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ALFRED GAGNON : APPLIQUE DOUBLE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE SATINÉ

470,00

Réf. 40359

Louis Gagnon : applique double Art Déco en bronze argenté et verre satiné. Cette élégante applique double en bronze argenté de la fin des années 1920, est constitué d’une platine en forme de vase au bouquet de roses modernes. Deux bras remontants à section carrée avec leurs coupelles cache-douilles à godrons bas. Une barre d’accrochage est présente à l’arrière de la platine ainsi que la signature « GAGNON » (voir image n° 10). La verrerie est composée de deux fines tulipes en verre moulé dépoli satiné blanc. Gagnon garnissait souvent ses luminaires de ces années-là avec de la verrerie à simple dépoli (voir image n° 13). Les deux points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Louis Alfred Gagnon (Paris, 1870), fils d’un serrurier, avait fait toute sa carrière en tant que ciseleur, un des plus réputés parmi ces compères. Il s’installe tout d’abord vers 1890 dans un des ateliers de ciseleurs au 10 rue Villehardouin et il obtient en 1903 le premier prix de ciselure du prestigieux concours de la Fondation Willemsens (voir image n° 12). En 1909, il installe ses ateliers au 10 – 13 Passage du Chantier où il va développer son activité dans la fabrication et la conception de bronzes d’art et d’éclairage. Il va collaborer dès la fin des années 1920 avec le dessinateur et décorateur Georges Dunaime qui signera des nombreux appareils d’éclairage édités par Alfred Gagnon et son fils Paul (voir image n° 11). En 1929, Alfred Gagnon fait une cession du fonds de commerce en faveur de son fils Paul qui signera ses bronzes « P. Gagnon » tout au long de la décennie 1930.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

ALFRED GAGNON : LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 190,00

Réf. 10430

Alfred Gagnon : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cet élégant lustre Art Déco en bronze argenté de la fin des années 1920, est constitué d’un fût central richement décoré aux motifs floraux stylisés et une partie centrale avec six branches en appliques descendantes aussi richement décorées. Une graine ou fin de lustre en lobe cannelé et un cache-bélière décoré sur le même thème. La signature « GAGNON » (voir image n° 14) se trouve à l’intérieur de la pièce centrale, visible uniquement quand celle-ci est démontée. La verrerie est composée de six tulipes à six pans en verre moulé-pressé dépoli à l’acide de deux côtés. Une frise florale entoure les bas des tulipes. Les six points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Louis Alfred Gagnon (Paris, 1870), fils d’un serrurier, avait fait toute sa carrière en tant que ciseleur, un des plus réputés parmi ces compères. Il s’installe tout d’abord vers 1890 dans un des ateliers de ciseleurs au 10 rue Villehardouin et il obtient en 1903 le premier prix de ciselure du prestigieux concours de la Fondation Willemsens (voir image n° 16). En 1909, il installe ses ateliers au 10 – 13 Passage du Chantier où il va développer son activité dans la fabrication et la conception de bronzes d’art et d’éclairage. Il va collaborer dès la fin des années 1920 avec le dessinateur et décorateur Georges Dunaime qui signera des nombreux appareils d’éclairage édités par Alfred Gagnon et son fils Paul (voir image n° 15). En 1929, Alfred Gagnon fait une cession du fonds de commerce en faveur de son fils Paul qui signera ses bronzes « P. Gagnon » tout au long de la décennie 1930.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

ALPHONSE RICHARD/ETS JEAN GAUTHIER: LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf. 10377

Alphonse Richard/Ets Jean Gauthier : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Le modèle ici à la vente, est une belle pièce créée par le bronzier Alphonse Richard, garni par des verreries des Établissement Jean Gauthier (E. J. G.). La monture, en bronze argenté, est constituée de trois bras d’appliques aux décors géométriques avec des ergots qui enchâssent la vasque centrale. Chaque applique est garnie des cache-douilles typiques de la production Richard et que l’on retrouve souvent dans ses luminaires. Chaque bras d’applique est frappé du monogramme du fabricant, à savoir « A R » accompagné du numéro de série du modèle de la pièce (voir image n° 19). Trois tiges montantes, égayées au milieu des décors de losanges et plus haut avec des décors géométriques. Un cache-bélière à base hexagonale avec des motifs géométriques et floraux. La verrerie est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé rose poudré à double dépoli à l’acide très fin, avec un rendu d’aspect de velours. On parle de double dépoli, car d’habitude, la verrerie moulé-pressé est seulement dépoli soit à l’extérieur, soit à l’intérieur. Dans ce cas, le dépoli est à l’intérieur et aussi à l’extérieur, avec un travail de léger polissage sur les parties saillantes des décors. Cette verrerie est riche en décors géométriques et floraux, suivant la ligne esthétique de la monture. Seule la vasque centrale est frappée par les initiales « E. J. G. » FRANCE (Établissements Jean Gauthier), suivi du numéro du modèle, à savoir 1089 (voir image n° 15). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont un dans la vasque et trois en appliques.

Alphonse Alfred RICHARD (Paris, 1865 – Fontenay-sous-Bois, 1932), était le fils d’un tourneur en cuivre et d’une blanchisseuse. Il avait démarré son activité professionnelle comme tourneur en cuivre dans l’entreprise familiale au 14 rue Saint-Sauveur. Les Richard de Paris étaient une grande famille de travailleurs du bronze et du cuivre bien implantés dans la capitale. Le père, Juste François Richard et son fils Alphonse vont reprendre en 1890 la fabrique de cannes de François Thiéry situé au 15 rue Dussoubs et ils vont créer la société en nom collectif « Richard et Richard fils aîné, tourneurs en cuivre ». Quelques années plus tard, la société deviendra « Richard et Cluzet, fournitures générales pour parapluies et ameublements ». Puis en 1901, « A. Richard et Cie », jusqu’à la mort d’Alexandre Cluzet en 1903 et le prononcement de l’état de faillite ouverte. À partir de cette date, les Établissement A. Richard vont commencer à développer la fabrication de bronzes d’éclairage, et deviennent une fabrique de lustres en bronze, appliques, lampes de chevet, diffuseurs et fer forgé. La marque « La Lampe d’Art » est déposée et Ils vont s’installer au 28 bis Rue Popincourt. En 1929, les Ets A. Richard, société à responsabilité limitée, avait aussi comme associé le jeune fils d’Alphonse, Georges Richard (Paris, 1894 – Fontenay-sous-Bois, 1945) et Maurice Proyard. À la mort d’Alphonse en 1932, la maison Richard continue au moins jusqu’à la fin des années 1930 avec son fils et son associé à la tête de l’entreprise.

Les Établissements Jean Gauthier (Rochefort-sur-Loire, 1879 – Nice, 1958) éditaient dans leurs usines d’Ézanville une importante production de verrerie d’éclairage. Dès 1931, date de la création d’une nouvelle société et l’achat des usines de Seine-et-Oise, avec le concours de son petit frère, Ernest Gauthier (Coulon, Allier, 1889) et Fernand-Henri Caillot, tous deux directeurs techniques de la production. Beaucoup des verreries sorties de l’usine située 5, 18 et 20 rue de l’Église à Ézanville (Seine-et-Oise) ne sont jamais signées, comme tel est le cas dans les appliques proposées ici à la vente. Les Établissement Jean Gauthier ont été dissous le 1er juin 1960.

APPLIQUE-VEILLEUSE ART DÉCO MARCEL HUDRY EN BRONZE ARGENTÉ ET ALBÂTRE BLANC

430,00

Réf. 40352

Applique-veilleuse Art Déco de Marcel Hudry en bronze argenté et albâtre blanc. Cette applique en bronze argenté est frappées du monogramme M.H. correspondant au fabricant de luminaires parisien Marcel Hudry suivi du numéro « 142 » qui est celui du modèle (voir image 10). Marcel Alexandre Hudry (Paris 1889 – 1952), électricien de formation, créa vers 1925 son commerce et sa fabrique de bronzes d’éclairage et d’électricité au 13 rue de Crussol dans le 11ème arrondissement parisien (voir images 11 à 14). Il fera faillite en 1935.

L’applique ici proposée à la vente est présente en partie dans un catalogue du fabricant du début des années 1930. La platine est identique, seul il y a eu un changement au niveau supérieur. (voir image 11). Vue la numérotation du modèle, celui-ci proposé à la vente est d’une date antérieure de fabrication à celui développé dans le catalogue. Une demi-coupelle en albâtre blanc couronne l’applique. Une barre de fixation est présente à l’arrière de l’applique. Le point lumineux est à douille à vis culot E14 à utiliser en petite ampoule.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

CH. RANC ET MULLER FRÈRES : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 180,00

Réf. 10343

Charles Ranc et Muller Frères Lunéville : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Un somptueux lustre dont la monture en bronze argenté à été crée par la maison de bronzes d’éclairage Charles Ranc à la fin des années 1920 ou début des années 1930. La Maison Ch. Ranc est devenue en 1928 la société en commandite simple « Ranc Frères », suite à la mort de son fondateur en 1927. Trois tiges-branches qui finissent en appliques de volutes avec ces griffes en bronze avec différents niveaux de gradins. Le cache-bélière, en bronze argenté, est une pièce largement utilisé par Ranc dans ses créations notamment dans le catalogue du fabricant de 1928 (voir images n° 14, 15 et 16). La verrerie est une production de la maison Muller Frères à Lunéville dont on retrouve leurs références dans un des catalogue du fabricant (voir image n° 17). Elle est composé d’une vasque centrale à bords lobés et aux décors floraux et géométriques. Elle est signée (voir image n° 10) est se trouve dans le catalogue Muller sous la référence 5909 (voir image n° 17). Quatre tulipes signées (voir image n° 12) qui reprennent les mêmes bords lobés aux décors floraux et géométriques dont la référence sur le catalogue est 5909-1 (voir image n°17). Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

La maison parisienne Charles Ranc fût fondée en 1909 par l’ardéchois Charles Eugène Frédéric RANC (Rocles, 1871 – Paris, 1927) au 64 rue de la Folie Méricourt. La maison Ranc est distinguée par la qualité de ses bronzes et le fin travail de ciselage. Une belle production d’appareils d’éclairage qui va se perpétuer avec ces fils, après le décès de son fondateur. La maison Charles Ranc devient alors Ranc Frères. Elle regroupait les enfants de Charles dont Eugène-André (Lyon, 1898), Charles-Clément (Lyon 1899), Auguste-Etienne et Madeleine-Henriette, devenue Mme Paul-Jules Berjot. La adresse de la maison fût transférée en 1930 au 97 rue Oberkampf. La société est restée active au moins jusqu’aux années 1990.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

EMILE DOMAINE/MODEL-VERDUN, LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 350,00

Réf. 10366

Émile Domaine/Model-Verdun, lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze argenté richement décorée sur le thème végétal, et frappée sur plusieurs pièces avec le monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. Cette monture est constituée de quatre tiges-branches à sections rectangulaires terminant en appliques, décorées d’un motif de crosses de fougère et quatre poignards descendent. Quatre médaillons aux bordures perlés, relient les branches à un cerclage central. Un chapeau et une pigne sur la coupelle centrale font office de fin de lustre. Le cache-bélière très richement décoré, reprend quatre palmettes aux bords perlés très utilisés dans les montages de ses luminaires.

Le fabricant parisien est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11e arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association, « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leurs réalisations. Puis Domaine reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui sera reprise en 1930 sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en en août 1937. Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La verrerie est composée de cinq coupelles en verre moulé-pressé aux décors de quatre grandes fleurs de pavot. Cette verrerie, rarement signée quand il s’agit des coupelles ou des tulipes, est une production de Maurice Model et la Cristallerie de Verdun. La production de Maurice Model, est très caractérisée par l’utilisation des motifs floraux et une finition du verre dépoli à l’acide qui lui donne un grain très fin avec des reflets satinés.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Out of stock

ÉMILE DOUILLET : SUSPENSION ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

Réf. 30342

Émile Douillet : suspension Art Déco en bronze argenté et verre dépoli blanc. Cette belle et élégante suspension de la fin des années 1920, est une production du fabricant de bronzes d’éclairage Émile Douillet (Paris, 1865-1926). Ingénieur des Arts et Manufactures, Douillet commence son activité au début du XXe siècle en association avec Tourneau, sous la dénomination « Douillet et Tourneau », fabricants d’appareils d’éclairage. Les salons d’exposition et de vente se trouvaient au 46 boulevard de la Bastille et le bureau d’études et ateliers au 17 rue Biscornet. Les deux immeubles communiquaient entre eux par une cour d’intérieure. Douillet était l’un des plus importants fabricants de luminaires parisiens. Il avait réalisé les luminaires pour des nombreux hôtels, casinos et restaurants de Paris, Nice, Cannes, Biarritz, entre autres. Parallèlement à son activité de fabrication de luminaires, Douillet était aussi un fabricant de jouets. À sa mort, en 1926, c’est son fils, René Louis Douillet (Paris, 1895-1973) et sa veuve Berthe Douillet, née Poupinelle, qui vont continuer la fabrication en transformant la société sous la dénomination « Établissements Douillet ».

 La monture, en bronze argenté comporte le monogramme « E D », elle est composée d’une pièce centrale en pyramide inversée aux décors de rosaires et quatre pendentifs dans chaque extrémité. Une fin de lustre avec sillons rayonnants avec le monogramme « E D » (voir image n° 8). Un cache-bélière en bronze argenté richement décoré. Quatre panneaux en verre dépoli blanc. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Idéal pour éclairer une petite pièce, un couloir ou une entrée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

ETS. CHARLES BOULANGER : SUSPENSION GLOBE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE GRAVÉ

580,00

Réf. 30413

Établissement Charles Boulanger : suspension Art Déco en bronze argenté et verre moulé gravé. Cette ravissante suspension des Ets Charles Boulanger est une production de la deuxième moitié des années 1920. La monture, en bronze fondu argenté, est constituée d’une partie principale, qui fait aussi office de griffe d’attache, avec un somptueux décor de quatre languettes de feuilles stylisées et finement travaillées. Une chaîne à gros maillons et un cache-bélière qui reprend les motifs utilisés dans la partie principale. Le monogramme « B. 2 » pour (Ets Boulanger), est présent, accompagné du numéro de référence de la pièce. La verrerie est composée d’un grand globe de 20 cm de diamètre en verre dépoli blanc gravé au pochoir sur le thème du marronnier avec ses feuilles et ses fruits. À signaler une petite égrenure d’usage au niveau du col d’attache, non-visible au montage. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22.

Charles Boulanger (Paris, 1856 – 1923) fut un des principaux fabricants parisiens d’appareils d’éclairage. Il créa d’abord une société en nom collectif en 1897 sous le nom « Boulanger et Roux, fabrique d’appareils d’éclairage pour le gaz et l’électricité » au 25 rue Notre-Dame-de-Nazareth, reprise d’une maison fondée en 1876. Puis il se sépare de Roux au tout début du XXe siècle et devient Charles Boulanger et Cie au 54 rue de Sévigné. Une société en commandite simple est créée en 1912 avec la même raison sociale. Les adresses 1 & 3 rue du Parc Royal est prise ensuite en se rajoutant à celle de la rue de Sévigné. À la mort de Charles Boulanger en 1923, sa veuve Augustine, née Godu prend la tête de la société. Puis tour à tour, la société sera dirigée par sa fille René Vartanian et son fils Charles Léon Louis (1895-1945) monteur en bronze.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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G. VILBERT, LUSTRE ART DÉCO FIN ANNÉES 1920 BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10298

G. Vilbert, lustre Art déco de la fin des années 1920 en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente est une production de la fabrique de lustrerie Georges Vilbert dont le monogramme du fabricant, à savoir GV, se retrouve sur plusieurs parties de la monture en bronze argenté (voir image n° 13). Cette dernière est composée d’une partie centrale à trois bras d’appliques richement décorée sur le thème floral et végétal. Les trois bras d’appliques sont en forme de feuilles. Trois tiges décorées sur le même thème relient au cache-bélière avec les mêmes décors que la partie centrale. La verrerie est composée de trous tulipes en verre moulé-pressé dépoli blanc en cascade sur trois niveaux, égayée d’une frise intermédiaire avec des décors végétaux. Cette monture, on la retrouve dans un ancien catalogue des grands magasins « Au Printemps » de 1927, avec l’utilisation de la même partie centrale, mais avec un changement, en utilisant des chaînes et un cache-bélière différent (voir image n° 14). Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Charles Georges Vilbert (Amiens, 1877 – Nogent-sur-Marne, 1948), était un fabricant de bronzes d’éclairage arrivé tardivement dans le métier. Après une longue carrière d’instituteur public en région parisienne. Parallelement à son travail d’instituteur, Vilbert sera accepté en 1909 comme élève l’école de céramique annexée à la manufacture nationale de Sèvres. On le retrouve ensuite, en 1913, comme chef d’institution libre à Fontenay-sous-Bois. Ce n’est qu’en 1923, à l’âge de 57 ans, que Vilbert change radicalement de métier en achetant les anciens établissements Alphonse Krempff, situés au 72 rue Amelot où il partagera une partie du siège avec la fabrique de chaînes Lebreton & Usdin, fournisseur chez des nombreux fabricants de luminaires dont la fille Lebreton était la femme de Krempff (voir images n° 15-18). La fabrique Vilbert connaîtra un important essor, grâce, entre autres, aux talents artistiques de l’ancien élève de la manufacture de Sèvres. Hormis les traditionnels éclairages, Vilbert va à suivre avec intelligence et bon goût les courants plus modernes dans la fabrication d’éclairages. La société restera active au moins jusqu’en 1941. Après la seconde guerre, il retrouve sa première vocation et il sera directeur d’institution jusqu’à sa mort en 1948.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

GRAND PLAFONNIER ART DÉCO TÔLE D’ACIER REPOUSSÉ ET VERRE MOULÉ

540,00

Réf. 30344

Grand plafonnier Art Déco en tôle d’acier repoussé et verre moulé. Une monture en tôle d’acier repoussé et martelé aux motifs de sillons et des pointes sur différents types de gradins. Une grande vasque-globe ovoïde en verre moulé dépoli blanc aux décors de martelage avec une frise aux fleurs stylisées. Une production française de la fin des années 1920. Deux points lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

GRANDE APPLIQUE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET VERRE DÉPOLI BLANC

480,00

Réf. 40414

Grande applique Art Déco ferronnerie d’art et verre dépoli blanc. Cette grande applique est composée d’une monture en fer forgé martelé avec le classique modèle de sillons. Elle comporte quatre fenêtres, dont une en face, deux latérales et une dernière vers le bas. Une barre d’accroche munie de deux trous de fixation murale et deux points lumineux de douilles à vis culot E14 (voir image n° 6). Quatre panneaux en verre blanc dépoli à l’acide.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

GRANGER : GRANDE APPLIQUE ART DÉCO BRONZE NICKELÉ ET ALBÂTRE BLANC

580,00

Réf. 40356
Granger, grande applique Art Déco en bronze nickelé et albâtre blanc. Cette imposante applique est une production de Granger de la fin des années 1920. Elle est constituée d’une platine de forme ovale aux motifs floraux et géométriques avec un grand bras d’applique ascendant à facettes. Une grande coupelle-tulipe en albâtre blanc veiné aux tons noir et gris de la maison parisienne Tissot, installé au 70 rue d’Angoulême. Une barre d’accroche est présente à l’arrière de la platine avec le monogramme de Granger « Y G » (voir image n° 8). Le Y correspond à son fils Yves Granger qui reprendra d’une certaine manière l’affaire familiale. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

La maison Granger fut créée en 1892 par Ernest Simon Marie GRANGER (Paris, 1864-1936). Elle était située à ses débuts au 42 rue Beaubourg, suite d’une reprise d’une ancienne société de son père Alexis Granger, qui était spécialisé dans la fabrication d’objets en acier. La nouvelle entreprise d’Ernest Granger, « Granger fils » va commencer son activité dans la fabrication d’outils pour ouvrages de dames : crochets à broder, ongliers ainsi que d’outillages divers pour la quincaillerie, dont des tringles, des crochets, des rosaces à tableaux, des porte-chapeaux et manteaux, plaques de propreté. Il va déménager ses ateliers plusieurs fois : d’abord au 16 rue Rambuteau en 1907, puis au 26 de la même rue Rambuteau jusqu’en 1913. Finalement, en 1914, il s’installe définitivement au 10 rue Moreau où il restera jusqu’à cessation d’activité. À partir de cette date, il va élargir sa gamme de production en proposant des cuivreries d’ameublement, garnitures de fenêtres, bronzes d’éclairage et d’ameublement. La production de bronzes d’éclairage va prendre petit à petit sa place dans son développement et il fera appel à des créateurs et artistes tels Houssat-Bordenave pour les dessins de ses luminaires. Granger va utiliser souvent de l’albâtre de chez Tissot pour garnir ses luminaires, mais il va aussi utiliser du verre moulé dépoli et du verre pressé. La maison Granger va finalement disparaître en 1936 suite au décès de son fondateur.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LAMPE VEILLEUSE DES ANNÉES 1920 EN ALBÂTRE ET BRONZE

490,00

Réf. 20311

Lampe veilleuse des années 1920 en albâtre et bronze. Cette ravissante lampe veilleuse des années 1920, constitué essentiellement d’albâtre veiné aux tonalités chaleureuses mélangeant les couleurs ocre, orange et gris. Elle dispose d’une base ronde en albâtre enchâssée dans un cerclage en bronze doré. Un fût en albâtre dont la basse est décorée d’une ceinture perlée. Une lyre à trois bras soutient un abat-jour d’albâtre en forme de mamelon. Quelques rayures sur l’albâtre, inévitables dans un objet centenaire. Câble électrique torsadé en tissus doré avec prise et interrupteur. Le point d’éclairage est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LEBRETON & USDIN : GRANDE APPLIQUE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 40404

Lebreton & Usdin : grande applique Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. L’applique proposée ici à la vente est une production de Lebreton & Usdin des débuts des années 1930 comme on peut le constater dans un catalogue commercial du fabricant sous le numéro de modèle 668 (voir image n° 8). La monture, en bronze argenté, est composée d’une grande platine en bronze argenté aux motifs géométriques, et un col descendant à section carrée. Cette grande applique est garnie d’une tulipe à six pans en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques assortie à ceux de la platine. Une barre d’accrochage est présente au dos de la platine, où l’on retrouve aussi le marquage 668 correspondant au numéro du modèle dans le catalogue commercial. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

La maison Lebreton & Usdin, était une maison spécialisée dans la fabrication de chaînes pour lustrerie et des crochets. Fondée par Paul Lebreton (Carentoir, 1880 – Garches, 1951) et Robert Usdin (Bychki, Russie, 1888), en 1922 en société en nom collectif au 10 rue Saint-Sébastien avec usine et bureau au Raincy (Seine-et-Oise). Il s’agissait d’une succession de l’ancienne maison Plasse et Usdin, fabrique d’accessoires pour l’éclairage et chaînes pour lustrerie avec les mêmes adresses pour les bureaux et l’usine. Robert Usdin était un inventeur d’origine russe, arrivé en France avant la guerre de 14-18, puis naturalisé français en 1928. Il était à l’origine de plusieurs inventions, comme celle de 1913, d’un nouveau crochet estampé se fixant aux murs les plus durs par une épingle. Son nom commercial sera celui de « crochet Lion ». Il était installé d’abord à Lyon où il se marie, puis au Raincy ou une lignée d’Usdin se sont établis depuis (voir image n° 9).

Paul Lebreton, fils de notaire, arrivé à Paris en 1900 depuis le Morbihan natal. D’abord employé de commerce, il va aussi se distinguer depuis 1905, dans le domaine des inventions et surtout dans le domaine de la santé et la chirurgie. Installé, lui aussi au 10 rue Saint-Sébastien en 1920, il va inventer un chariot tuteur pour faciliter aux enfants leurs premiers pas et par la suite, à leur servir pour apprendre à marcher. Cette invention sera d’utilité majeure, car ce chariot sera l’ancêtre du déambulateur moderne (voir image n° 10). En 1921, il sera à l’origine d’un autre brevet pour un procédé de fabrication de mailles de chaînes pour lustrerie avec dissimulation de fils, un fils de chaque côté de la chaîne. C’est ainsi qui naît l’union entre les deux inventeurs. Le mariage d’une sœur de Paul Lebreton avec le fabricant de bronzes d’éclairage Alphonse Krempff, va lui faciliter l’installation de la société au 72 rue Amelot où d’autre fabricants de bronzes d’éclairage comme Georges Vilbert (ancienne maison Krempff) et Henri Mouynet, avaient choisi ce domicile.

La société Lebreton & Usdin est dissoute à la fin des années 1930, après avoir souffert plusieurs contre-temps, dont un important incendie en 1933, dans leur usine du Raincy. Ensuite, les Établissements Robert Usdin sont créés, toujours au Raincy, dans la fabrication de cuivrerie pour l’éclairage. En 1940, Lebreton cède son fonds de commerce du 72 rue Amelot sous le nom « Établissements CHROM ».

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUCIEN ALLIOT : PAIRE DE SUSPENSIONS BRONZE ET ALBÂTRE BLANC VEINÉ GRIS

Réf. 30370

Lucien Alliot : Paire de suspensions en bronze et albâtre blanc veiné gris. La paire de suspensions proposées ici à la vente sont une production de la maison Lucien Alliot dont le monogramme L ✱ A est présent dans chaque pièce d’attache entre les chaînes et les vasques (voir image n°13). Les montures, dans un style Louis XVI, sont constituées chacune de trois chaînes avec des maillons et anneaux intercalés en bronze. Des cache-bélières en bronze aux décors de feuilles d’acanthe. Les boutons de pièces d’attache sont aussi décorés de feuilles d’acanthe. Les vasques, d’un diamètre de 30 cm sont en albâtre blanc, veiné gris. À l’intérieur de chaque vasque, trois points lumineux à douille baïonnette culot B22.

Lucien Charles Edouard ALLIOT (Paris, 1877 – Nanteuil-lès-Meaux, 1967), est surtout bien connu sous sa casquette de sculpteur statuaire et de fondeur. Mais il était aussi à la tête d’une importante société de fabrication de bronzes d’art et d’éclairage. La maison Alliot, tient se origines en 1860 quand M. Soulage crée une fabrique d’articles de religion en bronze d’imitation au 70 rue d’Angoulême. À la mort de Soulage en 1882, sa fabrique avait acquis une importante assez considérable. C’est à ce moment-là que la maison change sa raison sociale en « Veuve Soulage, Soulage fils et Alliot », ce dernier était le gendre de M. Soulage.

L’entrée de Napoléon Alliot dans l’établissement Soulage permit d’apporter à la fabrication un souffle nouveau : N. Alliot était un remarquable sculpteur et ciseleur. Sans abandonner la fabrication des sujets religieux, Alliot entreprit de fabriquer des œuvres créés par lui-même comme des statuettes, des groupes et des fantaisies diverses qui obtinrent un beau succès auprès du public. La maison Soulage devient définitivement la maison Alliot en 1882, à la suite du décès de Soulage fils. Les locaux de la rue d’Angoulême devenus trop étroits, c’est alors que N. Alliot déménage au 20 rue Pierre Levée. La nouvelle adresse aller comporter la fabrication complète de tout ce qui concerne le bronze d’imitation, à savoir, la fonte du métal, la ciselure, le montage et le bronzage des sujets. Plus de cinquante ouvriers et ouvrières travaillaient aux ateliers Alliot.

Le fils de Napoléon Alliot, Lucien, ancien élève de Barrias et de Coutant aux Beaux-Arts, avait commencé une carrière de modeleur et ses attitudes pour la sculpture vont dépasser celles de son père. Après le décès de son père, Lucien Alliot entrepris seul la direction de l’entreprise, puis il s’associe au nouvel époux de sa mère, Ernest Briche sous la dénomination Alliot & Briche. En 1913, Briche et Mme Briche, veuve Alliot, vont céder l’intégralité de la société à Lucien Alliot. À partir de ce moment-là, Lucien supprime de son activité le travail du bronze d’imitation pour se consacrer entièrement à la fabrication du bronze véritable. La nouvelle entreprise va se développer encore plus, et Lucien rajoute à l’activité une ligne de fabrication de bronzes d’éclairage, dont très souvent, il dessinait lui-même les modèles. La fabrication de luminaires va évoluer au fils des années avec une production de luminaires dit « classiques » et une autre de luminaires « modernes ». La production de luminaires de la maison Alliot va être active jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, sous l’occupation allemande, la loi relative aux entreprises, biens et valeurs appartenant aux juifs, va imposer une administration provisoire de la maison Alliot, selon les autorités allemandes le nom d’origine de la famille Alliot serait plutôt Halliot, donc juif.

Les luminaires produits par la maison Alliot vont être très présents sur le marché français et aussi à l’exportation. On retrouve beaucoup des pièces de la période Art Déco, mais aussi beaucoup d’autres de styles plus classiques : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. L’utilisation du monogramme de deux initiales avec une petite étoile entre les deux, est en général très présent dans tous ses luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO ETS GILLES EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE PRESSÉ DÉPOLI ET TAILLÉ

Réf. 10399

Lustre Art Déco des Établissements Gilles en bronze argenté et verre dépoli taillé. Le lustre proposé ici à la vente apparaît dans le catalogue de 1929 du fabricant parisien Paul Gilles sous la référence n° 332 (voir images n° 15 et 16). Il est composé d’une monture en bronze argenté à trois bras d’appliques en volutes, égayés des motifs floraux stylisés, autour d’une partie centrale à godrons et une graine en guise de fin de lustre. Un fût central à cannelures avec une enfilade au milieu. Le cache-bélière est en demi-sphère à godrons modernes. La verrerie est composée de trois tulipes à six pans en verre pressé dépoli et taillé aux motifs rayonnants. Ces tulipes, Gilles va les utiliser maintes fois pour garnir ses luminaires et dont on les retrouve sur d’autres modèles de lustres dans le même catalogue. Les trois points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Paul Joseph Gilles (Dinan, 1898 – Chaumont-sur-Tharonne, 1977), fils d’un industriel tanneur, avait commencé son activité comme ajusteur mécanicien. Il va créer, au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, sa manufacture de bronzes d’éclairage au 27 rue Esquirol, loin des traditionnels quartiers parisiens où se concentraient les bronziers. À cette adresse, Gilles va concentrer son usine, ces bureaux et son magasin d’exposition. Il va produire durant toute sa carrière des luminaires de grande qualité, tant pour leurs esthétiques que pour leurs réalisations. Les affaires florissantes, une nouvelle société fut créée en 1929, avec le concours de son père Paul Désiré Gilles (Fougères, 1868), et son jeune frère Raymond Vincent Gilles (1900-1977), anciennement monteur en bronze à Montreuil. Les Établissements Gilles étaient alors une société à responsabilité limitée pour l’exploitation d’un établissement industriel et commercial de fabrication et de vente de bronzes d’éclairage et dont Gilles mis à la gérance son père. En décembre 1931, la société est transférée à Montreuil-sous-Bois au 27 rue des Messiers. Entre 1937 et 1938, le père, Paul Désiré, vends ses parts de la société aux deux fils et quitte la gérance. On ne sait pas si les Établissements Gilles ont survécu après le conflit de 1939-1945.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »