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DLOUGOVSKY / VERRERIE DES VOSGES : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10371

Dlougovsky et la Verrerie des Vosges : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente fait partie de la production des Établissement Jules Dlougovsky (Félix Andraud, successeur) dont le siège et le magasin se trouvaient au 12 rue Saint-Sabin. La monture en bronze argenté, d’une ligne épurée, est constituée d’un cache-bélière circulaire avec des décors autours et un poignard ou graine très utilisée dans le montage de ses luminaires (voir images n° 15 et 16). Trois tiges à section hexagonale et un anneau de soutien avec des décors type martelé, pièce aussi utilisée dans des nombreux lustres du fabricant. Trois griffes cache-douilles à crêtes en laiton argenté. La verrerie est composée de trois globes, appelés « Les Chamanes » en verre moulé-pressé dépoli à l’acide de la Verrerie des Vosges, à Lutzelbourg (Moselle). Ce modèle de globe n’est jamais signé, modèle qui avait été décliné comme pied de lampe ou comme vase (voir images n° 17 et 18). La Verrerie des Vosges à Lutzelbourg (Moselle), était rachetée dans les années 1920 par la famille Drouhot, propriétaires entre autres, des Verreries de Dijon dont la marque Noverdy était celle de leurs verreries d’éclairage. Une erreur trouvée fréquemment, c’est celle de vouloir appeler Noverdy comme patronyme de Jean Drouhot. « Jean Noverdy » c’est tout simplement une invention sortie de l’imagination débordante de quelqu’un qui n’a jamais voulu prendre la peine de faire une véritable investigation. Hélàs ! les mauvaises informations ont la vie dure et on continue à écrire et à lire toute sorte d’information non vérifiée.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Les Établissements J. Dlougovsky ont été fondés en 1900, par Jules Élie Dlougovsky (Bilostok, 1875 – Paris, 1925). Emigré en France à la fin du XIXe siècle, il s’installe à Paris ou il va exercer le métier de représentant de commerce. Il épouse en 1902, Florentine Mége et ensuite créé sa société de fabrication de manchons d’éclairage à incandescence au 43 rue Amelot. En 1910, il dépose un brevet d’invention, un « procédé de fabrication de manchons à incandescence en soie artificielle ». Il est naturalisé français cette même année. Les affaires prospèrent et en 1918, il rachète le fonds de commerce d’une fabrique de ferblanterie à l’Île Saint-Denis qui deviendra son usine principale. À partir de ce moment-là, il développe et élargit pleinement son activité dans la fabrication de bronzes d’éclairage, et ouvre en 1923, ses nouveaux bureaux et magasins au 12 rue Saint-Sabin. Mais en 1925, Jules Dlougovsky décède brutalement à l’aube de ses 50 ans. Sa veuve Florentine Mége créée une nouvel société « Veuve Dlougovsky, Établissements Dlougovsky » pour poursuivre la société créée par son époux. En 1931, elle cède la fabrique d’appareils d’éclairage et de ferblanterie à Félix Andraud (Paris, 1882 – 1964), sculpteur et fabricant de bronzes d’éclairage qui avait fondé sa société (ancienne maison Cailleux) en 1922, au 105 avenue Gambetta. Andraud était un ancien collaborateur et ami du couple Dlougovsky. Il va diriger au même temps les deux maisons durant quelques années, mais il ne gardera finalement que celle de l’avenue Gambetta jusqu’en 1957.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRAND LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10281

Grand lustre Art Déco en ferronnerie d’art et verre moulé-pressé.  Le fer forgé était très présent chez les fabricants des luminaires de la première moitié du XXème siècle en France, même les bronzier d’éclairage les incorporaient dans leurs catalogues. Le lustre ici à la vente est sobre et au même temps élégant et aérien. Il est constitué d’une monture en fer forgé martelé et étampé. Quatre bras en appliques et une partie centrale reçoivent cinq globes en verre moulé-pressé aux décors géométriques. En haut culmine un cache-bélière martelé et étampé. Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO LÉON HUGUE BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

Réf. 10332

Lustre Art Déco Léon Hugue en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Belle monture en bronze argenté de la maison Léon Hugue de la fin des années 1920. Elle est constituée d’une partie centrale avec six bras en appliques finement ciselés sur le thème de la rose moderne, avec ses cache-douilles à godrons (voir photo n° 17) très typiques de la production de Léon Hugue. Six branches égayées des bagues cylindriques à godrons et un cache-bélière aux bords drapés avec son petit poignard. La verrerie est composée d’une petite vasque centrale à deux gradins en verre moulé-pressé dépoli blanc, puis six tulipes dites « mignonnettes » à six pans en verre moulé dépoli blanc. La monture est frappée du monogramme de Léon Hugue « H L », suivie du numéro de la pièce (voir photos n° 13 et n° 14). Sept points lumineux à douilles baïonnette culot B22 dont six en appliques et un dans la vasque centrale.

Léon Auguste Hugue (Paris, 1878 – Clichy-la-Garenne, 1970) avait commencé sa carrière comme monteur en bronze. En 1907 il crée sa fabrique de bronzes d’éclairage au 14 rue Pierre Levée (voir photo n° 19). En 1913, il va créer une nouvelle société en commandite simple « L. Hugue, fabrique de bronzes et d’appareils d’éclairage » au numéro 10 de la même rue Pierre Levée. La société grandira et vers 1925 il va créer une usine au 68 rue des Rondeaux où il travaille avec l’aide de son fils Maurice Léon, monteur en bronze (voir photo n° 18). À l’Exposition Française de Madrid en 1927 il obtiendra le diplôme Médaille d’or au même titre que Francis Hubens. Étrangement, en 1932, Léon Hugue vendra sa société à Charles frères pour lui racheter deux ans plus tard en 1934 seulement l’usine du 68 rue des Rondeaux. À la mort de sa troisième épouse Marie-Félicie Foussard en 1938 (il aura au total quatre mariages), Léon Hugue doit acheter les parts de son épouse héritées par sa petite-fille Claudine-Jeanne Ranc, aussi petite-fille d’un autre grand fabricant de bronzes d’éclairage : Charles Ranc. Sa société sera active au moins jusqu’au début de la Deuxième Guerre Mondial. Léon Hugue décède à Clichy-la Garenne à l’aube de ces 92 ans.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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SUSPENSION ART DÉCO LAITON VIEIL ARGENT ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

Réf. 30354

Suspension Art Déco en laiton vieil argent et verre moulé-pressé. Cette élégante suspension est composée d’une monture constitué d’un cache-bélière en laiton vieil argent estampé aux motifs floraux et rayonnant; trois chaînes à emboutissage moderne et trois boutons d’attaches en cercles concentriques. Une vasque centrale en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques et réserves claires. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Idéal pour éclairer une petite pièce, un couloir ou une entrée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »Suspens