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LUCIEN ALLIOT : PAIRE DE SUSPENSIONS BRONZE ET ALBÂTRE BLANC VEINÉ GRIS

Réf. 30370

Lucien Alliot : Paire de suspensions en bronze et albâtre blanc veiné gris. La paire de suspensions proposées ici à la vente sont une production de la maison Lucien Alliot dont le monogramme L ✱ A est présent dans chaque pièce d’attache entre les chaînes et les vasques (voir image n°13). Les montures, dans un style Louis XVI, sont constituées chacune de trois chaînes avec des maillons et anneaux intercalés en bronze. Des cache-bélières en bronze aux décors de feuilles d’acanthe. Les boutons de pièces d’attache sont aussi décorés de feuilles d’acanthe. Les vasques, d’un diamètre de 30 cm sont en albâtre blanc, veiné gris. À l’intérieur de chaque vasque, trois points lumineux à douille baïonnette culot B22.

Lucien Charles Edouard ALLIOT (Paris, 1877 – Nanteuil-lès-Meaux, 1967), est surtout bien connu sous sa casquette de sculpteur statuaire et de fondeur. Mais il était aussi à la tête d’une importante société de fabrication de bronzes d’art et d’éclairage. La maison Alliot, tient se origines en 1860 quand M. Soulage crée une fabrique d’articles de religion en bronze d’imitation au 70 rue d’Angoulême. À la mort de Soulage en 1882, sa fabrique avait acquis une importante assez considérable. C’est à ce moment-là que la maison change sa raison sociale en « Veuve Soulage, Soulage fils et Alliot », ce dernier était le gendre de M. Soulage.

L’entrée de Napoléon Alliot dans l’établissement Soulage permit d’apporter à la fabrication un souffle nouveau : N. Alliot était un remarquable sculpteur et ciseleur. Sans abandonner la fabrication des sujets religieux, Alliot entreprit de fabriquer des œuvres créés par lui-même comme des statuettes, des groupes et des fantaisies diverses qui obtinrent un beau succès auprès du public. La maison Soulage devient définitivement la maison Alliot en 1882, à la suite du décès de Soulage fils. Les locaux de la rue d’Angoulême devenus trop étroits, c’est alors que N. Alliot déménage au 20 rue Pierre Levée. La nouvelle adresse aller comporter la fabrication complète de tout ce qui concerne le bronze d’imitation, à savoir, la fonte du métal, la ciselure, le montage et le bronzage des sujets. Plus de cinquante ouvriers et ouvrières travaillaient aux ateliers Alliot.

Le fils de Napoléon Alliot, Lucien, ancien élève de Barrias et de Coutant aux Beaux-Arts, avait commencé une carrière de modeleur et ses attitudes pour la sculpture vont dépasser celles de son père. Après le décès de son père, Lucien Alliot entrepris seul la direction de l’entreprise, puis il s’associe au nouvel époux de sa mère, Ernest Briche sous la dénomination Alliot & Briche. En 1913, Briche et Mme Briche, veuve Alliot, vont céder l’intégralité de la société à Lucien Alliot. À partir de ce moment-là, Lucien supprime de son activité le travail du bronze d’imitation pour se consacrer entièrement à la fabrication du bronze véritable. La nouvelle entreprise va se développer encore plus, et Lucien rajoute à l’activité une ligne de fabrication de bronzes d’éclairage, dont très souvent, il dessinait lui-même les modèles. La fabrication de luminaires va évoluer au fils des années avec une production de luminaires dit « classiques » et une autre de luminaires « modernes ». La production de luminaires de la maison Alliot va être active jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, sous l’occupation allemande, la loi relative aux entreprises, biens et valeurs appartenant aux juifs, va imposer une administration provisoire de la maison Alliot, selon les autorités allemandes le nom d’origine de la famille Alliot serait plutôt Halliot, donc juif.

Les luminaires produits par la maison Alliot vont être très présents sur le marché français et aussi à l’exportation. On retrouve beaucoup des pièces de la période Art Déco, mais aussi beaucoup d’autres de styles plus classiques : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. L’utilisation du monogramme de deux initiales avec une petite étoile entre les deux, est en général très présent dans tous ses luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO ETS GILLES EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE PRESSÉ DÉPOLI ET TAILLÉ

Réf. 10399

Lustre Art Déco des Établissements Gilles en bronze argenté et verre dépoli taillé. Le lustre proposé ici à la vente apparaît dans le catalogue de 1929 du fabricant parisien Paul Gilles sous la référence n° 332 (voir images n° 15 et 16). Il est composé d’une monture en bronze argenté à trois bras d’appliques en volutes, égayés des motifs floraux stylisés, autour d’une partie centrale à godrons et une graine en guise de fin de lustre. Un fût central à cannelures avec une enfilade au milieu. Le cache-bélière est en demi-sphère à godrons modernes. La verrerie est composée de trois tulipes à six pans en verre pressé dépoli et taillé aux motifs rayonnants. Ces tulipes, Gilles va les utiliser maintes fois pour garnir ses luminaires et dont on les retrouve sur d’autres modèles de lustres dans le même catalogue. Les trois points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Paul Joseph Gilles (Dinan, 1898 – Chaumont-sur-Tharonne, 1977), fils d’un industriel tanneur, avait commencé son activité comme ajusteur mécanicien. Il va créer, au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, sa manufacture de bronzes d’éclairage au 27 rue Esquirol, loin des traditionnels quartiers parisiens où se concentraient les bronziers. À cette adresse, Gilles va concentrer son usine, ces bureaux et son magasin d’exposition. Il va produire durant toute sa carrière des luminaires de grande qualité, tant pour leurs esthétiques que pour leurs réalisations. Les affaires florissantes, une nouvelle société fut créée en 1929, avec le concours de son père Paul Désiré Gilles (Fougères, 1868), et son jeune frère Raymond Vincent Gilles (1900-1977), anciennement monteur en bronze à Montreuil. Les Établissements Gilles étaient alors une société à responsabilité limitée pour l’exploitation d’un établissement industriel et commercial de fabrication et de vente de bronzes d’éclairage et dont Gilles mis à la gérance son père. En décembre 1931, la société est transférée à Montreuil-sous-Bois au 27 rue des Messiers. Entre 1937 et 1938, le père, Paul Désiré, vends ses parts de la société aux deux fils et quitte la gérance. On ne sait pas si les Établissements Gilles ont survécu après le conflit de 1939-1945.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MARCEL VASSEUR/ANDRÉ DELATTE : LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE

1 090,00

Réf. 10402

Marcel Vasseur/ André Delatte : lustre Art Déco en ferronnerie d’art et pâte de verre. Le modèle proposé ici à la vente est une fabrication de la fin des années 1920, du ferronnier d’art Marcel Vasseur. Le lustre est composé d’une partie principale en une seule pièce type panier avec trois branches qui finissent en volutes avec des décors en feuilles de « monnaie du Pape ». Ce décor est très utilisé par Vasseur dans ses luminaires : lustres, lampes, etc. Trois chaînes à maillons longs intercalés d’anneaux. Le cache-bélière est aussi une pièce maintes fois utilisée par le ferronnier. Sur l’image n° 13, extrait d’un des catalogues du ferronnier, on peut voir parfaitement l’utilisation de tous ces éléments dans deux lustres avec une configuration presque similaire. Trois tulipes en pâte de verre aux tons ocres et orangés du verrier André Delatte complètent le lustre. Chaque tulipe est signée à l’acide « Delatte Nancy », difficile à rendre en photographie.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Le ferronnier d’art Marcel Raymond Vasseur (Orléans 1885 – Paris, 1962) débarque à Paris dans les premières années du XX siècle est travaille comme ferronnier chez Campy et Cie, serrurier d’art. En décembre 1911, Vasseur créé sa société de fer forgé et constructions métalliques. À la création des nouveaux registres du commerce, il s’inscrit le 30 mai 1921 dont l’adresse de l’atelier est au 22 rue Mousset-Robert. Auparavant, en novembre 1920, Marcel Vasseur fait une demande en Préfecture pour obtenir l’autorisation d’installer au 22 rue Mousset-Robert à Paris, un établissement comportant un atelier de forges de grosses œuvres et un appareil producteur de gaz acétylène, indispensable dans son travail de ferronnerie. Le travail de ferronnier d’art de Vasseur est très reconnaissable dans l’immense jungle des ferronniers d’entre les deux guerres. En 1926, une nouvelle société est créée sous la dénomination Vasseur et Cie à la même adresse. En 1931, Vasseur retire des parts de sa société en bénéfice de deux associés : Verdier (serrurier) et Worenbach (ferronnier d’art). La société devient alors anciens établissements Vasseur et Cie, Verdier & Worenbach. Ce dernier, Henri-Paul Worenbach, était un ami de longue date de Vasseur. Tous les deux, en 1923, avaient inventé et déposé un brevet pour une lampe-miroir. Paul Worenbach, vers 1925, avait son propre atelier des luminaires en fer forgé au 111 rue de Rennes. Vers la fin des années 1930, Vasseur se retire complètement de la société devenue « Verdier & Worenbach » qui sera liquidé et vendue en 1946, aux Établissements P. Gallet (Gallet Frères).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER/SCHNEIDER : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10401

Maynadier/Schneider : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est une fabrication de Pierre Maynadier entre les années 1928 et 1932. La monture, en bronze argenté, est constituée d’une pièce centrale arrondie et à facettes d’où trois tiges et branches en appliques sont imbriquées. Des décors de roses modernes stylisées égayent l’ensemble. Le cache-bélière, en triangle aux bords tronqués et graine ou poignard, est une pièce largement utilisée chez Maynadier (voir image n° 13). Le monogramme de Pierre Maynadier, MP est présent sur la bordure extérieure des éxtremités des appliques.

La verrerie est composée de quatre tulipes Schneider en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de boutons de fleurs stylisés. Toutes les tulipes sont frappées du marquage du fabricant « Schneider – France – 400 » (voir image n° 8). Il s’agit du modèle n° 400 du fabricant d’Épinay-sur-Seine.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 place des Vosges, d’un père « garçon des recettes » et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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RENÉ LALIQUE : SUSPENSION-VASQUE ART DÉCO « DAHLIAS » 1921, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30390

René Lalique : suspension-vasque Art Déco « Dahlias » 1921, verre moulé-pressé. Cette élégante suspension, présentée ici à la vente, est dans sa configuration d’origine, à savoir, monté avec des cordelettes et non un remontage fantasque comme malheureusement, on voit souvent.

Une magnifique vasque en verre blanc moulé-pressé patiné, modèle n° 2459, dénommée « Dahlias », et qui fut créée en 1921, selon l’incontournable spécialiste Félix Marcilhac dans son ouvrage « R. Lalique : catalogue raisonné de l’œuvre de verre. » (Les Éditions de l’Amateur, 1989 et 1994), page 671 (voir image n° 6). Selon Marcilhac, ce modèle figure dans le catalogue de 1928, et il avait été supprimé dans celui de 1932. C’est aussi un modèle qui n’a pas été repris à la fabrication après 1947. La signature « R. Lalique », est moulée dans la masse du verre (voir image n° 9). Il existe aussi en version d’applique demi-coupe « Dahlias », sous le n° 2011, en version applique de coin sous le n° 2015 et en version coupe sous le n° 384. La maison Lalique avait toujours privilégié le montage avec des cordelettes ou cordons torsadés. Ici, les cordelettes d’origine ont été remplacées par des nouvelles en tissu argent satiné, dû à un état trop dégradé. Le serre-câble d’origine à était restauré avec le même fil utilisé pour les cordelettes. Le cache-bélière, dit « Cannelé » modèle n° 2801 dans le catalogue, page 693, est une pièce d’accessoire de luminaires crée par Lalique en 1923, en verre blanc moulé-pressé satiné (moule n° 1698). Ce modèle figure aux catalogues de 1928 et de 1932 et sur le tarif de 1937, non repris après 1947 (voir image n° 8). Les accessoires de luminaires ne sont jamais signés. Quatre points lumineux à l’intérieur de la vasque, tous avec des douilles baïonnettes culot B22 (voir image n° 10).

Malgré une date de création de 1921, René Lalique fait exposer cette pièce à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris en 1925, selon le « Rapport général » de la section artistique et technique (voir images 13 et 14).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

SCHNEIDER : SUSPENSION VASQUE ART DÉCO EN FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE

540,00

Réf. 30418

Schneider : suspension vasque Art Déco en ferronnerie d’art et pâte de verre moucheté blanche. La suspension ici en vente, est constituée d’une monture en fer forgé avec trois tiges à suspente à section carrée avec un creux pour le passage des câbles électriques, trois points d’attache avec des décors de feuilles de vigne vierge et un cache-bélière rond martelé. La vasque, d’un diamètre de 40 cm, est en pâte de verre mouchetée blanche du fabricant d’Épinay-sur-Seine Charles Schneider. La signature à était sans doute effacée par le temps. Certaines pâtes de verre provenant de cette production présentent un marquage fantomatique du fabricant, car elles étaient gravées très superficiellement. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

SUSPENSION VASQUE ART DÉCO BRONZE, LAITON ET VERRE PEINT ÉMAILLÉ

590,00

Réf. 30415

Suspension vasque Art Déco en bronze laiton et verre peint émaillé. Cette suspension de la deuxième moitié des années 1920 est constitué d’une monture de trois chaînes à fleurons en laiton embouti, trois boutons d’accroches sur le thème fleuri et un cache-bélière en bronze fondu aux motifs de feuilles d’acanthe. La vasque, en verre texturé, peint au pochoir et émaillé avec motifs de roses modernes. Trois points lumineux à l’intérieur de la vasque à douilles baïonnette culot B22.

«Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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VENINI/DIM (JOUBERT ET PETIT) PLAFONNIER ART DÉCO EN VERRE SOUFFLÉ 1929-1930

Réf. 30385

Venini/DIM (Joubert et Petit), plafonnier Art Déco en verre soufflé 1929-1930. Le modèle proposé ici à la vente est un luminaire est une rareté sur le marché. Le duo René Joubert et Philippe Petit, fondateurs de DIM (Décoration Moderne d’Intérieure), vont faire fabriquer à partir de 1929, une série de luminaires en verre soufflé à la verrerie vénitienne de l’avocat Paolo Venini, la Vetro Soffiati Muranesi Venini & Cie, société refondue après le départ de son premier associé Giacomo Capellin en 1925. La collaboration des éditeurs français de DIM va s’étendre à d’autres objets de décoration tels des vases, coupes, etc. Ce style de plafonnier sera produit dans différents types de façonnages du verre : soit en « lave de verre » soit en « verre lisse ». La façon « lave de verre », selon un chroniqueur de l’époque, c’est un « verre bouillonné, tantôt latescent, tantôt opalescent, tantôt d’un verre acide, vibrant d’un éclat sourd et profond sous les effusions de la lumière du jour ou encore plus sur celles de la lumière artificielle et qui vient si parfaitement seconder le décorateur dans son dessein de faire aussi œuvre de peintre. » Ici, deux vasques coniques en verre soufflé céladon avec bordures émeraude se superposent. La plus grande plus arrondie dans son extrémité, la plus petite avec une finition plus allongée. Entre les deux vasques, une pièce, aussi en verre soufflé fait jonction et appui d’une vasque sur l’autre. Le plafonnier fini avec deux boules en verre soufflé de différentes tailles et coloris : une plus grande d’un céladon lavé, puis celle de terminaison de couleur émeraude ou verre bouteille. L’accrochage se réalise avec une bélière qui se place après le carrousel de trois douilles baïonnettes (prévoir des petites ampoules sphériques, dites « balle de golf »).

René Joubert était un des rares décorateurs à avoir l’audace, avant la guerre de 14-18, de fonder en 1913, une maison bien à soi, au 19, place de la Madeleine. Après la première guerre, la société D. I. M. (Décoration d’Intérieure Moderne) et dont les initiales à l’envers servaient aussi à la communication de l’entreprise « Meuble, Installe, Décore », fut créée en 1920 et transformée en société en 1922, par le décorateur d’ameublement René Joubert (Laval, 1878-Paris, 1931), le peintre et décorateur de théâtre Georges Mouveau (Paris, 1878-Bridoré, 1959). Le peintre décorateur Philippe Petit (Paris, 1899-1945), va joindre Joubert en 1923, après le départ de Mouveau en 1923, et devient le collaborateur habituel de Joubert. Le magasin au 19 place de la Madeleine était réservé aux verreries produites par la société de Venini, dont beaucoup des pièces éditées par DIM. À partir de 1928 DIM, trouve une nouvelle adresse, car les locaux de la Madeleine deviennent trop exigus. C’est alors que la société est déménagée au 40 rue du Colisée. La maison DIM va éditer jusqu’aux débuts des années 1930 des luminaires créés par des artistes-décorateurs tels Jean Prouvé, Stéphan, Le Chevalier, entre autres.
Trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22. Pour toute expédition, le luminaire sera démonté intégralement afin d’assurer une meilleure protection durant le transport.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »