÉLARIÉ (Anianne, 1893 – Clermont-l’Hérault, 1984) et un dessinateur, Gaston Abel MADAULE (Paris, 1894 – Montpellier, 1945). Peu de temps après la société et les ateliers sont transférés au 63 rue de la Roquette, devenant l’adresse définitive. En 1923, la raison et la signature sociale deviennent Palais et Madaule, manufacture de bronzes d’éclairage et d’objets d’art. Nonobstant, Louis Célarié continu quand même à travailler au sein de la société. L’année suivante, un jugement de déclaration de faillite est prononcé, puis une homologation de concordat qui donne un sursaut à l’entreprise et qui lui permet les remboursements de créances et une continuité de l’activité. Quatre années, plus tard, en 1928, la société est transformée en commandite simple dont la raison et la signature sociale devient « Palais et Cie », gérée et administrée par Emile Palais, avec des pouvoirs plus étendus. Au cours de la même année, une nouvelle déclaration de faillite est prononcée. La société sera toujours active au début des années 1930, mais la date de tout arrêt d’activité est méconnue à ce jour. La production de la maison Palais et Madaule est d’une excellente qualité tant dans le plan de la conception comme de la fabrication de luminaires. Dans la période de la fin des années 1920, ils créent et fabriquent dans leur atelier des luminaires en bronze et fer forgé d’une belle réalisation. Les qualités de Gaston Madaule en tant que dessinateur sont bien exploitées par la maison comme on peut le constater par les réalisations de cette période ainsi que par le seul catalogue parvenu dans nos mains. Le monogramme utilisé par la maison était PM (Palais et Madaule). Comme chez la plupart des fabricants de bronzes d’éclairage, on retrouve souvent les mêmes éléments qui nous aident à identifier leurs productions, à savoir : caches-douilles, cache bélières, éléments de décors, etc. Dans la période de la fin des années 1920, Palais et Madaule vont utiliser pour le montage de ses luminaires, des tulipes et des vasques en verre ou cristal dépoli satiné, bien souvent gravés à la roue. Il ne faut pas confondre les productions de Palais et Madaule avec celles d’Élie Marius Auguste MADAULE, un autre fabricant de luminaires d’art en bronze et fer forgé aussi actif dans la même période dont la société était avait son siège au numéro 7 cités Bisson 75020 Paris.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Description

Palais et Madaule : lustre Art Déco bronze argenté et verre dépoli satiné gravé. Le lustre proposé ici à la vente est une production de la maison parisienne Palais et Madaule de la fin des années 1920. Quelques pièces qui lui composent comme les caches-douilles, les chaînes à gorges, les palmes qui décorent le cerclage central, entre autres, se retrouvent dans le seul et unique catalogue disponible de cette maison (voir images 22-27). Le lustre est composé d’une monture en bronze argenté, dont un cerclage central égayé de trois palmes. Trois branches-appliques finissant en volutes avec un décor à la manière des chaînes à billes et des caches douilles très typiques de la production de Palais et Madaule. Un cache-bélière avec des motifs rayonnants et trois volutes qui reprennent le décor des chaînes à billes. Le monogramme de la maison, à savoir « PM » est présent à l’intérieur de chaque maillon de la chaîne et derrière chaque palme du cerclage. La verrerie est composée d’une vasque centrale en verre moulé dépoli satiné et trois tulipes aussi en verre moulé dépoli satiné, mais avec des décors des gouttes d’eau gravées à la roue. Un éclairage indirect en douceur. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont trois en appliques et un dans la vasque centrale. Il est possible de réduire la hauteur totale en retirant des maillons.

La maison Palais et Madaule a été fondée en 1920, sous la dénomination « Palais, Madaule et Célarié », société en nom collectif pour la fabrication de bronzes d’éclairage au 32 rue Popincourt dans le 11e arrondissement parisien. Elle était composée par deux jeunes monteurs en bronze : Émile Eugène PALAIS (Paris, 1887 – Amélie-les-Bains-Palalda, 1965), Louis Prudent CÉLARIÉ (Anianne, 1893 – Clermont-l’Hérault, 1984) et un dessinateur, Gaston Abel MADAULE (Paris, 1894 – Montpellier, 1945). Peu de temps après la société et les ateliers sont transférés au 63 rue de la Roquette, devenant l’adresse définitive. En 1923, la raison et la signature sociale deviennent Palais et Madaule, manufacture de bronzes d’éclairage et d’objets d’art. Nonobstant, Louis Célarié continu quand même à travailler au sein de la société. L’année suivante, un jugement de déclaration de faillite est prononcé, puis une homologation de concordat qui donne un sursaut à l’entreprise et qui lui permet les remboursements de créances et une continuité de l’activité. Quatre années, plus tard, en 1928, la société est transformée en commandite simple dont la raison et la signature sociale devient « Palais et Cie », gérée et administrée par Emile Palais, avec des pouvoirs plus étendus. Au cours de la même année, une nouvelle déclaration de faillite est prononcée. La société sera toujours active au début des années 1930, mais la date de tout arrêt d’activité est méconnue à ce jour. La production de la maison Palais et Madaule est d’une excellente qualité tant dans le plan de la conception comme de la fabrication de luminaires. Dans la période de la fin des années 1920, ils créent et fabriquent dans leur atelier des luminaires en bronze et fer forgé d’une belle réalisation. Les qualités de Gaston Madaule en tant que dessinateur sont bien exploitées par la maison comme on peut le constater par les réalisations de cette période ainsi que par le seul catalogue parvenu dans nos mains. Le monogramme utilisé par la maison était PM (Palais et Madaule). Comme chez la plupart des fabricants de bronzes d’éclairage, on retrouve souvent les mêmes éléments qui nous aident à identifier leurs productions, à savoir : caches-douilles, cache bélières, éléments de décors, etc. Dans la période de la fin des années 1920, Palais et Madaule vont utiliser pour le montage de ses luminaires, des tulipes et des vasques en verre ou cristal dépoli satiné, bien souvent gravés à la roue. Il ne faut pas confondre les productions de Palais et Madaule avec celles d’Élie Marius Auguste MADAULE, un autre fabricant de luminaires d’art en bronze et fer forgé aussi actif dans la même période dont la société était avait son siège au numéro 7 cités Bisson 75020 Paris.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Informations complémentaires

Poids 6 kg
Dimensions 100 × 45 cm
Référence

10369