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HUBERT PETITOT : LUSTRE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSE DÉPOLI BLANC

1 180,00

Réf. 10431

Hubert Petitot : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Le modèle ici à la vente, est présenté dans le catalogue du fabricant de l’année 1934, sous le numéro 420 (voir images n° 13-14), mais il est antérieur à cette date. Il a d’ailleurs était présenté à la vente durant toute la décennie des années 1930, et même au-delà sous différentes configurations dont avec un fût en bois. Le monogramme AP et PETITOT en toutes lettres, est présent sur différentes pièces de la monture. Cette dernière, est constituée d’un fût central à larges cannelures, un décor lisse et quatre rubans stylisés. Quatre bras d’appliques remontants en corne d’abondance avec ses cache-douilles à cannelures et une fin de lustre en pistils fermés d’allium. Le cache-bélière à gradins est coulissant. La verrerie est composée de quatre tulipes en forme de liserons en verre moulé-pressé dépoli blanc à douze pans avec des réserves claires. Ce modèle de tulipes, on les retrouve uniquement chez Petitot, donc c’est un modèle exclusif, fabriqué sans doute par un de ces fournisseurs habituels. Petitot utilisait pour ses luminaires des verreries de divers fabricants : Muller Frères Lunéville, Degué, Gauthier et bien d’autres. Les quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22.

La maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938), dont les monogrammes sont AP et/ou PETITOT en toutes lettres, était une des plus importants fabricants de bronzes d’éclairage d’entre les deux guerres. La société avait été créée par d’Alexandre Adolphe Petitot (Paris, 1857 – Bagnolet, 1935), doreur au 11 rue Gît-le-Coeur père d’Alexandre Hubert et d’Auguste (Paris, 1883), bronzeur et polisseur sur métaux. Au début du XXe siècle, père et fils travaillent ensemble en tant que vernisseurs sur métaux. La maison Petitot avait ses quartiers à Paris au 10, rue Vert-Bois, tout près de la Place de la République. En 1939, après le décès d’Alexandre Hubert, la maison est recréée sous la dénomination Établissements Petitot, et sera active jusqu’en 2009. Après, elle a été absorbée par la Maison Lucien Gau.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE DES LAMPES OISEAUX BORIS LACROIX BRONZE CUIVRÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

1 500,00

Réf. 20333

Paire de lampes bout de table oiseaux Boris Lacroix (1902-1984), en bronze cuivré et verre dépoli blanc. Cette paire de lampes dites « bout de table » en bronze cuivré aux têtes d’oiseaux (Faisans dorés ou Oiseaux de Paradis) font partie d’une série créée par Boris Lacroix dont on parviens à retrouver des lustres et des appliques avec l’utilisation des mêmes volatiles (voir image n° 12). On soupçonne que cette série soit éditée par les ateliers de Petitot pour la partie bronze et les Établissements Jean Gauthier pour ce qui est le verre moulé-pressé. La paire de lampes ici présentée, est accompagnée de fausses bougies ou fuseaux en verre dépoli blanc. Un interrupteur poussoir à l’arrière de chaque lampe. Électricité refaite à neuf avec câble torsadé tissu vieux or. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot E14.

Boris Jean Lacroix, selon son acte de naissance, était né à Paris, le 18 mars 1902, fils de l’artiste dramatique Jeanne Lacroix et d’un père « non dénommé ». La rumeur dit, sans aucune preuve, qu’il était le fils illégitime du grand-duc de Russie Boris Vladimirovitch (1877-1943). Récemment, lors de mes recherches, je suis tombé sur un petit article publié dans le journal « Le Petit bleu de Paris » du 22 mai 1930, p. 3 (voir image n° 13) où il est question du grand-duc de Russie Boris et d’un certain Jean-Boris Lacroix, son fils adoptif. Les dates sont concordantes et il fait penser que il existait bien cette relation là entre les deux personnes. L’altération de l’ordre des prénoms est peut être sans doute lié à une erreur du journaliste.

Boris Jean Lacroix, sans formation spécialisée, devient au fil des années un des décorateurs français les plus recherchés dans tous les domaines. Après avoir passé quatorze ans dans la maison de couture de Madeleine Vionnet, il se met à son compte et commence à décorer des intérieurs, à dessiner des luminaires, des papiers peints, des tissus et à illustrer des livres. En ce qui concerne les luminaires, il a était très souvent édité par les Établissements Damon (Alfred et Jean) du 13 rue Verniquet, Paris 17. En septembre 1940, Boris Lacroix se réfugie tout d’abord près de Castelnaudary où il essaiera sans beaucoup de résultat de trouver du travail comme décorateur. Il s’installe alors à Lyon, 35 rue Franklin est assure le contact entre les artistes de deux zones. Maurice Dufrène, nouveau président de la Société des Artistes Décorateurs, lui confie la représentation de la Société en zone libre. Boris Lacroix fût membre très actif de la S.A.D., de l’Association Française des Eclairagistes, de la Union des Artistes Modernes et de l’Union des Artistes Décorateurs d’Ensembles. Il décède à Paris le 3 mars 1984 dans son appartement parisien du 191 rue d’Alésia.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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PETITOT/SAINT-GOBAIN : LUSTRE-SUSPENSION ART DÉCO EN BRONZE CUIVRÉ ET GLACE DÉPOLIE

Réf. 10405

Petitot/Saint-Gobain : lustre-suspension Art Déco en bronze cuivré et glace dépolie. Cette moderne suspension dont la monture est en bronze fondu cuivré agrémentée de glaces de Saint-Gobain, est d’une fabrication de la maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938). La société avait été créée par Alexandre Adolphe Petitot (Paris, 1857), doreur au 11 rue Gît-le-Coeur père d’Alexandre Hubert et d’Auguste (Paris, 1883), bronzeur et polisseur sur métaux. Au début du XXe siècle, père et fils travaillent ensemble en tant que vernisseurs sur métaux. La maison Petitot avait ses quartiers à Paris au 10, rue Vert-Bois, tout près de la Place de la République. En 1939, après le décès d’Alexandre Hubert, la maison est recréée sous la dénomination Établissements Petitot, et sera active jusqu’en 2009. Après, elle a été absorbée par la Maison Lucien Gau.

Le modèle présenté ici à la vente, est produit à partir de 1934. On le retrouve notamment dans un catalogue des Établissements Donna, « Le Palais de la lustrerie » qui, était un des plus importants dépositaires des luminaires produits par Petitot (voir image n° 10). La monture est constituée d’un axe central traversé d’en bas en haut par une vasque et une boule en guise de raccord de fin de lustre. Deux fûts tubulaires qui font la liaison entre une grande boule en enfilade et une plus petite vasque en forme conique à trois gradins, puis suivie du cache-bélière. Le tout est agrémenté des trois ailettes en guise de jets d’eau. Les trois ailettes ainsi que le cerclage sur la grande vasque, sont réalisés par Saint-Gobain en verre rosé épais de 6 mm et gravé au jet de sable sur les deux faces. Ce modèle était aussi proposé sans le cerclage central en verre, comme on peut le constater dans la dernière image du catalogue de l’époque. Six points lumineux à douille baïonnette culot B22, dont trois dans la vasque inférieure et trois autres dans la vasque conique supérieure donnant un éclairage complètement indirect. Il faut prévoir trois ampoules dites « balles de golf » pour la partie inférieure et trois ampoules dites « flamme » pour l’éclairage supérieur.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette).