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LUSTRE ART DÉCO EN FERRONNERIE D’ART ET VERRE BLANC DÉPOLI À L’ACIDE

650,00

Réf. 10417

Lustre Art Déco en ferronnerie d’art et verre blanc dépoli à l’acide. Cette originale réalisation des années 1930, en fer forgé, est constituée d’une partie centrale triangulaire avec des décors de volutes martelés. Trois chaînes relient au cache-bélière en forme pyramidale. À chaque extrémité du triangle central, trois lanternes à quatre fenêtres et leurs chapeaux en pyramide. Chaque fenêtre est équipée de plaques de verre blanc dépoli à l’acide. Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO ETS GILLES EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE PRESSÉ DÉPOLI ET TAILLÉ

Réf. 10399

Lustre Art Déco des Établissements Gilles en bronze argenté et verre dépoli taillé. Le lustre proposé ici à la vente apparaît dans le catalogue de 1929 du fabricant parisien Paul Gilles sous la référence n° 332 (voir images n° 15 et 16). Il est composé d’une monture en bronze argenté à trois bras d’appliques en volutes, égayés des motifs floraux stylisés, autour d’une partie centrale à godrons et une graine en guise de fin de lustre. Un fût central à cannelures avec une enfilade au milieu. Le cache-bélière est en demi-sphère à godrons modernes. La verrerie est composée de trois tulipes à six pans en verre pressé dépoli et taillé aux motifs rayonnants. Ces tulipes, Gilles va les utiliser maintes fois pour garnir ses luminaires et dont on les retrouve sur d’autres modèles de lustres dans le même catalogue. Les trois points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Paul Joseph Gilles (Dinan, 1898 – Chaumont-sur-Tharonne, 1977), fils d’un industriel tanneur, avait commencé son activité comme ajusteur mécanicien. Il va créer, au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, sa manufacture de bronzes d’éclairage au 27 rue Esquirol, loin des traditionnels quartiers parisiens où se concentraient les bronziers. À cette adresse, Gilles va concentrer son usine, ces bureaux et son magasin d’exposition. Il va produire durant toute sa carrière des luminaires de grande qualité, tant pour leurs esthétiques que pour leurs réalisations. Les affaires florissantes, une nouvelle société fut créée en 1929, avec le concours de son père Paul Désiré Gilles (Fougères, 1868), et son jeune frère Raymond Vincent Gilles (1900-1977), anciennement monteur en bronze à Montreuil. Les Établissements Gilles étaient alors une société à responsabilité limitée pour l’exploitation d’un établissement industriel et commercial de fabrication et de vente de bronzes d’éclairage et dont Gilles mis à la gérance son père. En décembre 1931, la société est transférée à Montreuil-sous-Bois au 27 rue des Messiers. Entre 1937 et 1938, le père, Paul Désiré, vends ses parts de la société aux deux fils et quitte la gérance. On ne sait pas si les Établissements Gilles ont survécu après le conflit de 1939-1945.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE-SUSPENSION ART DÉCO FERRONNERIE D’ART GLOBES DE LA VERRERIE DES VOSGES

Réf. 10376

Lustre-Suspension Art Déco en ferronnerie d’art et globes de la Verrerie des Vosges. Élégant lustre-suspension en fer forgé dont la monture simple est constituée de quatre tiges en qui groupent quatre fines barres tendues. Un cache-bélière circulaire à la platine étampée reposant sur un cerclage. Trois volutes d’accroche égayées de feuilles de Ginkgo biloba. À chaque extrémité des tiges, des larges griffes à godrons soutiennent quatre globes, appelés « Les Coquilles », en verre moulé-pressé rose poudré, dépoli à l’acide de la Verrerie des Vosges, à Lutzelbourg (Moselle). Ce modèle de globe n’est jamais signé, modèle qui avait été décliné comme pied de lampe ou comme vase (voir images n° 12). La Verrerie des Vosges à Lutzelbourg (Moselle), était rachetée dans les années 1920 par la famille Drouhot, propriétaires entre autres, des Verreries de Dijon dont la marque Noverdy était celle de leurs verreries d’éclairage. Une erreur trouvée fréquemment, c’est celle de vouloir appeler Noverdy comme patronyme de Jean Drouhot. « Jean Noverdy », c’est tout simplement une invention sortie de l’imagination débordante de quelqu’un qui n’a jamais voulu prendre la peine de faire une véritable investigation. Hélas ! les mauvaises informations ont la vie dure et on continue à écrire et à lire toute sorte d’information non vérifiée.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MARCEL VASSEUR/ANDRÉ DELATTE : LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE

1 090,00

Réf. 10402

Marcel Vasseur/ André Delatte : lustre Art Déco en ferronnerie d’art et pâte de verre. Le modèle proposé ici à la vente est une fabrication de la fin des années 1920, du ferronnier d’art Marcel Vasseur. Le lustre est composé d’une partie principale en une seule pièce type panier avec trois branches qui finissent en volutes avec des décors en feuilles de « monnaie du Pape ». Ce décor est très utilisé par Vasseur dans ses luminaires : lustres, lampes, etc. Trois chaînes à maillons longs intercalés d’anneaux. Le cache-bélière est aussi une pièce maintes fois utilisée par le ferronnier. Sur l’image n° 13, extrait d’un des catalogues du ferronnier, on peut voir parfaitement l’utilisation de tous ces éléments dans deux lustres avec une configuration presque similaire. Trois tulipes en pâte de verre aux tons ocres et orangés du verrier André Delatte complètent le lustre. Chaque tulipe est signée à l’acide « Delatte Nancy », difficile à rendre en photographie.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Le ferronnier d’art Marcel Raymond Vasseur (Orléans 1885 – Paris, 1962) débarque à Paris dans les premières années du XX siècle est travaille comme ferronnier chez Campy et Cie, serrurier d’art. En décembre 1911, Vasseur créé sa société de fer forgé et constructions métalliques. À la création des nouveaux registres du commerce, il s’inscrit le 30 mai 1921 dont l’adresse de l’atelier est au 22 rue Mousset-Robert. Auparavant, en novembre 1920, Marcel Vasseur fait une demande en Préfecture pour obtenir l’autorisation d’installer au 22 rue Mousset-Robert à Paris, un établissement comportant un atelier de forges de grosses œuvres et un appareil producteur de gaz acétylène, indispensable dans son travail de ferronnerie. Le travail de ferronnier d’art de Vasseur est très reconnaissable dans l’immense jungle des ferronniers d’entre les deux guerres. En 1926, une nouvelle société est créée sous la dénomination Vasseur et Cie à la même adresse. En 1931, Vasseur retire des parts de sa société en bénéfice de deux associés : Verdier (serrurier) et Worenbach (ferronnier d’art). La société devient alors anciens établissements Vasseur et Cie, Verdier & Worenbach. Ce dernier, Henri-Paul Worenbach, était un ami de longue date de Vasseur. Tous les deux, en 1923, avaient inventé et déposé un brevet pour une lampe-miroir. Paul Worenbach, vers 1925, avait son propre atelier des luminaires en fer forgé au 111 rue de Rennes. Vers la fin des années 1930, Vasseur se retire complètement de la société devenue « Verdier & Worenbach » qui sera liquidé et vendue en 1946, aux Établissements P. Gallet (Gallet Frères).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MARIO SABINO : SUSPENSION VASQUE ART DÉCO VERRE MOULÉ-PRESSÉ ET LAITON ARGENTÉ

Réf. 30416

Mario Sabino : suspension vasque Art Déco en verre moulé-pressé et laiton argenté. Cette suspension du début des années 1930 est constituée d’une monture de trois chaînes en laiton argenté, trois boutons d’accroches en boules et un cache-bélière en laiton argenté embouti. La vasque, en verre moulé-pressé blanc, est une production de Mario Sabino dite « aux oursins ». Le marquage « Sabino France » est présent au fond de l’intérieur de la vasque (voir image n° 7). Ce modèle de vasque, Sabino l’avait décliné en vasque lumineuse, mais aussi en coupe de table. L’ensemble du modèle représente une scène de fond marin peuplée des oursins et des algues. Un point lumineux à l’intérieur de la vasque à douilles baïonnette culot B22.

Contrairement à ce que l’on dit sur le sicilien, naturalisé français en 1914, Ernesto Mario Sabino (Acireale, 1878 – Paris, 1961), il n’était pas vraiment un maître verrier selon la définition de ce métier. Il est préférable de parler de « maître de verreries » au même titre que beaucoup de ses contemporains. La plupart de ceux qu’on appelle « maître verrier » n’étaient qu’en réalité des industriels de la verrerie. Dans le cas de Sabino, il avait à la base une formation de sculpteur sur bois, puis il a complété sa formation à l’École des Arts Décoratifs puis à l’École des Beaux-Arts. Sa première société, créée en 1911, était en nom collectif : « Sabino et Bodin », sculpture, dorure, bronze, au 46 rue de Sévigné, société qui sera dissoute et achetée entièrement par Sabino en 1912. En 1921 prend la succession de l’ancienne maison Maës et Damon, fabricants de bronzes d’éclairage, et s’installe dans les locaux du 17 rue Saint-Gilles. Les premières verreries dont les modèles étaient toujours dessinés par Sabino, seront fabriquées essentiellement aux Verreries de Romilly-sur-Andelle de la famille Lasnier, dont la veuve et le fils étaient à la direction. Les ateliers pour le bronze se trouvaient à Bagnolet au 228 rue Etienne Marcel. Ce n’est qu’en 1931, que Sabino va fabriquer ses propres verreries en s’offrant les Verreries et Cristalleries de Noisy-le-Sec et en créant, entre autres la marque « Vernox ». La production de Sabino est l’une des plus importantes de la période d’entre les deux guerres à côté de celles de Lalique et d’autres. Sa société va continuer au-delà de la fin de la Seconde Guerre mondiale sous la direction de son neveu par alliance et fils adoptif, Léon Eugène Maurice Gripois-Sabino.

«Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MAYNADIER/DEGUÉ : PAIRE D’APPLIQUES DOUBLES ART DÉCO BRONZE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

690,00

Réf. 40411

Maynadier/Degué : paire d’appliques doubles Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques, à l’allure simple, sont d’une production du bronzier d’éclairage parisien Pierre Maynadier. Elles sont composées des platines ovales aux bordures ciselées. Deux bras d’appliques en lacet, forme très courante utilisée notamment en 1935 comme affiche du 25e salon des Artistes Décorateurs (voir image n° 10). Cette forme est faussement associée des nos jours, et sans aucun fondement, au décorateur Jules Leleu. Les bras d’appliques sont en lumière ascendante et ils sont équipés des cache-bélières coniques à huit pans. Chaque bras est équipé d’une graine conique en bronze massif. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP 2 », suivi du numéro de la pièce 893 est présent à l’arrière de chaque platine (voir dernière image n° 9). Une barre d’accrochage est aussi présente à l’arrière.

La verrerie est composée de quatre coupelles avec bordures hexagonales en verre moulé-pressé dépoli blanc avec des réserves claires en motifs de branchages. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, fabriquées dans les Cristalleries de Compiègne, dans les dernières années de production. Les verreries pressées de cette dernière période sont caractérisées par l’utilisation des motifs très géométriques dans un jeu entre les parties polies et dépolies. Les parties polies font ressortir le motif utilisé. Dans ce même motif, on retrouve une vasque et aussi une tulipe. Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement la marque de fabrication.

Les quatre points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MAYNADIER/DEGUÉ: GRAND LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf.10400

Maynadier/Degué : grand lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, c’est une réalisation de Pierre Maynadier présent dans le catalogue du fabricant de l’année 1930, modèle 392 (voir image 13). Il est dans sa même configuration d’origine. Une monture en bronze argenté composée de quatre bras d’appliques aux motifs géométriques avec leurs griffes, élément très utilisé de sa production. Quatre tiges de suspension à section carré, égayées des décors géométriques. Un cache-bélière carré avec les mêmes motifs géométriques et une graine ou poignard très utilisé par le fabricant. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP », est présent dans certaines pièces du lustre.

La verrerie est composée d’une vasque-obus en pyramide renversé en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques. Quatre tulipes assorties à la vasque complètent l’ensemble. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, produite dans les Cristalleries de Compiègne, lesquelles on retrouve dans un catalogue du fabricant sous le numéro de modèle 553 pour la vasque et 519 pour les tulipes (voir images n° 14 à 17). Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement un marquage de fabrication.

Cinq points lumineux à douilles baïonnette culot B22, dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER/MULLER : LANTERNE SUSPENSION ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30406

Maynadier/Muller Frères : lanterne-suspension en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette élégante lanterne est présente dans un catalogue de Maynadier du début des années 1930 sous la référence n° 503 (voir image n° 10). Elle est constituée d’une monture en bronze argenté équipée d’un cerclage hexagonal aux décors géométriques, un fût central à section hexagonale est trois bras de tensions aussi aux motifs géométriques. Un cache-bélière étoilé qui reprend le thème de la géométrie. Le monogramme de Pierre Maynadier, est présent sur le cerclage, accompagné du numéro de modèle, à savoir, « 503 M P 3 ».

La verrerie est composée d’un obus hexagonal en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques. Le marquage de fabrication « P. Maynadier France » est visible à l’intérieur de l’obus (voir image n° 8). Cette verrerie est une exclusivité de Maynadier, fabriqué par Muller Frères dans son usine de Lunéville. On retrouve aussi cette verrerie dans un catalogue Maynadier de 1929, où il présente presque l’intégralité de ces modèles exclusifs (voir image n° 11).

Un seul point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 place des Vosges, d’un père « garçon des recettes » et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER/SCHNEIDER : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10401

Maynadier/Schneider : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est une fabrication de Pierre Maynadier entre les années 1928 et 1932. La monture, en bronze argenté, est constituée d’une pièce centrale arrondie et à facettes d’où trois tiges et branches en appliques sont imbriquées. Des décors de roses modernes stylisées égayent l’ensemble. Le cache-bélière, en triangle aux bords tronqués et graine ou poignard, est une pièce largement utilisée chez Maynadier (voir image n° 13). Le monogramme de Pierre Maynadier, MP est présent sur la bordure extérieure des éxtremités des appliques.

La verrerie est composée de quatre tulipes Schneider en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de boutons de fleurs stylisés. Toutes les tulipes sont frappées du marquage du fabricant « Schneider – France – 400 » (voir image n° 8). Il s’agit du modèle n° 400 du fabricant d’Épinay-sur-Seine.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 place des Vosges, d’un père « garçon des recettes » et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MOUYNET, APPLIQUE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

480,00

Réf. 40378

Mouynet, applique Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une élégante applique, dont une platine en losange égayée des motifs géométriques. Un col d’applique descendant avec motifs perlés. Une barre d’accrochage à l’arrière permet sa fixation au mur. Le monogramme « MM » pour Maurice Mouynet, père fondateur de la maison Veuve Mouynet et fils dont le fils Henri prendra le relais à partir de 1923. Une tulipe en verre moulé-pressé aux motifs floraux et géométriques qui reprend les motifs perlés de l’applique. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

La maison Mouynet a été fondée en 1892 par Pierre Antony Marius Mouynet (Sète, 15 août 1853- Paris, 12 juin 1923), qui était tout d’abord un négociant voyageur (voir image 16 et 17). La première adresse professionnelle parisienne de Marius Mouynet était aux numéros 74-76 rue Amelot comme fabricant des bronzes d’éclairage. A la mort de son fondateur, son fils Henry Mouynet (Paris, 9 novembre 1885 – Cannes, 19 février 1969) reprend l’affaire familiale. Henry, avait obtenu en juillet 1907, le Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole des Arts et Manufactures de Paris. La société reprise par Henri s’appellera par la suite Mouynet et Fils et continuera l’affaire commencé par le père à la même adresse jusqu’en 1926 en rajoutant à son activité la fabrication d’appareils d’éclairage : gaz, électricité et pétrole. Aux débuts des années 1920, Henri Mouynet et son épouse divorcée Jeanne Roche achètent un terrain à M. Orlin situé au 11 rue Etienne Marcel prolongée (aujourd’hui 5, rue Roger Verlomme 75003) et construisent en deux étapes la future nouvelle adresse du siège de la société. La activité continuera tout au long de la décennie jusqu’en janvier 1932 ou la veuve Mme Marius Mouynet et son fils Henri créeront entre eux une Société a responsabilité limitée d’un capital social de 640 000 francs pour la vente de tous appareils d’éclairage à gaz, d’électricité et de pétrole. Le siège social est fixé au numéro 11 rue Etienne Marcel prolongée et la durée de la Société est fixée à 20 ans à partir rétroactivement du 1 octobre 1931. Son seul et unique gérant sera Henry Mouynet à qui sa veuve mère lui donne les plans pouvoirs ; la société s’appellera alors Veuve Mouynet et Fils. Les premières difficultés financières commencent en 1933 et le siège de la société est transféré au 21 rue Mercœur. Henry Mouynet, à causes des emprunts hypothécaires qu’il ne peut pas rembourser dans les conditions prévues au Crédit Foncier de France. Il en résulte une « vente sur saisie immobilière » à la ‘Chambre des Criées’. Dans une « folle enchère », en 1937, l’immeuble revient par adjudication à M. Chaïm, dit Henri Markhbein (Rowno,1891), juif né en Russie et naturalisé français qui était un important marchant d’articles d’éclairage et de verrerie. Plus tard le siège de la Société Veuve Mouynet et Fils sera transféré au 38 rue d’Alsace à Courbevoie où elle sera déclarée en faillite en avril 1938 puis liquidée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE D’APPLIQUES ART DÉCO DES ANNÉES 1930, EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 40432

Paire d’appliques Art Déco des années 1930, en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques en bronze argenté avec le monogramme non identifié « LG » 912, est constituée d’une platine aux formes géométriques avec un bras ascendant et son cache-douille à godrons. Elles sont équipées des coupelles en verre moulé-pressé teinté rose avec décors de gouttes polies, puis une partie dépolie et un bord clair. Il se peut que cette verrerie soit une production SEVBA (Société d’Exploitation des Verreries de Bagneux et Appert Frères Réunies), qui avait réalisé des verreries d’éclairage marquées, dans le même esprit et la même facture.

Les deux points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE D’APPLIQUES ART DECO DOUBLE FLAMME BRONZE ET LAITON ARGENTÉ FIN ANNÉES 1930

580,00

Réf. 40374

Paire d’appliques Art Déco double flamme en bronze et laiton argenté de la fin des années 1930. Cette élégante paire d’appliques à double flamme est une fabrication de la fin des années 1930. Les montures sont composées des platines ovales en bronze argenté. Deux bras ascendants égayés avec des décors en toupie avec des coupelles et des fûts cylindriques cannelés. Une barre d’accroche est présente à l’arrière de chaque platine. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot E14. Les ampoules ne sont jamais fournies avec les luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE D’APPLIQUES DOUBLES ART DÉCO DES ANNÉES 1930 EN BRONZE DORÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

580,00

Réf.40433

Paire d’appliques Art Déco des années 1930, en bronze doré et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques en bronze doré, est constituée d’une platine aux motifs capitonnés et bordures avec une patine vert-de-gris. Deux bras d’appliques remontants avec des cache-douilles en laiton. Elles sont équipées des coupelles en verre moulé-pressé à gradins et aux tons mauves avec une partie dépolie et des bords clairs. Cette verrerie est une production Degué et les Cristalleries de Compiègne. Elles ne sont jamais signées et accompagnent souvent différents modèles de vasques. On les retrouve souvent en blanc, bleu ou rose.

Les quatre points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE D’APPLIQUES DOUBLES EN LAITON CUIVRÉ ET VERRE GRANITÉ DES ANNÉES 1940-1950

410,00

Réf. 40248

Paire d’appliques doubles en laiton cuivré et verre granité vert pomme des années 1940-1950. Les monture simples en laiton cuivré sont composés des supports murales ronds à gradins sur lesquels s’adossent deux bras en col de cygne. Quatre tulipes en verre moulé granité d’un léger vert pomme, décorés des liserés géométriques dorés. Tous les points lumineux sont à baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE DES LAMPES OISEAUX BORIS LACROIX BRONZE CUIVRÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

1 500,00

Réf. 20333

Paire de lampes bout de table oiseaux Boris Lacroix (1902-1984), en bronze cuivré et verre dépoli blanc. Cette paire de lampes dites « bout de table » en bronze cuivré aux têtes d’oiseaux (Faisans dorés ou Oiseaux de Paradis) font partie d’une série créée par Boris Lacroix dont on parviens à retrouver des lustres et des appliques avec l’utilisation des mêmes volatiles (voir image n° 12). On soupçonne que cette série soit éditée par les ateliers de Petitot pour la partie bronze et les Établissements Jean Gauthier pour ce qui est le verre moulé-pressé. La paire de lampes ici présentée, est accompagnée de fausses bougies ou fuseaux en verre dépoli blanc. Un interrupteur poussoir à l’arrière de chaque lampe. Électricité refaite à neuf avec câble torsadé tissu vieux or. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot E14.

Boris Jean Lacroix, selon son acte de naissance, était né à Paris, le 18 mars 1902, fils de l’artiste dramatique Jeanne Lacroix et d’un père « non dénommé ». La rumeur dit, sans aucune preuve, qu’il était le fils illégitime du grand-duc de Russie Boris Vladimirovitch (1877-1943). Récemment, lors de mes recherches, je suis tombé sur un petit article publié dans le journal « Le Petit bleu de Paris » du 22 mai 1930, p. 3 (voir image n° 13) où il est question du grand-duc de Russie Boris et d’un certain Jean-Boris Lacroix, son fils adoptif. Les dates sont concordantes et il fait penser que il existait bien cette relation là entre les deux personnes. L’altération de l’ordre des prénoms est peut être sans doute lié à une erreur du journaliste.

Boris Jean Lacroix, sans formation spécialisée, devient au fil des années un des décorateurs français les plus recherchés dans tous les domaines. Après avoir passé quatorze ans dans la maison de couture de Madeleine Vionnet, il se met à son compte et commence à décorer des intérieurs, à dessiner des luminaires, des papiers peints, des tissus et à illustrer des livres. En ce qui concerne les luminaires, il a était très souvent édité par les Établissements Damon (Alfred et Jean) du 13 rue Verniquet, Paris 17. En septembre 1940, Boris Lacroix se réfugie tout d’abord près de Castelnaudary où il essaiera sans beaucoup de résultat de trouver du travail comme décorateur. Il s’installe alors à Lyon, 35 rue Franklin est assure le contact entre les artistes de deux zones. Maurice Dufrène, nouveau président de la Société des Artistes Décorateurs, lui confie la représentation de la Société en zone libre. Boris Lacroix fût membre très actif de la S.A.D., de l’Association Française des Eclairagistes, de la Union des Artistes Modernes et de l’Union des Artistes Décorateurs d’Ensembles. Il décède à Paris le 3 mars 1984 dans son appartement parisien du 191 rue d’Alésia.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »