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H. FOURNET/SCHNEIDER LUSTRE ART DÉCO BRONZE NICHKEL-ARGENT ET PÂTE DE VERRE

Réf. 10412

H. Fournet/Schneider : lustre Art Déco en bronze nickel-argent et pâte de verre. Cet élégant et simple lustre est une fabrication des Établissement Hippolyte Fournet à Lyon dont on le retrouve dans le catalogue de 1930 du fabricant sous la référence 1285 (voir image n° 11). Il est composé d’une monture en bronze nickel-argent avec une partie centrale à trois bras d’appliques aux motifs géométriques et trois cache-douilles à godrons modernes. Trois tiges tubulaires relient cette partie centrale au cache-bélière aux décors floraux. La verrerie est composée de trois coupelles en pâte de verre moucheté blanche de la verrerie Schneider. Toutes les coupelles sont griffées de la marque du fabricant et très difficiles à prendre en photo. Les trois points lumineux sont à douille baïonnette, culot B22.

Eugène Hippolyte Fournet (Joyeuse, 1876), fils de cultivateurs de l’Ardèche, quitte sa terre natale à la fin du XIXe siècle pour s’installer à Lyon en tant que clerc d’huissier, puis il devient employé du commerce. Il va créer sa société H. Fournet en 1919, au 61 Cours de la Liberté à Lyon, une entreprise dédiée à l’appareillage électrique. Il va développer tout de suite la fabrication et vente d’appareils d’éclairage en fer forgé, souvent estampillés de la marque de fabrique déposée « Le Fer Forgé H.F ». En 1929, la société, cette fois-ci en responsabilité limitée, devient les Établissement H. Fournet avec l’entrée des associés Louis Vallet et Adrien Capelle. La société sera transférée tout d’abord au 35 rue de la Part-Dieu, puis elle s’agrandit en installant des nouveaux locaux au 4 et 6 de la même rue. L’atelier sera situé au 11 route de Vienne. En 1930, un magasin d’exposition est ouvert au 34 rue Servient (voir images n° 12 et 13). Dès l’année 1930, les Établissements H. Fournet développent la fabrication des luminaires en bronze. Spécialisés dans la ferronnerie d’art, Fournet, selon ses propres mots, la société développera la fabrication du bronze « avec la même technique, le même soin d’exécution que dans le fer forgé, ce qui nous a permis de prendre sur le marché, une place marquée. » En 1930, Gaumont va filmer le travail du fer et du verre des Établissements Fournet à Lyon. En 1937, Fournet participe avec un groupe de fabricants de bronzes lyonnais, à l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, organisé à Paris. Hippolyte Fournet restera dans la société jusqu’en 1938, et la société deviendra Anciens Établissements H. Fournet, dirigé par le lyonnais Henri Rouvière. La société continuera au-delà de l’année 1954 par la famille Rouvière sous une autre forme.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MARCEL VASSEUR/ANDRÉ DELATTE : LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE

1 090,00

Réf. 10402

Marcel Vasseur/ André Delatte : lustre Art Déco en ferronnerie d’art et pâte de verre. Le modèle proposé ici à la vente est une fabrication de la fin des années 1920, du ferronnier d’art Marcel Vasseur. Le lustre est composé d’une partie principale en une seule pièce type panier avec trois branches qui finissent en volutes avec des décors en feuilles de « monnaie du Pape ». Ce décor est très utilisé par Vasseur dans ses luminaires : lustres, lampes, etc. Trois chaînes à maillons longs intercalés d’anneaux. Le cache-bélière est aussi une pièce maintes fois utilisée par le ferronnier. Sur l’image n° 13, extrait d’un des catalogues du ferronnier, on peut voir parfaitement l’utilisation de tous ces éléments dans deux lustres avec une configuration presque similaire. Trois tulipes en pâte de verre aux tons ocres et orangés du verrier André Delatte complètent le lustre. Chaque tulipe est signée à l’acide « Delatte Nancy », difficile à rendre en photographie.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Le ferronnier d’art Marcel Raymond Vasseur (Orléans 1885 – Paris, 1962) débarque à Paris dans les premières années du XX siècle est travaille comme ferronnier chez Campy et Cie, serrurier d’art. En décembre 1911, Vasseur créé sa société de fer forgé et constructions métalliques. À la création des nouveaux registres du commerce, il s’inscrit le 30 mai 1921 dont l’adresse de l’atelier est au 22 rue Mousset-Robert. Auparavant, en novembre 1920, Marcel Vasseur fait une demande en Préfecture pour obtenir l’autorisation d’installer au 22 rue Mousset-Robert à Paris, un établissement comportant un atelier de forges de grosses œuvres et un appareil producteur de gaz acétylène, indispensable dans son travail de ferronnerie. Le travail de ferronnier d’art de Vasseur est très reconnaissable dans l’immense jungle des ferronniers d’entre les deux guerres. En 1926, une nouvelle société est créée sous la dénomination Vasseur et Cie à la même adresse. En 1931, Vasseur retire des parts de sa société en bénéfice de deux associés : Verdier (serrurier) et Worenbach (ferronnier d’art). La société devient alors anciens établissements Vasseur et Cie, Verdier & Worenbach. Ce dernier, Henri-Paul Worenbach, était un ami de longue date de Vasseur. Tous les deux, en 1923, avaient inventé et déposé un brevet pour une lampe-miroir. Paul Worenbach, vers 1925, avait son propre atelier des luminaires en fer forgé au 111 rue de Rennes. Vers la fin des années 1930, Vasseur se retire complètement de la société devenue « Verdier & Worenbach » qui sera liquidé et vendue en 1946, aux Établissements P. Gallet (Gallet Frères).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »