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ÉMILE DOUILLET : SUSPENSION ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

Réf. 30342

Émile Douillet : suspension Art Déco en bronze argenté et verre dépoli blanc. Cette belle et élégante suspension de la fin des années 1920, est une production du fabricant de bronzes d’éclairage Émile Douillet (Paris, 1865-1926). Ingénieur des Arts et Manufactures, Douillet commence son activité au début du XXe siècle en association avec Tourneau, sous la dénomination « Douillet et Tourneau », fabricants d’appareils d’éclairage. Les salons d’exposition et de vente se trouvaient au 46 boulevard de la Bastille et le bureau d’études et ateliers au 17 rue Biscornet. Les deux immeubles communiquaient entre eux par une cour d’intérieure. Douillet était l’un des plus importants fabricants de luminaires parisiens. Il avait réalisé les luminaires pour des nombreux hôtels, casinos et restaurants de Paris, Nice, Cannes, Biarritz, entre autres. Parallèlement à son activité de fabrication de luminaires, Douillet était aussi un fabricant de jouets. À sa mort, en 1926, c’est son fils, René Louis Douillet (Paris, 1895-1973) et sa veuve Berthe Douillet, née Poupinelle, qui vont continuer la fabrication en transformant la société sous la dénomination « Établissements Douillet ».

 La monture, en bronze argenté comporte le monogramme « E D », elle est composée d’une pièce centrale en pyramide inversée aux décors de rosaires et quatre pendentifs dans chaque extrémité. Une fin de lustre avec sillons rayonnants avec le monogramme « E D » (voir image n° 8). Un cache-bélière en bronze argenté richement décoré. Quatre panneaux en verre dépoli blanc. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Idéal pour éclairer une petite pièce, un couloir ou une entrée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

HETTIER & VINCENT/DES HANOTS : SUSPENSION GLOBE BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 30391

Hettier & Vincent/Verrerie des Hanots : suspension Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Élégance et sobriété pour cette suspension du duo Hettier & Vincent présente dans le catalogue du fabricant de 1930, modèle n° 8871 (voir images 8-11). L’association entre le dessinateur Charles-Louis Hettier (Paris, 1868) et Calixte Vincent (Lachapelle-Graillouse, 1876 – Paris, 1945) date de 1909. Installés depuis leur début au 43 rue des Tournelles, ils ont petit à petit grandi leurs affaires et ils vont racheter en 1929 la maison Millet de la Place des Vosges (voir image 21). Après la seconde Guerre Mondial la veuve Vincent fait tourner la société jusqu’à la revente.

Le modèle ici présenté à la vente (n° 8871 dans le catalogue du fabricant), dont la monture en bronze argenté, est composée d’un cache-bélière ou pavillon hexagonal aux motifs rayonnants. Une chaîne dite « à gorge » (voir image n° 9) largement utilisée par Hettier &Vincent dans leurs luminaires. Une griffe à globe sans col relie la monture du globe en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs des pâquerettes et papillons ou un travail de repolissage est fait sur quelques parties des décors du verre. Le globe est une production de la Verrerie des Hanots, qui faisait partie de la société Holophane France, dont l’usine de production se trouvait aux Andelys, dans l’Eure. Les signatures « Des Hanots » correspondaient à celles de la fabrication des verreries d’art et de décoration telle la verrerie d’éclairage, les vases, les sculptures, et la verrerie d’architecture. En 1930, Holophane France devient la Société Anonyme Holophane, société entièrement française et complètement indépendante des entités anglaises et américaines. Hettier & Vincent utilisera pour ses luminaires beaucoup des verreries d’éclairage sorties des Andelys, certaines de façon exclusives ou presque.

Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette).

LES ATELIERS D’ART SAND : SUSPENSION VASQUE ART DÉCO BRONZE, LAITON ET VERRE VERNIS ÉMAIL

590,00

Réf. 30415

Les Ateliers d’Art Sand : suspension vasque Art Déco en bronze laiton et verre « vernis émail ». Cette suspension de fabrication entre 1925 et 1929, est une production des Ateliers d’Art Sand, entreprise spécialisée, entre autres, de la décoration sur verre à travers un procédé de « vernis émail » cuit au four et dont la signature était « SAND ». Cette suspension est constituée d’une monture de trois chaînes à fleurons en laiton embouti, trois boutons d’accroches sur le thème fleuri et un cache-bélière en bronze fondu aux motifs de feuilles d’acanthe. La vasque, en verre texturé, peint au pochoir au vernis émail cuit au four et avec décors de roses modernes, malgré l’absence de signature, elle a été réalisée par Les Ateliers d’Art Sand, unique société à réaliser ce type de décor. On trouve le même travail et avec les mêmes matériaux et technique sur une autre vasque dont celle-ci est signée « Sand » (voir images n° 8 et 9). Trois points lumineux à l’intérieur de la vasque à douilles baïonnette culot B22.

En juillet 1925, une société en nom collectif est créée : Établissements Deloncle et Cie : sablage artistique, nouveautés et décorations, au 145 rue Nationale, dont Jacques Biéber et Henri Ducastaing-Laubadère font parti. Jacques Marcel Lucien BIÉBER (Montereau-Fault-Yonne, 1896 – Nice, 1988), fils de Marcel Biéber (Oran, 1862), ingénieur ECP à la Faïencerie de Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne. Jacques Biéber fait ses études à l’École Centrale de Paris. Après la première guerre et la fin des études, vers 1922-1923, il monte une société de vernissage sur métaux au 154 rue Oberkampf, dont il va étendre son utilisation à la décoration sur verre. Les « vernis émail » cuit au four, sont solides et d’un brillant irréprochable (voir image n° 10). Henri Pierre Philippe Ducastaing-Laubadère (Aire-sur-l’Adour, 1896 – Caen, 1973), était décorateur, puis décorateur sur verre. En décembre 1926, une demande d’autorisation de construire est déposée par les Établissements Deloncle et Cie au 145 rue Nationale dont les ateliers se trouvaient au premier étage. En 1929, M. Deloncle cède ses droits à MM Biéber et Ducastaing, puis dans la foulée, en octobre de la même année, la société en nom collectif sera transformée en une nouvelle société à responsabilité limitée sous la dénomination Ducastaing et Cie (Les ateliers d’Art Sand). En décembre, toujours dans la même année 1929, « M. Biéber (Jacques) cède ses 50 parts de 100 fr à M. Lamarque (Marie) ». Au début de l’année 1929, Biéber et Ducastaing, ont été admis à titre de membres adhérents à La Chambre Syndicale de la Céramique et de la Verrerie, en ayant comme parents Rouard et Lefébure. Deux ans plus tard, en juillet 1931, la société Ducastaing et Cie, entreprise de décoration générale sur verre aux 145-147 rues Nationale, est jugée en faillite. Jacques Biéber va poursuivre comme industriel et ingénieur dans le secteur des vernis. Henri Ducastaing quand à lui, on va le retrouver en 1936 comme employé dans la compagnie d’assurance Paris Mutuel.

«Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUCIEN ALLIOT : PAIRE DE SUSPENSIONS BRONZE ET ALBÂTRE BLANC VEINÉ GRIS

Réf. 30370

Lucien Alliot : Paire de suspensions en bronze et albâtre blanc veiné gris. La paire de suspensions proposées ici à la vente sont une production de la maison Lucien Alliot dont le monogramme L ✱ A est présent dans chaque pièce d’attache entre les chaînes et les vasques (voir image n°13). Les montures, dans un style Louis XVI, sont constituées chacune de trois chaînes avec des maillons et anneaux intercalés en bronze. Des cache-bélières en bronze aux décors de feuilles d’acanthe. Les boutons de pièces d’attache sont aussi décorés de feuilles d’acanthe. Les vasques, d’un diamètre de 30 cm sont en albâtre blanc, veiné gris. À l’intérieur de chaque vasque, trois points lumineux à douille baïonnette culot B22.

Lucien Charles Edouard ALLIOT (Paris, 1877 – Nanteuil-lès-Meaux, 1967), est surtout bien connu sous sa casquette de sculpteur statuaire et de fondeur. Mais il était aussi à la tête d’une importante société de fabrication de bronzes d’art et d’éclairage. La maison Alliot, tient se origines en 1860 quand M. Soulage crée une fabrique d’articles de religion en bronze d’imitation au 70 rue d’Angoulême. À la mort de Soulage en 1882, sa fabrique avait acquis une importante assez considérable. C’est à ce moment-là que la maison change sa raison sociale en « Veuve Soulage, Soulage fils et Alliot », ce dernier était le gendre de M. Soulage.

L’entrée de Napoléon Alliot dans l’établissement Soulage permit d’apporter à la fabrication un souffle nouveau : N. Alliot était un remarquable sculpteur et ciseleur. Sans abandonner la fabrication des sujets religieux, Alliot entreprit de fabriquer des œuvres créés par lui-même comme des statuettes, des groupes et des fantaisies diverses qui obtinrent un beau succès auprès du public. La maison Soulage devient définitivement la maison Alliot en 1882, à la suite du décès de Soulage fils. Les locaux de la rue d’Angoulême devenus trop étroits, c’est alors que N. Alliot déménage au 20 rue Pierre Levée. La nouvelle adresse aller comporter la fabrication complète de tout ce qui concerne le bronze d’imitation, à savoir, la fonte du métal, la ciselure, le montage et le bronzage des sujets. Plus de cinquante ouvriers et ouvrières travaillaient aux ateliers Alliot.

Le fils de Napoléon Alliot, Lucien, ancien élève de Barrias et de Coutant aux Beaux-Arts, avait commencé une carrière de modeleur et ses attitudes pour la sculpture vont dépasser celles de son père. Après le décès de son père, Lucien Alliot entrepris seul la direction de l’entreprise, puis il s’associe au nouvel époux de sa mère, Ernest Briche sous la dénomination Alliot & Briche. En 1913, Briche et Mme Briche, veuve Alliot, vont céder l’intégralité de la société à Lucien Alliot. À partir de ce moment-là, Lucien supprime de son activité le travail du bronze d’imitation pour se consacrer entièrement à la fabrication du bronze véritable. La nouvelle entreprise va se développer encore plus, et Lucien rajoute à l’activité une ligne de fabrication de bronzes d’éclairage, dont très souvent, il dessinait lui-même les modèles. La fabrication de luminaires va évoluer au fils des années avec une production de luminaires dit « classiques » et une autre de luminaires « modernes ». La production de luminaires de la maison Alliot va être active jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, sous l’occupation allemande, la loi relative aux entreprises, biens et valeurs appartenant aux juifs, va imposer une administration provisoire de la maison Alliot, selon les autorités allemandes le nom d’origine de la famille Alliot serait plutôt Halliot, donc juif.

Les luminaires produits par la maison Alliot vont être très présents sur le marché français et aussi à l’exportation. On retrouve beaucoup des pièces de la période Art Déco, mais aussi beaucoup d’autres de styles plus classiques : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. L’utilisation du monogramme de deux initiales avec une petite étoile entre les deux, est en général très présent dans tous ses luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

SUSPENSION ART DÉCO LAITON, VERRE MOULÉ-PRESSÉ ET VERRE SOUFFLÉ

380,00

Réf. 30271

Suspension Art Déco en laiton, verre moulé-pressé et verre soufflé. Une monture en laiton doré donc une pièce centrale en cerclage qui accueille une petite vasque en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques. Une tige gainée de verre soufflé torsadé transparent et une série d’anneaux intercalés en laiton. Un cache-bélière en laiton doré. Deux points lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »