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HUBERT PETITOT : LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSE DÉPOLI BLANC

1 180,00

Réf. 10431

Hubert Petitot : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Le modèle ici à la vente, est présenté dans le catalogue du fabricant de l’année 1934, sous le numéro 420 (voir images n° 13-14), mais il est antérieur à cette date. Il a d’ailleurs était présenté à la vente durant toute la décennie des années 1930, et même au-delà sous différentes configurations dont avec un fût en bois. Le monogramme AP et PETITOT en toutes lettres, est présent sur différentes pièces de la monture. Cette dernière, est constituée d’un fût central à larges cannelures, un décor lisse et quatre rubans stylisés. Quatre bras d’appliques remontants en corne d’abondance avec ses cache-douilles à cannelures et une fin de lustre en pistils fermés d’allium. Le cache-bélière à gradins est coulissant. La verrerie est composée de quatre tulipes en forme de liserons en verre moulé-pressé dépoli blanc à douze pans avec des réserves claires. Ce modèle de tulipes, on les retrouve uniquement chez Petitot, donc c’est un modèle exclusif, fabriqué sans doute par un de ces fournisseurs habituels. Petitot utilisait pour ses luminaires des verreries de divers fabricants : Muller Frères Lunéville, Degué, Gauthier et bien d’autres. Les quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22.

La maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938), dont les monogrammes sont AP et/ou PETITOT en toutes lettres, était une des plus importants fabricants de bronzes d’éclairage d’entre les deux guerres. La société avait été créée par d’Alexandre Adolphe Petitot (Paris, 1857 – Bagnolet, 1935), doreur au 11 rue Gît-le-Coeur père d’Alexandre Hubert et d’Auguste (Paris, 1883), bronzeur et polisseur sur métaux. Au début du XXe siècle, père et fils travaillent ensemble en tant que vernisseurs sur métaux. La maison Petitot avait ses quartiers à Paris au 10, rue Vert-Bois, tout près de la Place de la République. En 1939, après le décès d’Alexandre Hubert, la maison est recréée sous la dénomination Établissements Petitot, et sera active jusqu’en 2009. Après, elle a été absorbée par la Maison Lucien Gau.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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HUDRY/ARVERS/HUNEBELLE : SUSPENSION ART DECO LAITON, BRONZE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30408

Hudry/Arvers/Hunebelle : suspension Art Déco en laiton, bronze et verre moulé-pressé. Cette suspension dont la monture est en laiton et bronze argenté est frappée à l’arrière de chaque décor en bronze du monogramme MH correspondant au prolifique fabricant de luminaires parisien Marcel Hudry. Marcel Alexandre Hudry (Paris 1889 – 1952), électricien de formation, créa en septembre 1921 son commerce et sa fabrique de bronzes d’éclairage et d’électricité au 13 rue de Crussol dans le 11ᵉ arrondissement parisien (voir images 12 et 13), une reprise de l’ancienne fabrique des bronzes d’art d’A. Jourdan. La société d’Hudry fera faillite en 1935.

Un cerclage en laiton embouti aux décors de roses modernes avec leurs feuillages et trois décors avec attaches en bronze argenté. Trois chaînes à fleurons en laiton embouti sur le thème des roses modernes permettant le passage discret des câbles électriques. Le cache-bélière, aussi en laiton embouti reprend les décors de roses. La verrerie est composée d’une vasque en verre moulé-pressé aux motifs d’hydrangea avec la signature ou marque de fabrique « Arvers – France ». Les Établissements Arvers, dont la marque de fabrique était « Arvers », contrairement à ce que l’on peut lire assez souvent, faisait partie de la société créée en 1930 par André Hunebelle (Meudon, 1896 – Nice, 1985). Dans les statuts de la société Hunebelle, on lit que « la sous-marque « Arvers », déposée par M. Hunebelle le 9 janvier 1930 au Greffe du Tribunal de Commerce de la Seine, sous le numéro 266.196, pour fabrication et vente de verreries d’une qualité inférieure aux verreries signées « Hunebelle » ». Il est donc erroné d’affirmer que la marque « Arvers » correspond aux fabricant André Delatte et que sa signification veut dire « Art et verrerie ». Nonobstant, il existait une liaison commerciale entre les « Verreries de l’Est » et Hunebelle, car à ses débuts, André Hunebelle faisait fabriquer ses verreries aux établissements nancéiens dont le siège se trouvait quai Ligier-Richier et l’usine à Jarville (voir image n° 11). Sur ces mêmes statuts, on peut lire aussi que « l’organisation commerciale résultant d’accords passés par M. Hunebelle avec la Société « Verreries de l’Est », comportant notamment la jouissance de locaux d’exposition, 56 rue de Paradis, à Paris ». Par la suite, Hunebelle fera fabriquer toute sa verrerie signée « Hunebelle » aux « Verrerries et Cristalleries de Choisy-le-Roy » dont son propriétaire, René-Jean Houdaille (Paris, 1873 – Thiais, 1949), était l’un des premiers administrateurs et actionnaires des Établissements André Hunebelle. Sur l’image publicitaire de l’année 1930, on peut voir que cette vasque sous le numéro 213, était vendu comme « plafonnier » ou comme « coupe ». Cette verrerie n’a rien à envier aux verreries signées « Hunebelle » ou celles de « Lalique », tant pour la qualité de fabrication ainsi que pour le choix des décors.

Un seul point lumineux à douille baïonnette, culot B22.

«Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LAMPE ART DECO ANNÉES 1930 EN FERRONNERIE D’ART ET DÔME EN VERRE MOULÉ-PRESSÉ MOTIFS ROSES

650,00

Réf. 20437

Lampe de table Art Déco des années 1930, en ferronnerie d’art et dôme en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de roses. Cette lampe de table en fer forgé, proposée ici à la vente, est constituée d’une embase ronde en fer forgé martelé. Un fût à six tiges martelées. Un croisillon de support avec ses trois vis à tête de boule qui permettent la fixation du dôme. Ce dernier est en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de roses modernes. Cette lampe est équipée d’un câble tissu torsadé gris-argent, de sa prise et de son interrupteur. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22. Il est recommandable d’utiliser une ampoule sphérique, dite « balle de golf « , car une ampoule à taille normale ne rentre pas entre la douille et le haut du globe.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LAMPE DE TABLE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET GLOBE VERRE DÉPOLI ET DÉCORÉ

550,00

Réf. 20420

Lampe de table Art Déco en bronze argenté et globe en verre dépoli décoré. Cette lampe de table proposée ici à la vente, est constituée d’une embase ronde en bronze argenté, fondu et ciselé. Un fût tubulaire à cannelures égayé de trois ailettes qui reprennent les décors de l’embase. Une griffe à col finement ciselée de motifs végétaux. La verrerie est composée d’un globe en verre blanc dépoli et gravé au pochoir aux motifs géométriques et floraux. Cette lampe est équipée d’un câble tissu torsadé gris-argent, de sa prise et de son interrupteur. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LEBRETON & USDIN : GRANDE APPLIQUE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 40404

Lebreton & Usdin : grande applique Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. L’applique proposée ici à la vente est une production de Lebreton & Usdin des débuts des années 1930 comme on peut le constater dans un catalogue commercial du fabricant sous le numéro de modèle 668 (voir image n° 8). La monture, en bronze argenté, est composée d’une grande platine en bronze argenté aux motifs géométriques, et un col descendant à section carrée. Cette grande applique est garnie d’une tulipe à six pans en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques assortie à ceux de la platine. Une barre d’accrochage est présente au dos de la platine, où l’on retrouve aussi le marquage 668 correspondant au numéro du modèle dans le catalogue commercial. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

La maison Lebreton & Usdin, était une maison spécialisée dans la fabrication de chaînes pour lustrerie et des crochets. Fondée par Paul Lebreton (Carentoir, 1880 – Garches, 1951) et Robert Usdin (Bychki, Russie, 1888), en 1922 en société en nom collectif au 10 rue Saint-Sébastien avec usine et bureau au Raincy (Seine-et-Oise). Il s’agissait d’une succession de l’ancienne maison Plasse et Usdin, fabrique d’accessoires pour l’éclairage et chaînes pour lustrerie avec les mêmes adresses pour les bureaux et l’usine. Robert Usdin était un inventeur d’origine russe, arrivé en France avant la guerre de 14-18, puis naturalisé français en 1928. Il était à l’origine de plusieurs inventions, comme celle de 1913, d’un nouveau crochet estampé se fixant aux murs les plus durs par une épingle. Son nom commercial sera celui de « crochet Lion ». Il était installé d’abord à Lyon où il se marie, puis au Raincy ou une lignée d’Usdin se sont établis depuis (voir image n° 9).

Paul Lebreton, fils de notaire, arrivé à Paris en 1900 depuis le Morbihan natal. D’abord employé de commerce, il va aussi se distinguer depuis 1905, dans le domaine des inventions et surtout dans le domaine de la santé et la chirurgie. Installé, lui aussi au 10 rue Saint-Sébastien en 1920, il va inventer un chariot tuteur pour faciliter aux enfants leurs premiers pas et par la suite, à leur servir pour apprendre à marcher. Cette invention sera d’utilité majeure, car ce chariot sera l’ancêtre du déambulateur moderne (voir image n° 10). En 1921, il sera à l’origine d’un autre brevet pour un procédé de fabrication de mailles de chaînes pour lustrerie avec dissimulation de fils, un fils de chaque côté de la chaîne. C’est ainsi qui naît l’union entre les deux inventeurs. Le mariage d’une sœur de Paul Lebreton avec le fabricant de bronzes d’éclairage Alphonse Krempff, va lui faciliter l’installation de la société au 72 rue Amelot où d’autre fabricants de bronzes d’éclairage comme Georges Vilbert (ancienne maison Krempff) et Henri Mouynet, avaient choisi ce domicile.

La société Lebreton & Usdin est dissoute à la fin des années 1930, après avoir souffert plusieurs contre-temps, dont un important incendie en 1933, dans leur usine du Raincy. Ensuite, les Établissements Robert Usdin sont créés, toujours au Raincy, dans la fabrication de cuivrerie pour l’éclairage. En 1940, Lebreton cède son fonds de commerce du 72 rue Amelot sous le nom « Établissements CHROM ».

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ « CROSSES DE FOUGÈRES » ET VERRE MOULÉ MOUCHETÉ

590,00

Réf. 10291

Lustre Art Déco en bronze argenté « crosses de fougères »et verre moulé moucheté. Une belle monture en bronze argenté avec trois lumières en appliques avec décors des crosses de fougères stylisées et une lumière centrale. Quatre coupelles à double gradins en verre moulé moucheté rose et blanc. Cache-bélière à gradins et motifs géométriques égayé d’un poignard à gradins. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un sur la coupelle centrale.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO BRONZE NICKELÉ, BOIS ET VERRE MOULÉ

580,00

Réf. 10260

Lustre Art Déco (1934-1939) en bronze nickelé, bois et verre moulé. Pour cet lustre une monture en bronze nickelé avec trois branches en appliques et surmontées de trois coupelles en verre moulé moucheté aux tonalités ocre et blanc. Un globe central en verre moulé à gradins aux mêmes tonalités que les coupelles. Une tige centrale en bronze nickelé et gainée d’un fût en bois tourné et vernis. Un cache-bélière aussi en bronze nickelé. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO CHARLES BOULANGER-DEGUÉ BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

990,00

Réf. 10350

Lustre Art Déco Charles Boulanger et Degué en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture moderne en bronze argenté composée d’une partie centrale à six pans sur laquelle six branches en appliques diffusent la lumière. Une tige centrale aussi à six pans et un cache-bélière dans le même esprit. À la fin de chaque bras d’applique des cache-douilles à six pans en bronze, très caractéristiques des Établissements Charles Boulanger. Six tulipes Degué en verre moulé-pressé rose poudré ou « Rosaline » avec des reserves claires, qui ne sont jamais signées. Seules les vasques correspondantes au même modèle sont signées, elles correspondent aux dernières créations sorties de la Cristallerie de Compiègne. Les six points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Charles Boulanger (Paris, 1856 – 1923) fut un des principaux fabricants parisiens d’appareils d’éclairage. Il créa d’abord une société en nom collectif en 1897 sous le nom « Boulanger et Roux, fabrique d’appareils d’éclairage pour le gaz et l’électricité » au 25 rue Notre-Dame-de-Nazareth, reprise d’une maison fondée en 1876. Puis il se sépare de Roux au tout début du XXème siècle et devient Charles Boulanger et Cie au 54 rue de Sévigné. Une société en commandite simple est créée en 1912 avec la même raison sociale. Les adresses 1 & 3 rue du Parc Royal est prise ensuite en se rajoutant à celle de la rue de Sévigné. À la mort de Charles Boulanger en 1923, sa veuve Augustine, née Godu prend la tête de la société. Puis tour à tour, la société sera dirigée par sa fille René Vartanian et son fils Charles Léon Louis (1895-1945) monteur en bronze.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO DEGUÉ « LES FAISANS », BRONZE, LAITON, BOIS VERNIS ET VERRE MOULÉ

840,00

Réf 10310

Lustre Art Déco Degué en bronze doré, laiton, laiton cuivré, bois et verre moulé. Une monture qui s’imbrique autours d’un fût central en bois de noyer vernis faisant aussi office de gaine de la tige centrale qui est en laiton cuivré. Quatre branches en bronze fondu doré, égayées chacune d’un décor de faisan finement ciselé. Chaque branche comporte un cache-douille à gradins surmontés de quatre coupelles en verre moulé dit « Rosaline » à étage ondulé, dépoli au sable fin, avec bande claire sur le bord et filets clairs en étages à étage ondulé, dépoli au sable fin, avec bande claire sur le bord et filets clairs en étages (selon description du fabricant dans son catalogue). Cette verrerie fait partie des créations Degué et des Cristalleries de Compiègne, présente dans un catalogue des années 1930 du fabricant (voir image 14). Les coupelles ne sont jamais signées. Le cache-bélière est aussi en laiton cuivré. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE ART DÉCO EN FERRONNERIE D’ART ET VERRE BLANC DÉPOLI À L’ACIDE

650,00

Réf. 10417

Lustre Art Déco en ferronnerie d’art et verre blanc dépoli à l’acide. Cette originale réalisation des années 1930, en fer forgé, est constituée d’une partie centrale triangulaire avec des décors de volutes martelés. Trois chaînes relient au cache-bélière en forme pyramidale. À chaque extrémité du triangle central, trois lanternes à quatre fenêtres et leurs chapeaux en pyramide. Chaque fenêtre est équipée de plaques de verre blanc dépoli à l’acide. Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO ETS GILLES EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE PRESSÉ DÉPOLI ET TAILLÉ

Réf. 10399

Lustre Art Déco des Établissements Gilles en bronze argenté et verre dépoli taillé. Le lustre proposé ici à la vente apparaît dans le catalogue de 1929 du fabricant parisien Paul Gilles sous la référence n° 332 (voir images n° 15 et 16). Il est composé d’une monture en bronze argenté à trois bras d’appliques en volutes, égayés des motifs floraux stylisés, autour d’une partie centrale à godrons et une graine en guise de fin de lustre. Un fût central à cannelures avec une enfilade au milieu. Le cache-bélière est en demi-sphère à godrons modernes. La verrerie est composée de trois tulipes à six pans en verre pressé dépoli et taillé aux motifs rayonnants. Ces tulipes, Gilles va les utiliser maintes fois pour garnir ses luminaires et dont on les retrouve sur d’autres modèles de lustres dans le même catalogue. Les trois points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Paul Joseph Gilles (Dinan, 1898 – Chaumont-sur-Tharonne, 1977), fils d’un industriel tanneur, avait commencé son activité comme ajusteur mécanicien. Il va créer, au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, sa manufacture de bronzes d’éclairage au 27 rue Esquirol, loin des traditionnels quartiers parisiens où se concentraient les bronziers. À cette adresse, Gilles va concentrer son usine, ces bureaux et son magasin d’exposition. Il va produire durant toute sa carrière des luminaires de grande qualité, tant pour leurs esthétiques que pour leurs réalisations. Les affaires florissantes, une nouvelle société fut créée en 1929, avec le concours de son père Paul Désiré Gilles (Fougères, 1868), et son jeune frère Raymond Vincent Gilles (1900-1977), anciennement monteur en bronze à Montreuil. Les Établissements Gilles étaient alors une société à responsabilité limitée pour l’exploitation d’un établissement industriel et commercial de fabrication et de vente de bronzes d’éclairage et dont Gilles mis à la gérance son père. En décembre 1931, la société est transférée à Montreuil-sous-Bois au 27 rue des Messiers. Entre 1937 et 1938, le père, Paul Désiré, vends ses parts de la société aux deux fils et quitte la gérance. On ne sait pas si les Établissements Gilles ont survécu après le conflit de 1939-1945.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE-SUSPENSION ART DÉCO FERRONNERIE D’ART GLOBES DE LA VERRERIE DES VOSGES

Réf. 10376

Lustre-Suspension Art Déco en ferronnerie d’art et globes de la Verrerie des Vosges. Élégant lustre-suspension en fer forgé dont la monture simple est constituée de quatre tiges en qui groupent quatre fines barres tendues. Un cache-bélière circulaire à la platine étampée reposant sur un cerclage. Trois volutes d’accroche égayées de feuilles de Ginkgo biloba. À chaque extrémité des tiges, des larges griffes à godrons soutiennent quatre globes, appelés « Les Coquilles », en verre moulé-pressé rose poudré, dépoli à l’acide de la Verrerie des Vosges, à Lutzelbourg (Moselle). Ce modèle de globe n’est jamais signé, modèle qui avait été décliné comme pied de lampe ou comme vase (voir images n° 12). La Verrerie des Vosges à Lutzelbourg (Moselle), était rachetée dans les années 1920 par la famille Drouhot, propriétaires entre autres, des Verreries de Dijon dont la marque Noverdy était celle de leurs verreries d’éclairage. Une erreur trouvée fréquemment, c’est celle de vouloir appeler Noverdy comme patronyme de Jean Drouhot. « Jean Noverdy », c’est tout simplement une invention sortie de l’imagination débordante de quelqu’un qui n’a jamais voulu prendre la peine de faire une véritable investigation. Hélas ! les mauvaises informations ont la vie dure et on continue à écrire et à lire toute sorte d’information non vérifiée.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MARCEL VASSEUR/ANDRÉ DELATTE : LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE

1 090,00

Réf. 10402

Marcel Vasseur/ André Delatte : lustre Art Déco en ferronnerie d’art et pâte de verre. Le modèle proposé ici à la vente est une fabrication de la fin des années 1920, du ferronnier d’art Marcel Vasseur. Le lustre est composé d’une partie principale en une seule pièce type panier avec trois branches qui finissent en volutes avec des décors en feuilles de « monnaie du Pape ». Ce décor est très utilisé par Vasseur dans ses luminaires : lustres, lampes, etc. Trois chaînes à maillons longs intercalés d’anneaux. Le cache-bélière est aussi une pièce maintes fois utilisée par le ferronnier. Sur l’image n° 13, extrait d’un des catalogues du ferronnier, on peut voir parfaitement l’utilisation de tous ces éléments dans deux lustres avec une configuration presque similaire. Trois tulipes en pâte de verre aux tons ocres et orangés du verrier André Delatte complètent le lustre. Chaque tulipe est signée à l’acide « Delatte Nancy », difficile à rendre en photographie.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Le ferronnier d’art Marcel Raymond Vasseur (Orléans 1885 – Paris, 1962) débarque à Paris dans les premières années du XX siècle est travaille comme ferronnier chez Campy et Cie, serrurier d’art. En décembre 1911, Vasseur créé sa société de fer forgé et constructions métalliques. À la création des nouveaux registres du commerce, il s’inscrit le 30 mai 1921 dont l’adresse de l’atelier est au 22 rue Mousset-Robert. Auparavant, en novembre 1920, Marcel Vasseur fait une demande en Préfecture pour obtenir l’autorisation d’installer au 22 rue Mousset-Robert à Paris, un établissement comportant un atelier de forges de grosses œuvres et un appareil producteur de gaz acétylène, indispensable dans son travail de ferronnerie. Le travail de ferronnier d’art de Vasseur est très reconnaissable dans l’immense jungle des ferronniers d’entre les deux guerres. En 1926, une nouvelle société est créée sous la dénomination Vasseur et Cie à la même adresse. En 1931, Vasseur retire des parts de sa société en bénéfice de deux associés : Verdier (serrurier) et Worenbach (ferronnier d’art). La société devient alors anciens établissements Vasseur et Cie, Verdier & Worenbach. Ce dernier, Henri-Paul Worenbach, était un ami de longue date de Vasseur. Tous les deux, en 1923, avaient inventé et déposé un brevet pour une lampe-miroir. Paul Worenbach, vers 1925, avait son propre atelier des luminaires en fer forgé au 111 rue de Rennes. Vers la fin des années 1930, Vasseur se retire complètement de la société devenue « Verdier & Worenbach » qui sera liquidé et vendue en 1946, aux Établissements P. Gallet (Gallet Frères).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MARIO SABINO : SUSPENSION VASQUE ART DÉCO VERRE MOULÉ-PRESSÉ ET LAITON ARGENTÉ

Réf. 30416

Mario Sabino : suspension vasque Art Déco en verre moulé-pressé et laiton argenté. Cette suspension du début des années 1930 est constituée d’une monture de trois chaînes en laiton argenté, trois boutons d’accroches en boules et un cache-bélière en laiton argenté embouti. La vasque, en verre moulé-pressé blanc, est une production de Mario Sabino dite « aux oursins ». Le marquage « Sabino France » est présent au fond de l’intérieur de la vasque (voir image n° 7). Ce modèle de vasque, Sabino l’avait décliné en vasque lumineuse, mais aussi en coupe de table. L’ensemble du modèle représente une scène de fond marin peuplée des oursins et des algues. Un point lumineux à l’intérieur de la vasque à douilles baïonnette culot B22.

Contrairement à ce que l’on dit sur le sicilien, naturalisé français en 1914, Ernesto Mario Sabino (Acireale, 1878 – Paris, 1961), il n’était pas vraiment un maître verrier selon la définition de ce métier. Il est préférable de parler de « maître de verreries » au même titre que beaucoup de ses contemporains. La plupart de ceux qu’on appelle « maître verrier » n’étaient qu’en réalité des industriels de la verrerie. Dans le cas de Sabino, il avait à la base une formation de sculpteur sur bois, puis il a complété sa formation à l’École des Arts Décoratifs puis à l’École des Beaux-Arts. Sa première société, créée en 1911, était en nom collectif : « Sabino et Bodin », sculpture, dorure, bronze, au 46 rue de Sévigné, société qui sera dissoute et achetée entièrement par Sabino en 1912. En 1921 prend la succession de l’ancienne maison Maës et Damon, fabricants de bronzes d’éclairage, et s’installe dans les locaux du 17 rue Saint-Gilles. Les premières verreries dont les modèles étaient toujours dessinés par Sabino, seront fabriquées essentiellement aux Verreries de Romilly-sur-Andelle de la famille Lasnier, dont la veuve et le fils étaient à la direction. Les ateliers pour le bronze se trouvaient à Bagnolet au 228 rue Etienne Marcel. Ce n’est qu’en 1931, que Sabino va fabriquer ses propres verreries en s’offrant les Verreries et Cristalleries de Noisy-le-Sec et en créant, entre autres la marque « Vernox ». La production de Sabino est l’une des plus importantes de la période d’entre les deux guerres à côté de celles de Lalique et d’autres. Sa société va continuer au-delà de la fin de la Seconde Guerre mondiale sous la direction de son neveu par alliance et fils adoptif, Léon Eugène Maurice Gripois-Sabino.

«Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MAYNADIER/DEGUÉ : PAIRE D’APPLIQUES DOUBLES ART DÉCO BRONZE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

690,00

Réf. 40411

Maynadier/Degué : paire d’appliques doubles Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques, à l’allure simple, sont d’une production du bronzier d’éclairage parisien Pierre Maynadier. Elles sont composées des platines ovales aux bordures ciselées. Deux bras d’appliques en lacet, forme très courante utilisée notamment en 1935 comme affiche du 25e salon des Artistes Décorateurs (voir image n° 10). Cette forme est faussement associée des nos jours, et sans aucun fondement, au décorateur Jules Leleu. Les bras d’appliques sont en lumière ascendante et ils sont équipés des cache-bélières coniques à huit pans. Chaque bras est équipé d’une graine conique en bronze massif. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP 2 », suivi du numéro de la pièce 893 est présent à l’arrière de chaque platine (voir dernière image n° 9). Une barre d’accrochage est aussi présente à l’arrière.

La verrerie est composée de quatre coupelles avec bordures hexagonales en verre moulé-pressé dépoli blanc avec des réserves claires en motifs de branchages. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, fabriquées dans les Cristalleries de Compiègne, dans les dernières années de production. Les verreries pressées de cette dernière période sont caractérisées par l’utilisation des motifs très géométriques dans un jeu entre les parties polies et dépolies. Les parties polies font ressortir le motif utilisé. Dans ce même motif, on retrouve une vasque et aussi une tulipe. Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement la marque de fabrication.

Les quatre points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER/DEGUÉ: GRAND LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf.10400

Maynadier/Degué : grand lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, c’est une réalisation de Pierre Maynadier présent dans le catalogue du fabricant de l’année 1930, modèle 392 (voir image 13). Il est dans sa même configuration d’origine. Une monture en bronze argenté composée de quatre bras d’appliques aux motifs géométriques avec leurs griffes, élément très utilisé de sa production. Quatre tiges de suspension à section carré, égayées des décors géométriques. Un cache-bélière carré avec les mêmes motifs géométriques et une graine ou poignard très utilisé par le fabricant. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP », est présent dans certaines pièces du lustre.

La verrerie est composée d’une vasque-obus en pyramide renversé en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques. Quatre tulipes assorties à la vasque complètent l’ensemble. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, produite dans les Cristalleries de Compiègne, lesquelles on retrouve dans un catalogue du fabricant sous le numéro de modèle 553 pour la vasque et 519 pour les tulipes (voir images n° 14 à 17). Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement un marquage de fabrication.

Cinq points lumineux à douilles baïonnette culot B22, dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »