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MAYNADIER/SCHNEIDER : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 180,00

Réf. 10401

Maynadier/Schneider : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est une fabrication de Pierre Maynadier entre les années 1928 et 1932. La monture, en bronze argenté, est constituée d’une pièce centrale arrondie et à facettes d’où trois tiges et branches en appliques sont imbriquées. Des décors de roses modernes stylisées égayent l’ensemble. Le cache-bélière, en triangle aux bords tronqués et graine ou poignard, est une pièce largement utilisée chez Maynadier (voir image n° 13). Le monogramme de Pierre Maynadier, MP est présent sur la bordure extérieure des éxtremités des appliques.

La verrerie est composée de quatre tulipes Schneider en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs de boutons de fleurs stylisés. Toutes les tulipes sont frappées du marquage du fabricant « Schneider – France – 400 » (voir image n° 8). Il s’agit du modèle n° 400 du fabricant d’Épinay-sur-Seine.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 place des Vosges, d’un père « garçon des recettes » et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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PAIRE D’APPLIQUES ART DÉCO MARCEL BAISE BRONZE ET VERRE ÉMAILLÉ

Réf. 40305

Paire d’appliques Art Déco Marcel Baise bronze et verre émaillé. Cette paire d’appliques en bronze doré sont frappées de la signature « M. Baise » (voir photo n° 11), Marcel Ludovic BAISE, sculpteur, (Paris, 1894 – Lège-Cap-Ferret, 1982). Fils d’un employé de chemin de fer, le jeune Marcel commença une carrière en tant que ciseleur, puis il deviendra monteur en bronze en parallèle à la sculpture, sa passion. Durant la Guerre de 14-18 il connaîtra une bordelaise qu’il épousera en 1916, et s’installera définitivement en 1921 à Bordeaux, au 32 et 33 rue de Belfort ou il va continuer son activité. La paire d’appliques ici proposées de la fin des années 1920, sont finement ciselées sur le thème végétal : vigne et glycine. Les deux montures malgré leurs ressemblances ne sont pas identiques quand à la décoration : une sur le thème de la vigne, l’autre sur le thème de la glycine. C’est un choix du créateur. Deux belles tulipes en verre moulé émaillé sur le thème de la glycine aux tonalités rouges, bordeaux et blanc. Les deux points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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PAIRE D’APPLIQUES ART DÉCO VERRERIE DES VOSGES BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf.40335

Paire d’appliques Art Déco Verrerie des Vosges en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques est constituée d’une monture en bronze argenté sur le thème des roses modernes. Les longues platines richement décorées d’un bouquet de roses avec ces feuilles et tiges épineuses. Un bec ou col tubulaire lisse. Deux tulipes en verre moulé-pressé (non signées) aux dessins de roses modernes, produites par la Verrerie des Vosges et commercialisées, entre autres, par Aubin Ollier et Cie. On retrouve les tulipes dans un catalogue du fabricant ainsi que dans celui du grossiste (voir images 12-14). Les points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La Verrerie des Vosges à Lutzelbourg (Moselle), était rachetée dans les années 1920 par la famille Drouhot, propriétaires entre autres, des Verreries de Dijon dont la marque Noverdy était celle de leurs verreries d’éclairage. Une erreur trouvée fréquemment, c’est celle de vouloir appeler Noverdy comme patronyme de Jean Drouhot. « Jean Noverdy » c’est tout simplement une invention sortie de l’imagination débordante de quelqu’un qui n’a jamais voulu prendre la peine de faire une véritable investigation. Hélas ! Les mauvaises informations ont la vie dure et on continue à écrire et à lire toute sorte d’information non vérifiée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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RENÉ LALIQUE : SUSPENSION-VASQUE ART DÉCO « DAHLIAS » 1921, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30390

René Lalique : suspension-vasque Art Déco « Dahlias » 1921, verre moulé-pressé. Cette élégante suspension, présentée ici à la vente, est dans sa configuration d’origine, à savoir, monté avec des cordelettes et non un remontage fantasque comme malheureusement, on voit souvent.

Une magnifique vasque en verre blanc moulé-pressé patiné, modèle n° 2459, dénommée « Dahlias », et qui fut créée en 1921, selon l’incontournable spécialiste Félix Marcilhac dans son ouvrage « R. Lalique : catalogue raisonné de l’œuvre de verre. » (Les Éditions de l’Amateur, 1989 et 1994), page 671 (voir image n° 6). Selon Marcilhac, ce modèle figure dans le catalogue de 1928, et il avait été supprimé dans celui de 1932. C’est aussi un modèle qui n’a pas été repris à la fabrication après 1947. La signature « R. Lalique », est moulée dans la masse du verre (voir image n° 9). Il existe aussi en version d’applique demi-coupe « Dahlias », sous le n° 2011, en version applique de coin sous le n° 2015 et en version coupe sous le n° 384. La maison Lalique avait toujours privilégié le montage avec des cordelettes ou cordons torsadés. Ici, les cordelettes d’origine ont été remplacées par des nouvelles en tissu argent satiné, dû à un état trop dégradé. Le serre-câble d’origine à était restauré avec le même fil utilisé pour les cordelettes. Le cache-bélière, dit « Cannelé » modèle n° 2801 dans le catalogue, page 693, est une pièce d’accessoire de luminaires crée par Lalique en 1923, en verre blanc moulé-pressé satiné (moule n° 1698). Ce modèle figure aux catalogues de 1928 et de 1932 et sur le tarif de 1937, non repris après 1947 (voir image n° 8). Les accessoires de luminaires ne sont jamais signés. Quatre points lumineux à l’intérieur de la vasque, tous avec des douilles baïonnettes culot B22 (voir image n° 10).

Malgré une date de création de 1921, René Lalique fait exposer cette pièce à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris en 1925, selon le « Rapport général » de la section artistique et technique (voir images 13 et 14).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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SUSPENSION ART DÉCO LAITON VIEIL ARGENT ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

Réf. 30354

Suspension Art Déco en laiton vieil argent et verre moulé-pressé. Cette élégante suspension est composée d’une monture constitué d’un cache-bélière en laiton vieil argent estampé aux motifs floraux et rayonnant; trois chaînes à emboutissage moderne et trois boutons d’attaches en cercles concentriques. Une vasque centrale en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques et réserves claires. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Idéal pour éclairer une petite pièce, un couloir ou une entrée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »Suspens

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VENINI/DIM (JOUBERT ET PETIT) PLAFONNIER ART DÉCO EN VERRE SOUFFLÉ 1929-1930

Réf. 30385

Venini/DIM (Joubert et Petit), plafonnier Art Déco en verre soufflé 1929-1930. Le modèle proposé ici à la vente est un luminaire est une rareté sur le marché. Le duo René Joubert et Philippe Petit, fondateurs de DIM (Décoration Moderne d’Intérieure), vont faire fabriquer à partir de 1929, une série de luminaires en verre soufflé à la verrerie vénitienne de l’avocat Paolo Venini, la Vetro Soffiati Muranesi Venini & Cie, société refondue après le départ de son premier associé Giacomo Capellin en 1925. La collaboration des éditeurs français de DIM va s’étendre à d’autres objets de décoration tels des vases, coupes, etc. Ce style de plafonnier sera produit dans différents types de façonnages du verre : soit en « lave de verre » soit en « verre lisse ». La façon « lave de verre », selon un chroniqueur de l’époque, c’est un « verre bouillonné, tantôt latescent, tantôt opalescent, tantôt d’un verre acide, vibrant d’un éclat sourd et profond sous les effusions de la lumière du jour ou encore plus sur celles de la lumière artificielle et qui vient si parfaitement seconder le décorateur dans son dessein de faire aussi œuvre de peintre. » Ici, deux vasques coniques en verre soufflé céladon avec bordures émeraude se superposent. La plus grande plus arrondie dans son extrémité, la plus petite avec une finition plus allongée. Entre les deux vasques, une pièce, aussi en verre soufflé fait jonction et appui d’une vasque sur l’autre. Le plafonnier fini avec deux boules en verre soufflé de différentes tailles et coloris : une plus grande d’un céladon lavé, puis celle de terminaison de couleur émeraude ou verre bouteille. L’accrochage se réalise avec une bélière qui se place après le carrousel de trois douilles baïonnettes (prévoir des petites ampoules sphériques, dites « balle de golf »).

René Joubert était un des rares décorateurs à avoir l’audace, avant la guerre de 14-18, de fonder en 1913, une maison bien à soi, au 19, place de la Madeleine. Après la première guerre, la société D. I. M. (Décoration d’Intérieure Moderne) et dont les initiales à l’envers servaient aussi à la communication de l’entreprise « Meuble, Installe, Décore », fut créée en 1920 et transformée en société en 1922, par le décorateur d’ameublement René Joubert (Laval, 1878-Paris, 1931), le peintre et décorateur de théâtre Georges Mouveau (Paris, 1878-Bridoré, 1959). Le peintre décorateur Philippe Petit (Paris, 1899-1945), va joindre Joubert en 1923, après le départ de Mouveau en 1923, et devient le collaborateur habituel de Joubert. Le magasin au 19 place de la Madeleine était réservé aux verreries produites par la société de Venini, dont beaucoup des pièces éditées par DIM. À partir de 1928 DIM, trouve une nouvelle adresse, car les locaux de la Madeleine deviennent trop exigus. C’est alors que la société est déménagée au 40 rue du Colisée. La maison DIM va éditer jusqu’aux débuts des années 1930 des luminaires créés par des artistes-décorateurs tels Jean Prouvé, Stéphan, Le Chevalier, entre autres.
Trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22. Pour toute expédition, le luminaire sera démonté intégralement afin d’assurer une meilleure protection durant le transport.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »